Des nouvelles de l'Acadie, des Acadiens...

Bon... les "Chroniques du Monde" ont recommencé à paraître sur le site de l'"Acadie Nouvelle"... (cela faisait relâche en été).

je m'en ennuyais....

voir une de ces chroniques, très bien écrite, sur la langue "chiac" en Acadie.

En passant, concernant cette langue régionale en Acadie, selon moi, elle est autant justifiée que la langue cadienne de Louisiane, même pour ceux qui la parlent de façon la plus mêlée avec du créole et de l'anglais. Les gens, entre eux, parlent cette langue, et se reconnaissent avec cette langue. ET tant que ces gens parlent AU MOINS CETTE LANGUE, ils ne parlent pas complètement la langue anglaise.

Mais c'est sûr qu'en sortant de leur milieu, et en se retrouvant seul dans un autre milieu francophone, ils ne peuvent pas autant utiliser certains mots de leur propre langue. Quoique, encore là, cela dépend des régions qu'ils visitent... comme les Cadiens de la Louisiane sont très bien compris au Québec, avec leur langue qui contient encore des mots français d'une époque moins récente... on se comprend entre FRANCOS DES AMÉRIQUES....

http://www.capacadie.com/chroniquedumonde/2008/9/19/Leloge_du_591.cfm

pour la liste des autres "Chroniques du Monde", des textes toujours très très intéressants: juste sur la droite de l'écran, vous avez la liste des gens qui écrivent BÉNÉVOLEMENT des textes sur "l'Acadie Nouvelle"..
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Le groupe "Ode à l'Acadie", en spectacles en France, pendant la période des Fêtes:

http://www.tourmagazine.fr/Futuroscope-un-noel-aux-couleurs-du-Canada_a7852.html


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VIVE L'ACADIE!!!

voir le texte suivant:

http://www.acadienouvelle.com/AcadieNouvelle/2008/11/5/Quand_lAcadie_347.cfm

TITRE: QUAND L'ACADIE PREND SA PLACE....
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ACADIE NOUVELLE -- Mercredi, le 5 novembre 2008 -- Par: Gaétan Chiasson

Le 15 août dernier, à Miramichi, dans le berceau du défunt parti antifrancophone COR, des Acadiens ont chanté à s'en époumoner leur hymne national avec, au beau milieu de ce joyeux groupe, le maire Gerry Cormier, un Acadien pure laine. Tout autour, dans des commerces tenus par des anglophones, des drapeaux acadiens tapissaient les vitrines. Une scène impensable, il y a quelques années à peine.

Nous assistons à l'émergence d'une nouvelle solidarité acadienne dans les grands centres anglophones de la province. De plus en plus de francophones de Saint-Jean, de Miramichi et de Fredericton affichent maintenant leur fierté sans aucune pudeur et se mobilisent pour faire avancer leurs causes à l'extérieur des murs des centres communautaires et scolaires.

L'Acadie revendicatrice a étendu ses bras jusque dans les plates-bandes de ceux qui, hier encore, nous toléraient à peine. Il faut dire qu'en général, les anglophones ne nous regardent plus de la même façon. Ils sont plus conscients de l'importante contribution des francophones à la vie communautaire et économique.

Le printemps dernier, des parents anglophones munis de drapeaux acadiens et habillés aux couleurs du pays d'Évangéline ont participé à un tintamarre pour sauvegarder leur programme d'immersion. C'était le monde à l'envers. Ce dossier, qui a fait couler beaucoup d'encre, a permis de mesurer l'intérêt grandissant que porte la majorité anglophone au bilinguisme.

Tout n'est pas parfait, bien sûr. Comme le disait récemment le maire de Miramichi, il y a encore des poches de résistance. Il suffit de suivre les débats entourant la réforme du système de santé dans les journaux du groupe Irving pour se rendre compte qu'il y en a encore qui trouvent les Acadiens bien gentils quand ils ne font pas trop de bruits, mais changent de ton lorsque nous voulons obtenir ce qui nous apparaît comme notre dû.

Dans chaque région à majorité anglophone, il faut être tenace pour faire avancer nos dossiers. Il faut être persévérant pour obtenir les services et les infrastructures qui assureront la vitalité de la communauté francophone à long terme. Mais les progrès sont réels.

À Miramichi, il y a un mois, la radio MirAcadie a lancé sa programmation officielle et a dévoilé son équipe d'animateurs, qui sont logés dans un studio équipé à la fine pointe de la technologie. C'était un grand jour. Une radio communautaire, la preuve en est faite depuis longtemps, est un formidable outil de rassemblement, de promotion et de développement. Prochains objectifs: un foyer de soins pour les aînés francophones, plus de soins de santé en français et une plus grande francisation des commerces.

À Fredericton aussi, les choses bougent. Les francophones sont devenus des joueurs importants dans les dossiers municipaux. Leur quartier général, le Centre communautaire Sainte-Anne, le premier du genre au pays, célèbre son 30e anniversaire cette année. Déjà bien pourvu, de nouveaux services s'y sont ajoutés: un centre de santé communautaire, une maison des jeunes, un café-bistro et une salle du patrimoine.

