Sans aucunement vouloir justifier la bavure du "baudé seurche" commise sur un représentant officiel de la grande francophonie, le Canard s'interroge sur la pertinence du groupe qui se rencontrait à Saint-Boniface pour se préoccuper des droits de groupes vulnérables (tels que les femmes et les enfants). Combien de femmes venant de ces régions en détresse ont-elles participées à ce sommet? Se serait-on objecté avec autant de vigueur au "beaudé seurche" si une femme avait été sujette à cette fouille? Comment est-ce que la violence subie par cet officiel durant cet incident se compare-t-elle au vécu quotidien des groupes vulnérables qu'on prétend venir défendre? Cette rencontre était-elle après tout un autre "jonquette" pour l'Elite habituelle?
Les Nations Unies devraient être l'endroit pour la défense des droits des groupes vulnérables. Amoindrit-on ainsi leur rôle? Rappelons que les Premières Nations ont commencé à militer auprès des Nations Unies en matière de génocide et que les Américains ne reconnaissent pas adéquatement le rôle des Nations Unies. Hypocrisie? Peut-être que le grouvernement Harper deviendrait plus motivé en matière de francophonie hors-Québec si cette francophonie se préoccupait davatange de notre disparition graduelle en situation minoritaire? Rappelons le livre de Michael Mare "The road to hell" en matière d'aide au développement. Rappelons aussi les activités de PGF Consultants avec l'ACDI ainsi qu'Option-Canada.
La déclaration de Saint-Boniface bénéficierait d'un: "Tinque glaubelai aine acte leaucalai" en matière de détresse... Con excuse mon septicisme.