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 L'avenir de la francophonie passe par l'Afrique!

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francoquebecois
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MessageSujet: L'avenir de la francophonie passe par l'Afrique!   L'avenir de la francophonie passe par l'Afrique! EmptyMer 07 Juil 2010, 22:24

C'est ce que vient de déclarer Yvon Vallières, ci-devant nouveau président de l'Assemblée Parlementaire Francophone (APF), au Sénégal, aujourd'hui même.

Question: est-ce une affirmation que le Québec, avec Jean Charest comme premier ministre, ne supporte même plus les efforts DE FAÇON ACTIVE pour une protection et une promotion de la langue française au niveau national et international ??

Sur le site internet du journal "Le Soleil" du Sénégal:
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=61161

Le discours de M. Vallières, pour l'ouverture de la 36ème Session de l'APF:
http://apf.francophonie.org/spip.php?article1272

EXTRAIT:

Finalement, je me suis engagé à faire de la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles une priorité de notre organisation. Comme plusieurs d’entre vous le savent déjà, une importante Conférence interparlementaire sur la diversité des expressions culturelles sera organisée à Québec par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie en partenariat avec l’Assemblée nationale du Québec en février 2011.

Nous aurons l’occasion, au cours de la présente Session, de revenir plus en détail sur les objectifs de cet évènement d’ampleur pour notre organisation. Vous me permettrez de remercier le Secrétaire général de la Francophonie qui a appuyé ce projet dès le début et l’Administrateur, M. Clément Duhaime, qui a mis les services de l’OIF et ses ressources à notre disposition.

Pour l’Assemblée nationale du Québec, comme pour les Québécois, la Francophonie est une nécessité mais aussi une passerelle de solidarité vers les autres peuples. Vous pourrez compter sur mon appui indéfectible afin que notre Assemblée continue d’occuper l’espace qui lui revient.

FIN DE L'EXTRAIT

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PS: Mme Roy, de l'ADQ, et M. St-Arnaud, du PQ, accompagnent M. Vallières au Sénégal.
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francoquebecois
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MessageSujet: Re: L'avenir de la francophonie passe par l'Afrique!   L'avenir de la francophonie passe par l'Afrique! EmptyVen 09 Juil 2010, 20:33

Le président de l'APF, M. Yvon Vallières, se déclare très satisfait de sa visite à Dakar:

========================
NOTE: M. Yvon Vallières est le président de l'Assemblée Nationale du Québec. Il a été nommé président de l'APF il y a quelques mois
========================

http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=61240

EXTRAITS:

« Nous sommes très heureux de cette présence au Sénégal et nous avons été reçus de façon exceptionnelle par le peuple sénégalais », a déclaré le président de l’Assemblée nationale du Québec et président de l’APF, Yvon Vallières, à l’issue de la rencontre qui a rassemblé plus de 300 participants de 50 pays différents, dont une vingtaine de présidents d’assemblée législative.

À ses yeux, cette rencontre annuelle des parlementaires revêtait un caractère historique d’autant plus que plusieurs membres célèbrent cette année leur 50e anniversaire d’indépendance.

...............................................

L’Apf a aussi profité de ses assises annuelles pour annoncer que le Québec sera l’hôte d’une conférence sur la diversité culturelle.

Cette province est une pionnière de cette question. Cette démarche s’inscrit 5 ans après l’adoption par l’Unesco de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.

Ce moyen juridique a pour but de protéger et promouvoir les expressions culturelles. Au fil des ans, l’Apf a été très active dans ce dossier. Les parlementaires francophones ont été parmi les premiers à réclamer cet accord.

FIN DES EXTRAITS

==============================

Un reportage de 2 minutes, sur TV5 MONDE:

http://www.tv5.org/TV5Site/webtv/video-7852-Senegal_la_36eme_Assemblee_Parlementaire_de_la_Fra.htm

COPIE:

Sénégal : la 36ème Assemblée Parlementaire de la Francophonie examine la question des droits et des libertés

Les parlementaires francophones sont réunis à Dakar au Sénégal du 7 au 8 juillet 2010.