Les francophones de Saint-Jean poursuivent également sur leur lancée avec l'ouverture récente d'un centre de santé communautaire. Ils ont un nouveau cheval de bataille: une école francophone dans le secteur de la Vallée de Kennebecasis. Et ils viennent d'obtenir, pour la deuxième fois, l'organisation de la Finale des Jeux de l'Acadie. Ils accueilleront la jeunesse acadienne en 2010.

Pendant trop longtemps, de nombreux exilés acadiens, en provenance du Nord de la province surtout, sont allés se fondre dans la masse anglophone des grands centres, qui agissaient alors comme des entonnoirs démographiques d'où leurs enfants et petits-enfants ressortaient assimilés. Les plus tenaces vivaient leur acadianité en vase clos.

Aujourd'hui, les membres de ces communautés francophones sont parmi les plus résilients d'entre nous. Ils occupent une place importante dans l'Acadie moderne, celle qui est perpétuellement en mouvance et s'aventure dans de nouvelles avenues.

Commentaires:
gaetan.chiasson@acadienouvelle.com

FIN DU TEXTE

Commentaires:

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En Acadie, on donne la PLACE D'HONNEUR à des mots français utilisés dans le passé....

voir le vidéo:
http://www.radio-canada.ca/Medianet/2008/RDI2/RDIEnDirect200812191030_3.asx

COPIE DU TEXTE:

Renaissance du vieux français

Mise à jour le vendredi 19 décembre 2008, 15 h 25 .

Des élèves de l'école polyvalente Clément-Cormier, à Bouctouche au Nouveau-Brunswick, font revivre d'anciens mots français et des expressions acadiennes.

L'école est décorée ces jours-ci d'oeuvres représentant des « bébelles », des « bibittes » et des « lignes à hardes », des expressions populaires remises en valeur.

« Mme Andréa avait parlé de vieux mots acadiens comme quoi il ne faudrait pas perdre ça. Donc, on a décidé de faire un concours avec ces mots là. Chaque classe devait piger un vieux mot acadien et devait décorer la porte avec ce mot-là. C'est le temps des fêtes. Donc, on décore en même temps », explique Isabelle Savoie, enseignante de français à l'école Clément-Cormier.

L'idée vient d'Andréa LeBlanc, qui se passionne pour l'histoire acadienne et qui voulait voir renaître la tradition des lignes à hardes, c'est-à-dire des cordes à linge.

« Il faut être fier d'être Acadien. C'est notre temps. Longtemps passé, les nouvelles étaient dites d'une ligne à hardes à l'autre. Les femmes allions accrocher leurs hardes et disions des nouvelles », affirme Andréa LeBlanc.

Les élèves ont relevé le défi. Toutes les portes sont décorées. Cette activité a surtout stimulé la fierté des jeunes pour leur culture. « Ce n'est pas le français que les enseignants veulent qu'on parle, mais pour moi, c'est notre fierté, notre parlé », a indiqué une élève.

Andréa Léger explique que le message dépasse l'école. Elle invite toute la jeunesse à visiter les personnes âgées pour découvrir cet héritage culturel.

FIN DU TEXTE


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C'est tigidou!

Un jour de hockey Acadien, membre de l'équipe de hockey OCÉANIC de Rimouski (dans le bas du fleuve, avant la Gaspésie, au Québec), est un des rares francophones à avoir été sélectionné sur l'équipe nationale du Canada pour faire partie du tournoi de hockey, contre d'autres pays
----note: certains ont parlé de francophobie, parce qu'il y a très très peu de francophones qui ont été sélectionnés pour faire partie de l'équipe du Canada.

Mais un dénommé Cormier, natif de l'Acadie, fait partie de l'équipe du Canada:

http://www.lavantage.qc.ca/200901023711/oceanic/que_cormier_laccorche_a_son_cou_cette_medaille_dor.html

COPIE DU TEXTE:

TITRE DU TEXTE: Que Cormier l’accroche à son cou, cette médaille d’or

Par Réal-Jean Couture, Journal "L'Avantage" de Rimouski, 2 janvier 2009, 22h35

L’entraîneur chef de l’Océanic, Clément Jodoin, ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son attaquant, Patrice Cormier, le # 28 d’Équipe Canada Junior qui jouera la demi finale du Championnat du monde à Ottawa, samedi soir contre un adversaire encore inconnu au moment d’écrire ces lignes – Russie ou République Tchèque.

‘Nous sommes bien contents pour lui’ indique Jodoin, avant de sauter sur la glace avec ses joueurs en préparation pour le match de samedi soir contre Chicoutimi (16 heures). ‘Nous lui avons acheminé un petit mot. Je suis content pour le kid. Je pense qu’il le mérite bien’ ajoute Jodoin.

D’ailleurs, dans le message qui a été acheminé à Ottawa, les intentions sont fort claires. ‘Tant qu’à être là, accroche donc cette médaille d’or à ton cou!’

