Est-ce que nos cousins nous connaissent bien ?

Vu qu'il y a plusieurs membres du forum qui sont d'Europe (France, Belgique), je me demandais ce que les Européens francophones connaissent de nous, francophones d'Amérique

Savent t'ils vraiment qu'il y a plusieurs millions de francophones en Amérique (pas seulement au Québec)

Savent t'ils que nous nous battons sans cesse pour nous faire respecter et pour conserver notre belle langue française, entourer de tous ces anglophones et autres

Bref, la parole est à vous, cousins et cousines de l'Europe... Comment vous nous percevez véritablement

Vaste sujet, tous les français ont en mémoire le "vive le québec libre!" du général de gaulle. A cette époque on enviait pas votre position: le québec était certainement perçu comme un pays occupé, dont l'occupant tentait de l'assimiler le plus possible à la culture anglosaxone. A l'époque personne en france ne pensait que vous puissiez conserver votre culture, votre langue. C'est surtout l'idée d'un pays occupé qui primait je pense.

Aujourd'hui et pour les gens de ma génération (20-25 ans) mais même pour la génération de la trentaine, le Québec c'est L'ELDORADO, le pays où tout est possible, où l'on vit à l'américaine mais en parlant notre bonne vieille langue de molière!

Beaucoup de français rêvent de s'y installer pour un temps et plus si affinité! Un petit exemple: le mois dernier avait lieu le salon des formations internationales à Paris: salon reservé aux étudiants qui veulent avoir un cursus à l'étranger. Tous les pays étaient représentés mais le stand reservé au Québec (pas le Canada donc) occupait presque 1/3 du salon! C'est vous dire si le Québec est attractif en France!

En plus tous les gens qui en ont fait une expérience reviennent enchantés et conseillent à tout le monde de tenter le voyage! Bref en france le québec a la côte! Les québécois ont la réputation d'être accueuillants et chaleureux, surtout avec leurs cousins du vieux continent!

Quant aux autres francophones, c'est plutôt le mystère: avec le sommet de la francophonie qui a eu lieu au nouveau brunswick y a quelques années on a un peu parlé de ce coin la et de la nouvelle écosse aussi mais pour la plupart des français tout ça fait parti du canada.

On parle aussi de la louisiane aussi mais la bas le français est sinistré je pense et l'état ne parlera plus français d'ici quelques années. Dommage, saviez vous que la louisiane est le seul état américian qui est officiellement bilingue!

Pou résumer en france quand on parle de francophone d'amérique on pense québec et louisiane un peu aussi mais surtout québec. On parle moins du combat pour la survie de la langue en amérique. Il faut dire que les français se laissent un peu aller, en france tu est "tendance" si tu glisse des petites expressions anglaises dans la conversation.

Le pire c'est en entreprise où s'en est presque ridicule... Qu'est ce que vous attendez pour venir nous taper sur les doigts et nous rappeler à l'ordre! En fait vu de france le combat pour la survie de la langue française est gagné au québec donc on en parle moins, mais est vraiment le cas?...

Et bien merci nono pour la réponse très enrichissante !

Discutant moi-même régulièrement avec des gens de France en particulier, je me rend compte que les français ont une grande affection pour le Québec et que beaucoup rêve de s'y installer.

Parce qu'en fait, c'est la France qui a créer le Québec et c'est grâce à vos ancêtres si on parle français en Amérique !
Ont dirait un "second souffle" pour l'aventure "américaine" des français qui arrivent en plus grands nombre à chaque année, ce qui me fait grandement plaisir.
Les français seront toujours accueillit les bras grands ouverts au Québec !

Et il faut que la France sache que nous avons besoin d'eux plus que jamais, pour nous aider à sauvegarder cette "Amérique française" que l'on façonne et s'efforce de conservée depuis près de 400 ans.

nono a écrit:

En fait vu de france le combat pour la survie de la langue française est gagné au québec donc on en parle moins, mais est vraiment le cas?...

En fait, et on le voit avec les statistiques, le français serait en perte de vitesse au Québec, principalement dans le secteur du travail (où l'anglais est prédominant) et parmis les immigrants (qui ont plutôt tendance à choisir l'anglais comme langue principale ). Donc, plus il y a de francophones qui immigrent chez nous, mieux ça sera !