Au menu des débats de l'APF, la question des droits et des libertés, trop souvent bafoués dans certains pays de l'espace francophone.

FIN DU TEXTE qui accompagne la vidéo

.
PS: est-ce qu'une plainte peut être déposée auprès de l'OIF, suite à la manifestation pacifique de francophones du Québec à Toronto, lors de la réunion du G8-G20, où les droits des QUÉBÉCOIS ONT ÉTÉ BAFOUÉS ??
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PPS: où sont MM. Julius Grey et Fo Niemi, reconnus comme de grands défenseurs de droits de la personne, lorsque les francophones ont besoin de se faire défendre ??
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Le Québécois tout court
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MessageSujet: Re: L'avenir de la francophonie passe par l'Afrique!   L'avenir de la francophonie passe par l'Afrique! EmptyJeu 26 Aoû 2010, 22:27

Dernières nouvelles: la francophonie ne se développera pas en Afrique, autant que certains le souhaitaient:

voir 2 textes à ce sujet:

====================================
le carnet de Jean-Pierre Raffarin:

LE POINT DE VUE DE LA FRANCE:
http://www.carnetjpr.com/2010/08/26/la-chinafrica-pas-si-simple/

EXTRAIT:



26.08.2010

La Chinafrica : pas si simple !

La double émergence, en ce début du XXIème siècle, de la Chine et de l’Afrique, bouleverse nombre de nos analyses et de nos stratégies géopolitiques. De natures diverses et à des stades différents, l’émergence de la Chine et celle de l’Afrique, surtout quand elles s’entremêlent, sollicitent les bonnes et les mauvaises consciences européennes.

Ne nous cachons pas les réalités : si le débat est si vif à propos de l’influence chinoise en Afrique, c’est que cette dernière semble précisément sortir, de son impasse historique. Après avoir franchi le seuil du milliard d’habitants, l’Afrique peut avoir le sentiment que son « formidable potentiel » est enfin reconnu. « L’Afrique, notre avenir », « le XXIème siècle sera celui de l’Afrique », « l’Afrique ou la verdeur du monde »…, les livres et les éditoriaux consacrent aujourd’hui le retour de l’Afrique. Est-ce un hasard si c’est à cette période que l’Occident mesure la pénétration chinoise en Afrique ?

La part de la Chine dans le commerce de l’Afrique est, en effet passée de 0.4 % en 1989 à 2,2% en 1999 et à 11, 5 % en 2009. Cette multiplication par 5 tous les 10 ans a de quoi émouvoir les pays européens dont la part commerciale s’est contractée d’un tiers en 10 ans.

Les investissements chinois se sont aussi fortement accrus, passant de 500 millions de dollars en 2001 à 7,8 milliards de dollars en 2008. Pékin est en passe de devenir le premier bailleur de l’Afrique alors que les pays du G8 se montrent incapables de tenir leur promesse de doublement de leur aide au développement entre 2005 et 2010. Plus de mille entreprises chinoises ont fait de l’Afrique leur priorité.


L’implication chinoise irrite et fait débat.
En Occident, la vision réprobatrice est souvent dominante ; On reproche les contrats léonins, les échanges inégaux de matières premières contre des produits manufacturés, les droits exorbitants en matière minière et foncière, le non respect des principes de « bonne gouvernance », la non prise en compte des droits de l’homme, l’émigration de la population chinoise en Afrique (750.000 personnes) …

Dans le reste du monde on entend des commentaires plus approbateurs : la Chine se substitue à des partenaires traditionnels défaillants, elle ne se pose pas « en donneur de leçons », elle consent un effort d’aide croissant, elle s’intéresse à tous les pays…

FIN DE L'EXTRAIT

==================================

"La Francophonie RECULE en Afrique":

par: Venceslas Antoine Ayikutu, journaliste togolais exilé en Suisse

http://www.droitshumains-geneve.info/spip.php?article8743

COPIE:

Lettre de lecteur parue dans Le Courrier du 25.08.2010 - Du 22 au 24 octobre prochain, la Suisse accueillera à Montreux le XIIIe Sommet de l’Organisation internationale de la francophonie. L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est censée non seulement regrouper les populations des Etats membres autour de la langue française, mais aussi, et surtout, leur faire partager les valeurs de la démocratie et de la diversité. Même si on semble assurer la promotion de la langue française aux dépens de celle des langues africaines, la francophonie a le mérite de favoriser l’éducation et l’ouverture sur le monde dans nos pays où l’on compte des dizaines de communautés qui s’expriment dans plusieurs langues. Mais, aujourd’hui, l’institution semble lasser l’opinion africaine et va à reculons.

Volte-face des étudiants africains
L’illustration de cette régression se concrétise par la volte-face des étudiants africains qui se tournent de plus en plus vers les Etats-Unis et le Canada. Partout en Afrique, ceux qui parlent le français s’efforcent ou rêvent de parler aussi l’anglais.

Mais la principale raison qui mène la francophonie à l’échec, ce sont les ambitions géostratégiques de la France. Pour les locataires successifs de l’Élysée (de gauche comme de droite), la francophonie est le cadre idéal pour restaurer l’influence de la France sur ses ex-colonies après les pseudo-indépendances des années soixante.

Aux yeux de l’opinion africaine, la francophonie sert à pérenniser des régimes réfractaires à tout changement démocratique. En clair, nos populations ne se retrouvent pas dans les projets de l’OIF, car l’organisation profite aux dirigeants politiques sans vraiment se préoccuper du sort des citoyens.

Ce constat se justifie par la situation catastrophique que vivent nos populations depuis un demi-siècle : la grande majorité vit avec moins de 1 dollar par jour. L’écart est grandissant entre les quelques très riches et la grande majorité qui vit dans l’extrême pauvreté. Les gouvernements corrompus de la plupart des pays francophones africains sont pour certains au bord de la faillite. Les revenus issus de la commercialisation de ressources naturelles sont souvent détournés par les dirigeants avec la complicité des anciennes puissances coloniales, qui défendent avant tout les droits de l’homme des Affaires.

La pauvreté du Togo est devenue endémique
Parmi les chefs d’État et de gouvernement attendus à Montreux en octobre prochain, il y aura, par exemple, Faure Gnassingbé Essozimna, qui vient de s’octroyer un second mandat au terme d’un scrutin taillé sur mesure. Le 14 juillet dernier, il était l’un des invités de marque de Nicolas Sarkozy. Et pourtant en 2005, il viole les règles constitutionnelles pour succéder à son père, et inaugure ainsi une monarchie de fait au Togo.

Face à la révolte populaire, les répressions de l’armée et des milices du pouvoir font cinq cents morts selon l’ONU, et un millier selon les organisations des droits de l’homme. Contrairement à l’élection de 2005, la présidentielle organisée le 24 mars 2010 n’a pas fait de victime. Le pari d’éviter la violence a donc été gagné par le régime à la grande satisfaction de la France et des autres partenaires, notamment l’OIF. Peu importe la manière.

Quatre mois après le scrutin, des milliers de Togolais continuent de manifester dans les rues de la capitale chaque samedi pour exprimer leur rejet d’un système vieux de quarante-trois ans, qui fait preuve d’autisme et d’incompétence politique. Malgré les beaux discours des autorités togolaises, la justice reste aux ordres du prince.

Le Togo, autrefois considéré comme la Suisse de l’Afrique, est aujourd’hui marqué par la mauvaise gouvernance et présente le visage d’un pays sinistré, avec des infrastructures routières complètement délabrées, des hôpitaux vétustes manquant de moyens et de personnel. La pauvreté au Togo est devenue endémique. Selon le PNUD, plus de 62% des Togolais vivent sous le seuil de pauvreté, alors que le pays dispose de ressources humaines et naturelles considérables.