Analysant la présence de Cormier au Championnat, il note que Cormier est de plus en plus utilisé, et ‘veut, veut pas, c’est un gars qui passe la gratte, et il a le talent au travers beaucoup de joueurs de talent et cela en prend avec un caractère défensif et c,est ce qu’il fait très bien dans son rôle.’

Les responsabilités ont été accrues contre les Etats-Unis où il a été sur la glace pour ouvrir le match et pour le fermer. Il a de plus 5 tirs au but sans compter les nombreuses mises en échec, sa marque de commerce au sein de ECJ. ‘C’est un joueur complet dans son domaine’ insiste Jodoin.

De plus, il est sous les feux de la rampe, faisant partie quasi d’office de personne ressource pour les entrevues avec les médias nationaux, lui qui est un des rares francophones dans l’équipe et possède un accent qui séduit (acadien). ‘C’est un joueur qui gagne les mises en jeu, qui assure une présence. Il a un ‘aura’. Il assume cette présence et quand tu as une présence, ça compte pour beaucoup.’

Quel bagage il ramènera à sa formation, en milieu de la semaine prochaine. ‘Très beau bagage qui va nous aider pour la 2e moitié de saison.’

FIN DU TEXTE RECOPIÉ

BRAVO pour Patrice Cormier!




voir des textes sur le racisme pratiqué contre les joueurs de hockey francophones:
http://cyberpresse.workopolis.com/sports/hockey/200812/16/01-810810-deplorable-affirme-courteau.php

EXTRAIT:

Courteau précise même que si Benoit Groulx avait été l'entraîneur-chef d'Équipe Canada, les joueurs québécois auraient reçu plus d'invitations.

«Lorsque vient le temps du repêchage de la LNH, les principaux conseillers des équipes de la LNH proviennent de l'Ouest et de l'Ontario. C'est une grande partie de l'explication.»

FIN DES EXTRAITS
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Un celèbre Cormier, Inspecteur de l'Education est à l'origine des écoles Francophones en Acadie et de la dualité Ecoles Françaises et ecoles Anglaises, alors qu'avant 1970 une seule inspection Anglophone existait.

Vive les Cormier!

Toujours le même débat sur la protection de la langue française... du côté de l'Acadie

http://www.acadienouvelle.com:80/AcadieNouvelle/2009/1/3/Un_sommet_441.cfm

EXTRAITS:

Un sommet sur la langue

Mise à jour le samedi 03 janvier 2009 -- Par: Gaétan Chiasson -- l'Acadie NOUVELLES ---

Les droits linguistiques ont fait jaser au Nouveau-Brunswick en 2008, une année marquée par un gain important et le durcissement des relations entre le gouvernement et les représentants de la société civile acadienne.

Dans un jugement unanime qui fera date, la Cour suprême a obligé la GRC à offrir des services dans les deux langues officielles sur tout le territoire néo-brunswickois, reconnaissant ainsi le devoir des gouvernements d'offrir des services bilingues partout et en tout temps. C'est l'heureux aboutissement d'un combat qui aura duré plus de huit ans.

De la patience, il en faudra encore. La prochaine grande bataille juridique, pour la sauvegarde et l'avancement de nos droits linguistiques, se prépare déjà. Les principaux adversaires sont déjà connus et les deux camps sont à peaufiner leur stratégie. L'automne prochain, si tout se déroule comme prévu, le comité Égalité en français au N.-B. et le gouvernement provincial s'affronteront en Cour du Banc de la Reine.

À l'enjeu: l'abrogation de la réforme de la santé du ministre Michael Murphy qui a fait passer de huit à deux le nombre de régies régionales, éliminant du même coup la seule régie officiellement francophone, celle de Beauséjour.

Cette cause revêt une grande importance, et pas seulement pour ceux qui fréquentent les établissements hospitaliers du Sud-Est. Ce sera la première fois que les juristes mettront à l'épreuve la Loi 88 sur l'égalité des communautés linguistiques. Nous pourrons enfin mesurer sa véritable utilité. Une victoire, et elle semble à la portée, pourrait nous conduire jusqu'à la dualité dans la gestion des services de santé. Rien de moins. Mais cette victoire n'est pas pour demain puisque la Cour suprême sera probablement appelée à trancher cet autre différend.

Les réformes mises de l'avant par les libéraux, en santé et en éducation postsecondaire, et le peu de cas qu'elles font des droits linguistiques ont jeté un froid sur les relations entre le gouvernement et les intervenants de la communauté acadienne.

Des voix se sont élevées pour protéger nos acquis. Et pas n'importe quelles. Me Michel Doucet s'est fait un devoir de rappeler au gouvernement ses obligations, et Michel Bastarache, ancien juge à la Cour suprême, s'est réinvité dans les débats linguistiques touchant sa communauté. La Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick, revivifiée par l'arrivée à la présidence de Jean-Marie Nadeau, est passée en mode action

FIN DES EXTRAITS
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Les dernières nouvelles de Patrice Cormier, hockeyeur pour Équipe Canada, lors du tournoi de hockey Junior, à la ville d'Ottawa: c'est l'équipe du Canada qui a gagné!

http://www.acadienouvelle.com/acadienouvelle/2009/1/6/Lor_pour_le_543.cfm


EXTRAITS:


L’or pour le Canada et Patrice Cormier!