Aussi nous remarquons chez les jeunes (moins de 18 ans en particulier) qu'ils utilisent plus de termes anglophones dans leur conversations (un peu comme en France), étant très sollicités par nos voisins du sud...

Nous devrons continuer à nous battre...

Le problème qu'on a au Québec, c'est que la population ne se maintient que par les politiques d'immigration permissives... Si ce n'était pas de l'immigration massive, la population serait en chute libre depuis une dizaine d'années!

Le célibat ou l'union sans enfants est malheureusement la nouvelle mode pour les québécois d'origine...

Au moins, l'école en français est obligatoire pour les enfants d'immigrants... Mais ça leur rend la vie difficile s'ils ne peuvent avoir d'aide de leurs parents et s'ils ne le parlent pas à la maison. C'est un cercle vicieux!

Si l'admin commençait par faire 4 bébés minimum au lieu de lire des statistiques, peut-être que le Québec aurait une chance de se rendre plus loin. Comme la population fait moins d'enfants, nous devenons très dépendant de l'immigration... TRÈS NÉGATIF pour une société.

Pas juste l'admin, coogar!

J'ai bien l'intention de contribuer quand le temps sera venu! Et toi?

ça fait partie des plans!

Bon, si à nous trois on en a disons en moyenne 3, ça va faire augmenter la moyenne d'environ 0,0001%... C'est déjà ça de fait!

ddemtl a écrit:

Bon, si à nous trois on en a disons en moyenne 3, ça va faire augmenter la moyenne d'environ 0,0001%... C'est déjà ça de fait!

Je pensais pas que la situation du français était à ce point fragile

Chers cousins


Il vaudrait mieux appeler la Belgique qui relève de la Francophonie

La Wallonie (et Bruxelles)

Je disais encore ce matin à mes élèves qui m'ont parlé spontanément du Québec à quel point ce pays était discrètement présent dans bien de nos démarches: en pédagogie notamment mais aussi tout ce qui a trait aux sciences humaines et sentimentalement ou politiquement parce que la Wallonie est à la fois en avance sur le Québec et en retard.

En avance du point de vue de sa marge de manoeuvre politique puisque les compétences des États fédérés en Belgique valent équivalemment sur le plan interne et sur la scène internationale conbormément à la fameuse doctrine Gérin-Lajoie (voir ce mot sur VIGILE). En retard parce que l'État wallon de création récente (1980 alors que l'État québécois date de 1867), n'a pas encore réussi parfaitement à créer un sentiment national. Mais cela vient.

Même si le problème national du Québec n'est pas nécessairement bien compris, les ressources humaines du Québec sont bien connues en Wallonie. Il y a des liens profonds entre la Wallonie et le Québec, très profonds mais je pense que la Wallonie connaît mieux le Québec que l'inverse alors que la Wallonie et Bruxelles, ce sont quand même quatre millions de francophones au coeur de l'Europe, communauté modeste mais pas négligeable.

IL existe sur VIGILE des chroniques que je signe et où j'essaye de montrer ce qu'est la Wallonie au Québec. J'y suis allé aux vacances passées.

Le Québec est dans mon coeur depuis le "VIVE LE QUÉBEC LiBRE!" mais aussi plus lointainement, en raison d'une imprégnation profonde de l'âme canadienne française, imprégnation que je relie notamment aux chants des mouvements de jeunesse qui nous venaient du Canada.

Nous avons en commun d'être deux pays français hors de France.

Et ce n'est pas rien.

Les Québécois devraient venir aussi en Wallonie.

Nous avons à faire des choses ensemble et d'abord nous connaître.

Parfois j'ai l'impression que les européens ont beaucoup plus le sentiment national pour le Québec comparer à plusieurs Québéçois qui sont tanné des chicanes politiques et qu'ils savent très bien que tous les partis sont croche.

wow Fontaine. J'en ai eu la chair de poule (sans blague!) ¨ca ma fait penser que je côtoies (correction?) qui sont Belge/français. Je ne veux pas paraître "têteux" mais les belge ont une attitude qui rapproche plus que certains français (je ne veux pas être méchant en disant cela!!) C'Est juste que j'ai l'impression que les Belge sont vraiment cousins (parfois) plus que d'autres francophone.


