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| | Afrique & AFRICOM | |
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AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Afrique & AFRICOM Lun 03 Sep 2007, 21:46 | |
| L'Afrique et le "projet" AFRICOM. Le sujet est digne d’intérêt même s'il est véritablement complexe. Quelques courts textes d'introduction. Si vous en connaissez d'autres plus étoffés, vos suggestions seront bien sûre les bienvenues. On débute avec un petit retour arrière avec un billet de feu René Mailhot : - Citation :
- 15 février 2007
Washington redécouvre l'Afrique
Après avoir délaissé stratégiquement l’Afrique après la période de la guerre froide, au début des années 90, les États-Unis y reviennent en force. Durant la guerre froide, on y était pour contrer l’impérialisme soviétique sur ce continent. On y retourne cette fois pour combattre Al-Qaida et le terrorisme international. Le nouveau secrétaire à la Défense, Robert Gates, vient d’annoncer la création d’un « commandement militaire pour l’Afrique » (Africom). Ce commandement sera chargé de développer la coopération militaire avec les pays africains et d'entraîner leurs armées. La nouvelle grande guerre « contre la terreur », a expliqué Robert Gates, exige de repenser la géographie militaire américaine. On redoute que d’immenses territoires sous-gouvernés - la Somalie est un bon exemple - deviennent des sanctuaires pour Al-Qaïda. Le Pentagone replace donc l’Afrique sur ses cartes et d’ici la fin de 2008, le vaste continent africain sera parsemé de bases militaires ici et là. Il y a une autre bonne raison qui pousse l’administration Bush à s’intéresser et à consolider sa présence en Afrique: le pétrole. Les pétrolières américaines sont déjà installées dans des pays comme le Tchad, le Nigeria, la Guinée équatoriale, le Gabon ou l’Angola. Le pétrole africain compte aujourd’hui pour quelque 15 % des importations américaines. On veut porter ce pourcentage à 25 % en 2015. Mais la conjoncture a beaucoup changé ces dernières années. Les États-Unis sont confrontés à des pays comme l’Inde et la Chine, assoiffés de pétrole pour soutenir leur vigoureuse croissance économique et qui sont prêts à livrer une compétition féroce pour s’approvisionner en or noir. Le président chinois, Hu Jintao, vient de terminer sa troisième grande tournée de l’Afrique en moins de deux ans. Délaissé par la mondialisation, incapable de s’intégrer dans le commerce international, le continent africain redevient donc un objet de convoitise par les grands de ce monde.
Il faut espérer que les dirigeants africains, forts de la triste histoire d’exploitation éhontée de la période coloniale, n’accepteront pas de brader leur or noir pour un plat de lentilles. Un article récent : AFRIQUE • Johannesbourg dit non à l'Africom Extrait: - Citation :
- Les ministres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) présentent un front uni contre le projet de base militaire américaine. Les Etats-Unis ne doivent pas parvenir à installer leur centre de commandement, Africom, où que ce soit sur le continent.
Un texte intéressant: Le regain d’intérêt américain pour l’Afrique : quelle conséquences militaires et stratégiques? Sur wikipédia, en français et en anglais. AF
Dernière édition par le Mer 17 Oct 2007, 20:31, édité 1 fois | |
| | | francoquebecois Prince
Nombre de messages : 2846 Age : 63 Localisation : Montréal Date d'inscription : 19/06/2006
| Sujet: Re: Afrique & AFRICOM Lun 03 Sep 2007, 21:55 | |
| Justement, ça, c'est la même chose que pour le Soudan.
Au Soudan, il se tuait des milliers de personnes, mais jamais personne ne levait le petit doigt. En Afgh.n.stan, il ne se tuait pas de personnes, mais la société civile devait s'assujettir aux lois et règlements des Tal.b.ns....