Mise à jour le mardi 06 janvier 2009 -- par l'Acadie Nouvelle


La Presse Canadienne: Tom Hanson

OTTAWA-Patrice Cormier est devenu, hier, le troisième Acadien à remporter une médaille d'or au Championnat mondial de hockey junior, quand le Canada a vaincu la Suède 5 à 1, en finale du tournoi.

Dans le grand livre des records du hockey acadien, Cormier rejoint Scott Pellerin et Luc Bourdon à titre de médaillés d'or du Mondial des moins de 20 ans. Pour le Canada, il s'agit d'une cinquième médaille d'or consécutive, ce qui égale un record de l'événement.

Interrogé par le Réseau des sports immédiatement après la rencontre, Cormier semblait flotter sur un nuage.

«C'est quelque chose que je n'oublierai jamais, a-t-il indiqué. Les gars ont vraiment travaillé fort et sont demeurés dans le système de jeu.» Avant de rejoindre ses coéquipiers qui festoyaient, l'Acadien a lancé qu'il «pensait très fort aux gens de Cap-Pelé».

À l'attaque! Le Canada a pris les devants dès la première minute de jeu. Alors qu'un joueur suédois se trouvait au cachot, P.K. Subban a profité d'une mêlée devant le filet pour inscrire son troisième du tournoi.

Les porte-couleurs de l'unifolié ont poursuivi sur leur lancée, prenant le filet de Jacob Markstrom d'assaut. Le portier suédois a été très solide, bloquant une demi-douzaine d'attaques canadiennes sérieuses.

FIN DE L'EXTRAIT

Commentaire: Tant mieux pour Patrice Cormier et les Acadiens!!
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Le Nouveau-Brunswick signe une entente avec Microsoft:

http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2009/01/20090122-163938.html


COPIE:


Éducation : Le Nouveau-Brunswick et Microsoft Canada entrent en partenariat

par "La Presse Canadienne" -- 22 janvier 2009

FREDERICTON - Le Nouveau-Brunswick a signé un partenariat avec Microsoft Canada dans l'objectif de faire entrer plus d'innovation dans les salles de classes.

En devenant la première province du Canada à signer une entente de cette nature, le premier ministre, Shawn Graham, espère positionner sa province à l'avant-garde de la technologie.

Pour le ministre de l'Éducation, Kelly Lamrock, ce partenariat devrait permettre aux enseignants de présenter des projets interactifs et innovateurs.

Le programme de Partenariat d'apprentissage relie les éducateurs à un réseau d'écoles innovatrices, une communauté en ligne, des outils de perfectionnement professionnel, un portail Web direct où partager des méthodes éducatives et donne accès à de nouveaux outils pour enrichir les projets dans les classes.

Pour le ministère de l'Éducation, la prochaine étape sera d'élaborer un concept de zone d'apprentissage innovatrice dans les districts scolaires.

FIN DU TEXTE RECOPIÉ


Commentaires: en espérant que Microsoft puisse faire expérimenter, aussi, ses logiciels en langue française....
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L'Acadie perd un de ses plus illustres défenseurs....

http://letoileshediac.jminforme.ca/article/569163

Vraiment dommage....

J'espère, au moins, qu'il y ait un parc, un immeuble ou autre
qui soit nommé en son honneur, dans les prochains mois.

ET lors du Congrès Mondial Acadien, ---je ne sais pas si c'est déjà prévu--- ce serait très bien qu'il y ait une cérémonie spéciale pour faire de telles nominations, en l'honneur de gens disparus...., grands défenseurs de l'Acadie....
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Et Mme Antonine Maillet, qui sera vedette d'un "Bien-cuit"....

http://letoilekent.jminforme.ca/article/569124

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La région de "Grand-Pré", en Nouvelle-Écosse:

PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO ??

http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2009/02/16/004-NE-grand-pre-unesco.shtml




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Je suis ACADIEN:

http://pages.videotron.com/jgaudet/unacadien.htm

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Le Nouveau-Brunswick invite les Québécois à y passer l'été:

http://www.journalmetro.com/linfo/article/217903--le-nouveau-brunswick-fait-du-charme-aux-quebecois-pour-l-ete-prochain

COPIE:

TITRE: Le Nouveau-Brunswick fait du charme aux Québécois pour l'été prochain

23 avril 2009 15:36

QUÉBEC - Le Nouveau-Brunswick tente de convaincre les Québécois de passer leur vacances dans cette province des Maritimes cet été.

Une délégation de la province se trouve à Québec, cette semaine, pour faire la promotion de cette destination prisée des Québécois, mais surtout pour les inviter au Congrès mondial acadien 2009 qui se tiendra dans la péninsule acadienne en août.

La province vante une fois de plus ses plages d'eau chaude, mais aussi ses paysages et son offre de différentes activités telles les excursions de pêche.