Pour ce qui est d'aller en Belgique, j'aimerais beaucoup. Faire un (grand) détour au musée de Tintin aussi

Je vous serre la main aussi mais je vous demande de considérer que vos cousins les plus proches ne sont pas des "Belges" en général mais les Wallons (et les Bruxellois francophones)

Je tiens beaucoup à ce que mon pays soit appelé par son nom, WALLONIE sans quoi il est voué à disparaître car une personne qui n'a pas de nom n'est personne.

Ceci dit, les Flamands sont sympas mais aiment aussi être considérés comme flamands.

Tintin est un héros dont se servent les unitaristes belges pour nier la Wallonie

le message est passé les amateurs de tintin!

J'ai lu récemment que les wallons se rapprochaient des luxembourgeois pour créer un nouvel état entre eux au cas où les flamands fasse secession? c'est vrai fontaine?

Non. Ce qui est vrai c'est que la question est posée dans les sondages de la population sur l'avenir de la Wallonie puisque certains Wallons proposent la réunion à la France (dans les sondages, d'autres pays sont proposés aussi, sans précisions).

Mais on ne mesure pas assez que la Wallonie est un État fédéré belge lié à Bruxelles qui n'est pas que la capitale belge mais une Ville-État à 90% francophone.

[Et que la Wallonie compte 3,4 millions d'habitants, 4,2 avec Bruxelles alors que le Luxembourg est un pays de 500.000 habitants, ce qui rend une réunion quand même fort aléatoire]

Ce que l'on mesure moins bien encore c'est qu'en 25 ans, les compétences des États fédérés en Belgique représentent maintenant plus de 50% des compétences étatiques "belges" (et comme l'autonomie des "régions" - dommage de les appeler comme cela - est plus forte que celle du Québec par exemple, on peut dire que pour 50% de leurs vie politique et sociale, les Wallons ne sont plus en Belgique). En outre, les États fédérés belges disposent d'une marge de manoeuvre qui n'existe dans aucun État fédéral: dès qu'une compétence est accordée aux États fédérés ceux-ci l'exercent tant sur le plan intérieur que sur la scène internationale.

Il est fréquent par exemple que ce soit un ministre wallon (dans le sens: un membre du Gouvernement wallon) qui siège au conseil des Ministres européens, alternativement avec le ministre flamand dans le même domaine.

Cette disposition est connue à l'échelle des gouvernements. Je sais par exemple qu'au Québec les hommes les plus proches des milieux du pouvoir savent cela très bien.

En dépit de cela, la Wallonie et la Flandre ne sont pas nécessairement connues pour l'étendue de leurs autonomies. On ne les "voit" pas ou mal. On voit mieux l'Écosse, la Catalogne, le Québec mais en fait la Wallonie est un État qui d'une certaine façon a d'ores et déjà bien plus de marge de manoeuvre politique.

En ce domaine comme en d'autres, le temps est l'allié des autonomistes wallons.

Le regret que l'on peut avoir c'est que les liens avec les Québvécois ne sont pas assez forts ou, à nouveau, VISIBLES.

Ainsi, un de mes anciens camarades de junesse vient de m'annoncer qu'il avait été nommé président du comité exécutif du Bloc Québécois à Outremont. C'est un vrai Wallon et... un vrai Québécois (Jean-Pol Gilson).

Le Québec est présent en Wallonie, partout, discrètement mais très présent concrètement.

Salut! Fontaine,

C'est tres interessant ce que tu raconte,et ce serait surement mieux si le Quebec en serait plus sur les Wallons.Pour ma part, je suis sur que je fait partis du gros pourcentage qui n'a jamais entendu parler de vous(et j'ai quand meme une bonne éducation et je suis assez bien informé culturelment et politiquement).

Je vais aller m'enrichire intéllectuelment sur vous c'est promis! Et je te donnerai mon avis sur la cause.

Alors:
Vive le Quebec et vive les Wallons, .

En fait, on nous aprend à peu près rien à propos de l'Europe au primaire et au secondaire. Nous ne savons pas grand chose sur la Belgique et cie sauf pour ceuix qui poursuive des études sur l'Europe.