Et dans ce pays-là, les US et les autres pays sont intervenus énergiquement,, et, EN PLUS, tuent plus de personnes civiles que s'il n'y avait pas eu de guerre importée.... !!!!!!!! Qu'est-ce qu'il y a à comprendre ?? | |
| | | AF Prince
Nombre de messages : 3408 Localisation : Au Québec Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Afrique & AFRICOM Mar 16 Oct 2007, 22:20 | |
| Tel que rapporté par un intervenant sur Politiquébec, l'AFRICOM fait parti du "recensement" suivant: - Citation :
- Top 25 Censored Stories of 2008
1. No Habeas Corpus for “Any Person”
2. Bush Moves Toward Martial Law
3. AFRICOM: U.S. Military Control of Africa’s Resources
4. Increasingly Destructive Trade Agreements
5. Enslaved Workers Building U.S. Embassy in Iraq
6. Operation FALCON Raids
7. Behind Blackwater Inc.
8. KIA: The U.S. Economic Invasion of India
9. Privatization of America’s Infrastructure
10. Vulture Funds Threaten Debt Relief for Poor Nations
11. The Scam of “Reconstruction” in Afghanistan
12. Another Massacre in Haiti by U.N. Troops
13. Immigrant Roundups to Gain Cheap Labor for U.S. Corporate Giants
14. Impunity for U.S. War Criminals
15. Toxic Exposure Can Be Genetically Transmitted to Future Generations
16. No Hard Evidence Connecting Bin Laden to 9/11
17. Drinking Water Contaminated by Military and Corporations
18. Mexico’s Stolen Election
19. People’s Movement Challenges American Economic Control
20. Terror Act Against Animal Activists
21. U.S. Seeks Immunity for Illegal Farm Payments
22. North “Invades” Mexico
23. Feinstein’s Conflict of Interest in Iraq
24. News Reports Misquote Threat From Iran’s President
25. Who Will Profit From Native Energy? Le texte qui accompagne cette "nomination" est à consulté et je retranscris ici la seconde partie, qui est en fait une mise à jour du journaliste Bryan Hunt: Update by Bryan Hunt By spring 2007, US Department of Energy data showed that the United States now imports more oil from the continent of Africa than from the country of Saudi Arabia. While this statistic may be of surprise to the majority, provided such information even crosses their radar, it’s certainly not the case for those figures who have been pushing for increased US military engagement on that continent for some time now, as my report documented. These import levels will rise.
In the first few months following the official announcement of AFRICOM, details are still few. It’s expected that the combatant command will be operational as a subunit of EUCOM by October 2007, transitioning to a full-fledged stand-alone command some twelve months later. This will most likely entail the re-locating of AFRICOM headquarters from Stuttgart, Germany, where EUCOM is headquartered, to an African host country.
In April, US officials were traversing the continent to present their sales pitch for AFRICOM and to gauge official and public reaction. Initial perceptions are, not surprisingly, negative and highly suspect, given the history of US military involvement throughout the world, and Africa’s long and bitter experience with colonizers.
Outside of a select audience, reaction in the United States has barely even registered. First of all, Africa is one of the least-covered continents in US media. And when African nations do draw media attention, coverage typically centers on catastrophe, conflict, or corruption, and generally features some form of benevolent foreign intervention, be it financial and humanitarian aid, or stern official posturing couched as paternal concerns over human rights. But US military activity on the continent largely goes unnoticed. This was recently evidenced by the sparse reporting on military support for the invasion of Somalia to rout the Islamic Courts Union and reinstall the unpopular warlords who had earlier divided up the country. The Pentagon went so far as to declare the operation a blueprint for future engagements.
The DOD states that a primary component of AFRICOM’s mission will be to professionalize indigenous militaries to ensure stability, security, and accountable governance throughout Africa’s various states and regions. Stability refers to establishing and maintaining order, and accountability, of course, refers to US interests. This year alone, 1,400 African military officers are anticipated to complete International Military Education and Training programs at US military schools.
Combine this tasking of militarization with an increased civilian component in AFRICOM emphasizing imported conceptions of “democracy promotion” and “capacity-building” and African autonomy and sovereignty are quick to suffer. Kenyans, for example, are currently finding themselves in this position.
It is hoped that, by drawing attention to the growing US footprint on Africa now, a contextual awareness of these issues can be useful to, at the very least, help mitigate some of the damages that will surely follow. At the moment, there is little public consciousness of AFRICOM and very few sources of information outside of official narratives. Widening the public dialogue on this topic is the first step toward addressing meaningful responses.Notez qu'il est aussi possible de consulter la version française qui fut, pour sa part, traduite de la version espagnole. AF | |
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