Au mois d'août, le Congrès mondial acadien occupera toute la place. Durant 17 jours, dans plus de 60 communautés hôtesses de la péninsule acadienne, le Nouveau-Brunswick attend 350 000 personnes venant principalement de l'Ile-du-Prince-Edouard, de la Nouvelle-Ecosse, du Nouveau-Brunswick, du Québec, de la Louisiane et de l'Europe.

Le congrès sera l'occasion de rappeler les conflits entre la France et l'Angleterre qui ont forcé les Acadiens à courir les Amériques à la recherche d'une terre où vivre en paix.

Le tourisme au Nouveau-Brunswick représente des retombées économiques de quelque 1 milliard $ et permet à plusieurs petites communautés de la province de se développer.

FIN DU TEXTE

Le site internet de "Tourisme Nouveau-Brunswick":
NOTE: le site est en français AUSSI (contrairement au site de la Colombie britannique qui est exclusivement qu'en anglais):
http://www.eauchaude.ca/

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http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/April2009/23/c4403.html

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Et le spectalce à "Le Pays de la Sagouine", à l'Île-aux-Puces, chère à Mme Antonine Maillet, sera de retour cet été...

http://www.jminforme.ca/article/640812
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Des jeux et des compétitions de "cerf-volants-sur-mer" ("kitesurf") et de planches à voile, dans un des meilleurs endroits au monde: à l'extrémité nord-est du Nouveau-Brunswick, chez les Acadiens:

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/voyages/200904/30/01-852038-archipel-acadien-vent-de-plaisir.php

COPIE:

Collaboration spéciale de Louise Bilodeau, journal "Le Soleil" (de Québec), le 02 mai 2009

TITRE DU TEXTE:
Archipel acadien: vent de plaisir


Selon certains, les îles Lamèque et Miscou seraient le meilleur endroit au Canada pour pratiquer le kitesurf et la planche à voile. Situé à la pointe nord-est du Nouveau-Brunswick, ce petit archipel baigné par la baie des Chaleurs et le golfe du Saint-Laurent voit ainsi déferler une vague de sportifs en quête de brise. Mais les beach bums ne sont pas les seuls à s'enticher du lieu autrefois occupé par les Micmacs. Les ornithologues et les mélomanes reviennent chaque été humer son parfum d'authenticité.

Éric Girard, un véliplanchiste qui a surfé sur tous les océans du monde à la recherche de sensations fortes, a craqué pour ce coin d'Acadie. En 2006, il s'installe à Petite-Lamèque et fonde le club Wind & Kite, un club-vacances où l'on vient de partout s'initier au kitesurf, ou se perfectionner, c'est selon.

Pas besoin d'être un Tarzan des mers, il suffit de savoir nager et de suivre les conseils des instructeurs formés par l'Organisation internationale de kiteboarding. Dès la première leçon, on arrive à diriger l'immense voile. Lorsqu'elle vous emporte sur les flots bleus, l'aventure a un goût de bonheur... et de sel. «Se planter» fait aussi partie du plaisir.

Depuis l'été 2008, les activités du club ? kayak, wakeboard, planche à voile ou à pagaie et vélo ? sont regroupées au Vieux Quai, une ancienne maison de pêcheur au charme fou. Éric et sa femme Claudine ont transformé une partie en gîte, l'autre en café, réputé pour ses paninis aux chanterelles ou aux pétoncles en mode slowfood. Dans l'ambiance marine du lieu, chacun vante ses exploits et partage ses découvertes. Les guides touristiques en disent peu sur les îles et les plus beaux sites ne sont pas toujours signalés.

L'accent
Un quai pittoresque accueille le retour des pêcheurs au port de Miscou. L'accent acadien ? ou les accents, car chaque village défend le sien ? contribue à l'exotisme. «C'est d'valeur que t'étions pas içitte y a une coupelle de semaines. Rgârde moâ ça!» dit Jerry Ward en nous montrant une photo du capitaine Daryl Vibert et lui ouvrant la gueule d'un requin. «On pêchait à trôle, on va dire avec 250 crocs [hameçons]. On haulait [tirait] sua corde, pi Edgar qu'y étiont sua ligne ya dit : eh! cé pésant. Y avait d'la morue pi là on a vu une queue. Ya tourné pi ya ramassé l'requin. Pas dgibé [vidé], y devions peser 400 livres.» Sur la plage, un kitsurfer avouait adopter un français international pour ses affaires surtout à l'étranger, mais «entre nu zôtes, on reprenions vite l'accent».

Inspirés par l'appel du large, nous nous embarquons sur le Nord d'Est V, greyé pour recevoir une quinzaine d'apprentis pêcheurs. Cap sur le golfe, où l'on va jigger le maquereau! En route, Michel Boudreau, le capitaine, haule une trappe où s'agitent de petits crabes. Nous tombons vite sur une crâlée (banc) de maquereaux qui se montrent très coopératifs. Sitôt les lignes à l'eau, les poissons mordent, accueillis à bord avec enthousiasme. Tous, y compris Rose-Marie, cinq ans, en remontent une bonne douzaine. Les fous de Bassan plongent en piqué autour du bateau et profitent du festin.