En fait, il est quasiment impossible d'ignorer le "Canada français" pour prendre l'expression autrefois à l'honneur et à quoi s'est justement substitué "Québec". La "Wallonie" est peut-être moins connue que la "Belgique francophone" mais une évolution analogue (je ne dis pas : semblable) est en cours.

Le fait est aussi que la principale revendication de la Wallonie n'est pas le français ou la langue française mais plutôt le redressement d'un pays malmené par une crise structrelle très grave vu les mutations économiques contemporaines.

La Wallonie ne vous est cependant probablement pas méconnue: Simenon est un Wallon et le journal "Spirou" par exemple (ce mot veut dire "écureuil" en wallon), plusieurs auteurs célèbres de BD comme Walthéry, Comès, les éditions Casterman. Le drapeau wallon flotte dans le vieux Québec non loin de la cathédrale ou du château Frontenac.

Il y a plusieurs localités du Québec qui ont un nom wallon comme Namur, Beloeil, Waterloo (Waterloo est en Wallonie). La capitale de la Wallonie est Namur qui est jumelée à Québec et la ville peuplée est Liège.

Dans l'Encyclopaedia universalis, plusieurs pages sont consacrées à l'art Mosan qui représente un chapitre de l'histoire de l'art en Europe et six siècles de notre histoire (900-1500). Benoït Poelvoorde ou Marie Gillain sont des Wallons de même que les Frères Dardenne qui ont obtenu le Grand Prix du Festival de cannes en 99, Magritte, Delvaux. Souvent le mot "belge" ou le mot "flamand" (moins souvent) désignent des Wallons.

Nous avons été très influencés par le Québec dans les luttes autonomistes mais cette influence qui demeure est moins spectaculaire que dans les années 70.

Il y aurait beaucoup d'avantages à mieux se connaître. C'est ce que je dis à tous les Québécois que je rencontre. Je suis allé pour la première fois au Québec l'an passé mais je ne me contenterai pas de ce seul voyage.

Je fais en sorte que dans la revue que je dirige, il y ait un article sur le Québec chaque fois.

La première ville de Wallonie à l'est de Paris (Mons) est à 1h18 de la gare du nord par TGV. Si vous venez en France, un saut en Wallonie n'a donc rien de surhumain ni de trop cher (70 € aller et retour).

Très intéressant. C'est vrai que j'ai entendu Simenon et je lis les recueil du journal Spirou (il y a je ne sais combien de journaux Spirou réunis dans un album) et je connais les éditions Casterman (Tintin, d'ailleurs désolé d'apprendre ce que tu as dit par rapport à lui). Ou la ligne est plus brouillé c'est Wallon et Belgique. Mais à ce que je vois d'après mes petites recherches sur le oueb, c'est que la wallonie est la partie sud de la Belgique?!

La prochaine fois que je vais à Québec, je tenterai de trouver le drapeau Wallon!

Tintin est utilisé commme cela mais il n'en peut rien!

Le journal La Presse a un jour très bien parlé de la Wallonie en termes très concis et précis:

Situons, d'abord, les lieux: la Belgique se positionne commodément entre la France, le Grand-Duché de Luxembourg, l'Allemagne et les Pays-Bas, avec quelques dizaines de kilomètres de côte sur la mer du Nord. Il faut, ensuite, expliquer, un peu, pour s'y retrouver dans ce pays deux fois plus petit que le Nouveau-Brunswick, trois fois séparé en régions et en communautés, 10 fois divisé en provinces et 589 fois fractionné en autant de communes.
Nous nous trouvons dans la partie sud de la Belgique. En Wallonie, l'une des trois régions du pays avec la Flandre et Bruxelles-Capitale. Les différences? La région flamande occupe la partie nord du pays, c'est le plat pays chanté par Jacques Brel et habité par 58% des quelque 10 millions de Belges, où la langue officielle est le néerlandais. Bruxelles-Capitale, c'est la capitale de la Belgique, celle de la Flandre, le siège de l'Union européenne et de la Communauté économique européenne (CEE) et, aussi, la ville du Parlement européen: moins de 10% de la population belge y vit, officiellement, en français et en néerlandais, même si 85% des Bruxellois sont francophones: toute l'agglomération urbaine et bureaucrate est enclavée dans le territoire flamand. La région wallonne s'étend dans la partie sud, accidentée et vallonnée: elle couvre plus de 50% de la superficie du pays, mais elle ne représente que 32% de l'ensemble démographique belge. [La Presse, Montréal, 27/7/2002]


Voilà, tout est vraiment bien dit autant qu'on peut le faire en quelques lignes et de manière à briser les clichés que l'on a sur la Belgique.