Arrestations de militants d’opposition
Depuis le scrutin de mars 2010, le climat politique se détériore au fil des jours. Parmi les nombreuses arrestations des militants de l’opposition, on note celle de Komdédzi Kofi Folikpo, survenue alors qu’il se rendait à une manifestation de l’opposition le 11 août dernier. Il bénéficiait d’un statut de réfugié en Suisse et était rentré au pays depuis quelques mois pour poursuivre son engagement. Il est jusqu’à présent détenu au secret.


Depuis quelques jours, sur YouTube, une vidéo montre un militaire français se présentant comme conseiller du chef d’état-major togolais s’en prendre avec véhémence à un journaliste togolais qui couvrait la répression d’une manifestation de l’opposition à Lomé. Malgré la condamnation par les autorités françaises, cet incident confirme tout simplement que la France de Nicolas Sarkozy est toujours là pour soutenir à sa manière les dictatures en Afrique francophone, notamment à travers ses conseillers militaires.

En Afrique, la francophonie paie le prix des relations entretenues par la France avec ses ex-colonies. D’Abidjan à N’Djamena, en passant par Libreville et Lomé, l’institution est aujourd’hui perçue comme un instrument politique de la France. Tant qu’il en sera ainsi, l’OIF ne gagnera aucune crédibilité aux yeux de l’opinion africaine et son combat sera voué à l’échec, malgré les milliards d’euros qui seront investis dans les divers réseaux de coopération.

Traité commun pour le respect des droits humains
La Suisse tient peut-être aujourd’hui la chance de redresser la barre, car les populations africaines restent toujours et profondément ouvertes au rapprochement avec les autres peuples. Il suffirait de prendre en compte les aspirations des populations. Celles-ci sont liées à l’alternance démocratique et aux droits humains en vue d’un développement harmonieux.

La Suisse devra jouer de sa neutralité légendaire pour emmener nos chefs d’Etat à comprendre qu’en faisant obstacle à la démocratie et aux droits humains, ils mènent leurs peuples au chaos, et l’Afrique à une perdition certaine. Il est d’une gravité tragique d’embrigader la personne humaine et de la soumettre à des lois arbitraires, car la prospérité d’un pays dépend de la qualité de son capital humain. Les situations de non-droit condamnent nos pays à la pauvreté et au sous-développement. Il est temps d’arrêter cette hypocrisie et d’aller au-delà des beaux discours.

Dans un pays de libertés, on ne doit pas avoir à déplorer des interpellations de légalité douteuse, des voies de fait, des atteintes à la vie privée, des brutalités policières, des détentions abusives, des fermeture de radios, des censures abusives, des intimidations et des menaces contre les libertés d’information. Cela vaut pour les démocraties française et suisse, et il doit en être de même pour les pays africains, au nom de l’universalité des droits.

La Suisse, qui contrairement à la France ou à la Belgique n’a aucune responsabilité dans la situation chaotique de la plupart des pays francophone d’Afrique, devra saisir l’occasion du sommet de Montreux pour imposer aux Etats membres de l’OIF la signature d’un véritable traité comportant des droits et des devoirs pour chacun des pays signataires, afin d’aboutir à l’ambition principale de la francophonie qui est d’instaurer dans cet espace la démocratie, la protection des droits humains et le développement.

[1] Venceslas Antoine Ayikutu est journaliste togolais exilé en Suisse

FIN DU TEXTE

==========================

Commentaires: ça porte à réfléchir!! La francophonie, en Afrique, ne semble pas promue pour un brillant avenir!!

ET dans plusieurs endroits, en Afrique, les pays salvateurs semblent être la Chine ou bien les USA, pas la France en tout cas!

Et j'espère que la France ne nous fera pas autant de m.rde qu'elle en a faite en Afrique!! Et la France n'a qu'elle à se reprocher (voir le texte de JP Raffarin).

On n'a peut-être encore rien vu, ici, au Québec, de toutes les mauvaises influences de la France!!

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