Le littoral acadien est un paradis pour les amateurs d'oiseaux de rivage et d'échassiers. L'Éco-parc Lamèque offre un agréable sentier qui permet de faire connaissance avec la nature environnante. Sur la passerelle en bois aménagée au-dessus d'un estuaire, le guide-interprète Roland Robichaud nous invite à utiliser son télescope. L'ornithologue passionné repère une dizaine de grands hérons, autant de pluviers argentés et le bigarré tournepierre à collier, s'appliquant consciencieusement à retourner les pierres une à une avec son bec.

Roland nous indique deux lagunes où se posent plusieurs espèces en migration. À partir du phare de Miscou, il faut marcher sur la grève vers l'ouest et passer derrière la dune au goulet du lac Frey, à pas de loup afin de ne pas effrayer les oiseaux. Ils sont là par centaines, mouettes, bécasseaux, pluviers et sternes, se mirant dans les eaux lisses. Vers l'est, l'autre lagune, Malbaie Sud, est fort prisée des naturalistes pour ses rives, en réalité des murs de tourbe. Au milieu de Miscou, le sentier d'interprétation de la tourbière, juché sur pilotis, présente cette végétation qui couvre la moitié de l'île.

Les mélomanes
Quant aux mélomanes, ils ont rendez-vous à «l'église bonbon» de Sainte-Cécile de Petite-Rivière-de-l'Île du 23 au 26 juillet pour le Festival international de musique baroque de Lamèque. Dans un élan créateur, le père d'Astous a décoré son église d'un délire pastel. Dès lors, elle est devenue l'attraction touristique locale la plus visitée après le phare de Miscou.

La palme de la plus belle plage revient sans contredit à la Grande batture, lorsque la marée basse dévoile ses rubans de sable qui s'étirent à l'infini dans la baie des Chaleurs. Lors d'une balade à vélo, je demande à Élie Dugas, un pêcheur croisé par hasard, pourquoi tous les bas de poteaux de téléphone sont peints aux couleurs de l'Acadie. «C't'un ti-gars de par icitte qui s'avions inventé une job. Dix piasses du poteau. On l'avions encouragé.» De fil en aiguille, mon fils et moi nous retrouvons sur la batture avec une pelle et un seau à pêcher des palourdes avec Élie. «T'avions-ti quèk chose pour les abrier, sinon les goélands s'en allons avec», prévient-il avec son accent craquant.

Le lendemain, Élie arrive au Vieux Quai et nous offre une belle morue joufflue. Compte tenu de l'hospitalité de la population, les festivités prévues du 7 au 23 août prochain à l'occasion du Congrès mondial acadien s'annoncent mémorables... et gourmandes.

Parmi les activités : déjeuner au homard et souper à la morue au son de la musique acadienne, fêtes de village, artisanat et art contemporain, concerts, parade de bateaux... et du kitesurf, bien sûr. La Méga fête des vents présentera le championnat canadien et les négociations vont bon train pour attirer la Coupe du monde. De quoi donner envie de jouer les beach bums cet été encore.

FIN DU TEXTE
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PLUS D'INFORMATIONS ?

Sur le site du réseau de télévision québécoise TVA, de Montréal, il y a 2 ans:
http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/enforme/16625.html

Le site internet (il y a même des emplois disponibles), des sites EN FRANÇAIS:
http://www.shippaganwindkite.com/
ou
http://www.clubwindandkite.com/

Les îles Lamèque et Miscou:
http://www.cma2009ilesacadiennes.com/ville.php?lieux=105
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Autres commentaires: Que d'images plein les yeux, et que de sons et d'accents acadiens très agréables à entendre!!!
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Un Acadien, nouveau président l'AUF (Agence Universitaire Francophone), depuis la fin de semaine:

http://www.aqui.fr:80/tempsforts/yvon-fontaine-nouveau-president-de-l-agence-universitaire-francophone,2046.html

COPIE DU TEXTE

En élisant Yvon Fontaine, recteur de l'Université de Moncton au Canada depuis 2000, à la tête de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), les 500 universités de 51 pays, représentées lundi, lors de l'assemblée générale à Bordeaux, ont envoyé un signe fort : « la francophonie doit rayonner dans les territoires où elle est la moins présente ».

Acadien, le nouveau président de l'AUF était le candidat de la « francophonie de la périphérie ». Il a été préféré aux deux autres candidats, Singaravelou, l'ancien président de l'Université Bordeaux 3 et Père René Chamussy, recteur de l'Université Saint Joseph de Beyrouth au Liban.

« C'est un événement historique. Pour la première fois, un Acadien va représenter la francophonie », s'émeut l'un de ses collègues, Benoît Bourque, directeur des relations internationales de l'Université de Moncton. « Nous ne sommes que 371 000 Acadiens francophones sur 32 millions de Canadiens », poursuit-il.

À 55 ans, Yvon Fontaine, marié, père de trois filles, prend la direction de l'une des associations les plus importantes au monde, avec un budget de 38 millions d'euros, dans un contexte relativement favorable.