Une belle photo du site dans lequel s'installent peu à peu les bâtiments de la puissance publique wallonne à Namur (le Parlement laisse deux traînées roses dans la Meuse, la rivère qui vient s'y jeter est la Sambre):

http://users.skynet.be/cybershot/panorama06.htm

Fontaine a écrit:

En dépit de cela, la Wallonie et la Flandre ne sont pas nécessairement connues pour l'étendue de leurs autonomies. On ne les "voit" pas ou mal. On voit mieux l'Écosse, la Catalogne, le Québec

Les européens connaissent autant le pays basque, la sicile, la catalogne, l'écosse que la flandre et la wallonie, peut être mêm plus parce qu'aucun peuple en europe n'a jamais été aussi proche du divorce que le sont les wallons et les flamands!

La belgique est depuis longtemps déjà au bord de la secession, reste à voir qui aura l'audace de faire le pas vers l'indépendance...

Très beau texte de LaPresse. Ça doit être en quelque part frustrant de voir qu'il y a "2" langues officielles alors que 85% des gens sont francophones... Ça doit être parce que vous être près des autres pays... À moins que ça rajoute beaucoup à la politique d'Avoir le néerlandais comme 2e langues...


Mais cette situation entre flamands et wallons, n'est-elle pas parfois violente? Ou bien tout le monde sait de quoi il en retourne mais personne veut faire les premiers pas?

La situation chez nous est étrange. Par exemple, à cause de certains articles unitaristes belges publiés dans "le Monde" j'ai envie de proposer à un ami flamand autonomiste, d'écrire ensemble un texte car nous nous entendons bien. Et je suis sûr que nous trouverons un texte commun.

La situation, sur le plan de l'aspiration des peuples est comparable au Québec mais le fait est que chez nous, la Flandre et la Wallonie peuvent s'envisager sans la Belgique et elles le font avec peut-être plus d'intensité en Flandre mais ce n'est même pas si certain que cela.

Précisément, le bilinguisme à Bruxelles est une condition de l'entente avecla Flandre. En fait Bruxelles est même encore plus francophone (90% au bas mot), mais les Flamands y défendent leur langue comme les Québécois à Montréal.

J'ai de la sympathie pour ce combat flamand, surtout depuis qu'uen amie flamande me fit remarquer à un colloque de speuples de langue française à Liège que les Québécois ont le même combat que les Flamands.

Je crois que nous finirons bien par nous entendre avec les Flamands pour mettre fin à l'État belge, mais je pense que c'est avec eux qu'il faut le faire, ce qui évidemment n'est pas possible au canda entre les deux peuples, on sait pourquoi...

fontaine a écrit:

Je crois que nous finirons bien par nous entendre avec les Flamands pour mettre fin à l'État belge, mais je pense que c'est avec eux qu'il faut le faire, ce qui évidemment n'est pas possible au canda entre les deux peuples, on sait pourquoi...

Comme chez-vous avec les Wallons et Flamands il y aura aussi terrain d'entente ici,il y a un déjà un début de compréhension mutuelle entre les deux peuples fondateurs.Sur le désiquilibre fiscal principalement entre l'état central et les provinces.Gilles Duceppe pendant la campagne fédérale a reçu de nombreux commentaires positifs de la part du ROC(Rest of Canada).

Je crois qu'au final il y a aura aussi entente à l'amiable avec l'autre peuple fondateur,mais elle ne viendra qu'après une certaine rupture.Enfin,c'est la prétention souverainiste.Ceci dit je respecte ceux qui cherchent à améliorer nos relations dans le cadre actuel.

Ennemi et envahisseur hier,adversaire politique et co-locataire aujourdh'ui,ami et voisin conservant de nombreux liens demain.