Malgré la prédominance de l'anglais dans le monde, l'AUF a vu son nombre d'adhérents passer de 400 à 677 en huit ans, souligne son recteur Bernard Cerquiglini. S'il entend poursuivre cet effort, son premier objectif sera de multiplier les partenariats entre agences universitaires et regroupements universitaires tant en Europe, qu'en Asie.
Deuxième priorité : diversifier les sources de revenus. « Notre financement dépend essentiellement des Etats. La France contribue à notre budget à hauteur de 79% », rappelle Bernard Cerquiglini, recteur de l'AUF.

Un ancien gestionnaire dans le privé
Pour cela, Yves Fontaine, que son prédécesseur, le Congolais, Charles Gombé Mbalawa, définit comme un homme "rigoureux, disponible et pragmatique" , entend solliciter davantage les fondations.

Selon Benoît Bourque, un proche collaborateur, sa personnalité sera un atout pour développer l'AUF, dont il était jusque là vice-président. Professeur de droit à l'université de Moncton en 1983, puis doyen de cette faculté, avant d'être vice-recteur à l'enseignement et à la recherche en 1997, Yves Fontaine connaît parfaitement les rouages du milieu universitaire et rappelle qu'il a affiné son sens de la gestion dans le monde de l'entreprise, en travaillant trois ans, au cours des années 1990, dans de grandes sociétés d'assurance vie au Canada, dont Assomption Vie, du Nouveau Brunswick.

De nouveaux projets
Par ailleurs, cette année, Yvon Fontaine entend lancer de nombreux projets : création d'un institut de formation des cadres consacré à la gouvernance universitaire, mise sur pied de campus numériques francophones « verts » à consommation zéro d'énergie et lancement d'un Erasmus d'excellence francophone, appelé « Horizons francophones », destiné aux jeunes universitaires des pays en développement et un institut panafricain universitaire.

Décoré à plusieurs reprises
Par le passé, son travail en faveur de la cause française au Canada a été récompensé à plusieurs reprises. Il a été décoré de l'Ordre de la Pléiade en 1994 par l'Association internationale des parlementaires de langue française. Il a également reçu la croix de Chevaliers des arts et des lettres de la France en 200

FIN DU TEXTE
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N'est-ce pas le «chum» de notre canard, ce Fontaine

Sénateur a écrit:

N'est-ce pas le «chum» de notre canard, ce Fontaine

Non, ça c'est Daniel Fontaine de Saskatchewan.
http://fransasquatch.blogspot.com/

---Roy---

Daniel semble malheureusement avoir abandonné son blogue en janvier dernier et avoir généralement disparu de la carte, un peu comme notre camarade beauman avait fait, mais pour nous revenir en force! Je crois que mon tour s'en vient.

gaulois a écrit:

Daniel semble malheureusement avoir abandonné son blogue en janvier dernier et avoir généralement disparu de la carte, un peu comme notre camarade beauman avait fait, mais pour nous revenir en force! Je crois que mon tour s'en vient.

Lacheux!

Ce n'est pas ce Fontaine dont je faisais allusion mais bien le Fontaine de l'Université de Moncton qui vous avais «interpelé» lorsque consultant dans l'Ouest.

L'Histoire des Acadiens qui ont francisé.... la FRANCE...

par Michel Lapierre, collaborateur au journal "Le Devoir",
page F-7 de l'édition de samedi le 30 mai 2009

http://www.ledevoir.com/2009/05/30/252761.html

COPIE:

À la suite de leur déportation par les autorités anglaises à partir de 1755, trois mille Acadiens trouvent refuge en France, certains pour un temps, d'autres pour toujours. Dans un pays qui n'a pas encore connu l'uniformisation linguistique que la Révolution va entraîner, ils sont un phénomène: ils parlent tous français! Malgré eux, ces pauvres exclus d'Amérique francisent un peu la France: le monde à l'envers, quoi!

C'est le trait le plus saisissant du livre Les Réfugiés acadiens en France, de l'historien français Jean-François Mouhot, qui s'interroge sur le succès de la réintégration des déportés dans la mère patrie entre 1758 et 1785. Comme les Canadiens de la vallée du Saint-Laurent, les Acadiens du littoral atlantique, venus de plusieurs régions de France, avaient remplacé l'usage des patois par celui d'un parler populaire de type parisien.

Le changement s'était fait par la force des choses et la présence, parmi les colons, de gens qui parlaient déjà une langue semblable à celle des élites. En Bretagne et dans le Poitou, l'usage du français donnait du prestige aux réfugiés qui, selon l'administration royale et les grands propriétaires terriens, les rendaient avantageusement comparables aux paysans locaux.

Mouhot précise que, pour les Acadiens, il s'agit là d'un «signe distinctif valorisé à une époque où les deux tiers des Français parlent tous les jours autre chose que le français». Mais cette francité exemplaire, jointe à une américanité indéniable, fait-elle des Acadiens un «peuple», une «nation» ou encore un «corps de nation», pour employer les trois termes par lesquels ils se désignent parfois dans des textes de l'époque? L'historien doute que les réfugiés forment une communauté distincte des Français.

Un bémol
En ce qui concerne l'animosité des populations locales que les Acadiens ont pu susciter, Mouhot considère qu'elle serait la conséquence de difficultés matérielles plutôt que de différences culturelles. Selon lui, le départ pour la Louisiane en 1785 d'un grand nombre de réfugiés, désireux de retourner en Amérique du Nord, «semble en grande partie fortuit».

Bien qu'il s'appuie sur une riche documentation et sache exploiter avec finesse et discernement des sources qui renouvellent nos connaissances du sujet, l'historien français néglige d'insérer l'attitude des Acadiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle dans l'histoire d'une mentalité spécifique, évolution longue de 400 ans. Si accidentel qu'il parût entre 1758 et 1785, l'usage des mots «peuple» ou «nation», lorsqu'on le situe dans un contexte acadien plus vaste dans le temps, acquiert aujourd'hui énormément de sens.

Comme les Canadiens du XVIIIe siècle, ancêtres des Québécois, les Acadiens de la même époque avaient déjà la conscience d'appartenir au Nouveau Monde. La France n'était plus leur pays, l'Europe n'était plus leur continent. Ce que l'histoire ne cessera de confirmer.

***

LES RÉFUGIÉS ACADIENS EN FRANCE

Jean-François Mouhot

Septentrion

Québec, 2009, 456 pages

FIN DU TEXTE

Le livre, sur le site internet de "Septentrion":
http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/livre.asp?id=2510

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La SNA vient de tenir son assemblée générale annuelle:

http://www.journalmetro.com/linfo/article/241467--la-perennite-du-peuple-acadien-l-un-des-themes-abordes-lors-de-l-assemblee-generale-de-la-societe-nationale-de-l-acadie

La SNA:
http://snacadie.org/content/view/430/234/

Les Amitiés Acadiennes:
http://www.lesamitiesacadiennes.org/
(NOTE: il y a quelques corrections historiques à leur faire faire, et je laisse le soin à quelqu'un d'autre, de plus spécialiste que moi, pour leur demander de faire les changements).


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ça bouge en Acadie du Nouveau Brunswick!!!
les municipalités du nord du Nouveau-Brunswick pressent le
gouvernement provincial de donner suite le plus tôt possible au rapport
Finn sur l'avenir de la gouvernance locale. Elles se disent prêtes à
passer aux étapes menant à d'éventuels regroupements.

Plus de 80 leaders municipaux du nord de la province ont pris part à un Forum sur la gouvernance locale, hier, à Edmundston.
Le rapport Finn recommande la création d'une cinquantaine de
«supermunicipalités» qui auraient un minimum de 4000 habitants et une
assiette financière d'au moins 200 millions $.
Le gouvernement Graham a mis le rapport sur une tablette, quelques
jours après son dévoilement, parce qu'il impliquait des investissements
de plus de 80 millions $.
Le président de l'Association francophone des municipalités du
Nouveau-Brunswick (AFMNB), Jean-Paul Savoie, soutient qu'il est temps
de passer à la prochaine étape.
«Nous voulons que le gouvernement agisse dès maintenant. Nous
attendons une réponse de sa part et qu'il fasse un suivi. Il doit
mettre en place des stratégies d'action pour amorcer le processus et
pour enclencher les recommandations du rapport», a dit celui qui est
aussi maire du village de Kedgwick.
Selon lui, il reste encore des précisions à obtenir sur des sujets
comme la péréquation ou encore les transferts au niveau des routes.
M. Savoie est d'avis que des changements importants sont nécessaires
dans la gouvernance locale dans la province. Il a qualifié cette
réforme d'aussi importante que celle du programme Chances égales pour
tous, du gouvernement de Louis J. Robichaud dans les années 1970.
«Le rapport Finn donne un bon coup de balai. Il remet la démocratie
au cœur de la réforme. Il vise à renforcer le premier ordre de
gouvernement, celui qui est le plus près des citoyens. Il permettra aux
municipalités de mieux s'outiller pour assurer notre développement», a
continué M. Savoie.
Selon lui, le consensus est que la réforme a du potentiel et que le
statu quo est inacceptable. C'est pour cette raison que l'AFMNB
s'engagera à faire progresser le dossier, a-t-il mentionné.
«J'espère que la réflexion d'aujourd'hui est le début de résultats concrets futurs», a-t-il souhaité.
M. Savoie croit que chaque région doit y aller à son rythme et que
la province ne doit pas amorcer des processus de regroupements partout
en province en même temps.
Il ne cache pas que des citoyens des plus petites localités seront réticents à effectuer une amalgamation avec les plus grosses.
«Les colportages sont souvent source de panique. Mais lorsque les
gens seront bien informés, c'est le bon sens qui prédominera. Il faudra
avoir de vrais chiffres et de véritables propositions sur la table. Des
incitatifs devront être mis en place pour favoriser le processus», a
poursuivi M. Savoie.
En bref... Au Nouveau-Brunswick, il existe 101 municipalités, 267 districts de services locaux et trois communautés rurales...





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Seront-ils prêt a payer le niveau de taxe qui s'y rattache ??????