Le forum de la FCFA après plus d'un mois

Il paraît qu'à chaque année il y a une palette de couleurs qui devient à la mode et que les graphistes le savent et s'en servent... quant à moi je confesse être plutôt un gars de l'écrit que du visuel...

RAPPORT DU SOMMET:

http://expressottawa.ca/article-111958-Limplication-des-communautes-la-cle-du-succes.html

COPIE DU TEXTE:

L’implication des communautés, la clé du succès
par APF , 8 juin 2007 à 14:40

L’implication des communautés, la clé du succès

Lors du Sommet des communautés francophones et acadiennes qui s’est tenu la semaine dernière à Ottawa, un objectif a été fixé : plus d’un million de francophones et plus de 10 millions connaissant la langue française au Canada en 2017.
Des organismes des communautés francophones et acadiennes de partout au pays se sont donné rendez-vous lors de l’événement afin de discuter du Plan stratégique communautaire.

En 2001, seulement 22% de la population canadienne parlait couramment le français à la maison. Afin d’atteindre l’objectif fixé, les communautés francophones auront de grands défis à relever, notamment au niveau de la famille, de l’immigration et de la jeunesse.



Les familles francophones : des actions efficaces

Selon le plan stratégique, il faut une politique de soutien à la famille ainsi que des services à la petite enfance en français afin d’ajouter des modalités aux familles francophones du Canada.

Marc Ryan, vice-président de la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FAFO) a d’ailleurs proposé les services d’aînés pour garder les enfants. La réalité des communautés francophones en milieu minoritaire force souvent les parents à placer leurs enfants dans des services de garde anglophones, les services de garde par les ainés pouvant être une alternative à ce problème.

Il est aussi important de convaincre les nouvelles familles ou familles exogames qu’il y a des avantages économiques et culturels à conserver la langue française.

Selon Raymonde Boulay Leblanc de la Fédération culturelle canadienne française du Nouveau-Brunswick, il faut consolider l’identité anglophone et francophone, surtout dans les familles exogames. Mme Boulay Leblanc a d’ailleurs donné un exemple d’actions concrètes qui permet cette consolidation. L’École Versant-Nord d’Atholville, au Nouveau-Brunswick, est une école avec un volet de francisation et offre un programme de cours du soir pour les parents anglophones. Ces derniers doivent faire des devoirs à la maison accompagnés de leur enfant.

«C’est une initiative géniale car les parents sont encore plus fiers d’offrir des opportunités linguistiques à leurs enfants, avoue Raymonde Boulay Leblanc. Cela valorise les enfants ainsi que le parent, car ils font l’apprentissage de la langue française ensemble».



Une meilleure intégration des immigrants francophones

Une des stratégies pour atteindre l’objectif de 2017 est d’avoir une politique canadienne en matière de recrutement, d’intégration et de rétention des immigrants francophones dans les communautés francophones minoritaires.

Un système de parrainage est en place dans quelques provinces et pourraient être un moyen d’offrir une intégration plus facile aux immigrants. Le programme consiste à joindre une famille francophone de la communauté à une famille de nouveaux arrivants afin d’aider ces derniers à mieux connaître la culture franco-canadienne et à mieux s’adapter dans la communauté.

«Il y a un intérêt marqué pour l’immigration chez les francophones mais les communautés doivent faire beaucoup de travail afin de conserver les immigrants ou d’empêcher ceux-ci de se tourner vers l’anglais», indique Frédéric Dupré, animateur du groupe de discussion sur la population franco-canadienne.



Les jeunes : la relève de demain

«Lorsque je regarde les jeunes franco-canadiens, je vois renaître un dynamisme et un avenir pour la francophonie au Canada», a indiqué Mauril Bélanger, député fédéral d’Ottawa-Vanier pour le Parti libéral, lors d’une entrevue.

La jeunesse francophone au Canada doit rester vivante afin d’assurer un futur prometteur à la langue française. Pour ce faire, les jeunes devront avoir l’occasion de se former et d’exercer des rôles de leadership au sein des organismes communautaires.

Par expérience, Kawina Robichaud, de l’Association franco-yukonnaise, raconte que plusieurs jeunes perdent la langue française à la fin de leurs études secondaires. Pour la plupart, c’est par manque d’occasions dans leur choix de carrière.

Selon Mme Robichaud, il faut développer la fierté de la langue française chez les jeunes en leur donnant des occasions de communiquer avec des jeunes qui vivent comme eux la réalité des milieux minoritaires et en leur offrant des opportunités d’emplois en français dans leur communauté.

Elle est d’ailleurs impliquée dans le programme Place aux jeunes, initiative québécoise qui encourage les jeunes à venir travailler dans les différentes régions francophones au Canada.

Bref, les associations et organismes se rejoignent pour dire que la francophonie est toujours vivante et qu’avec l’implication des communautés, l’objectif fixé dans le Plan stratégique communautaire est réalisable. Cependant, beaucoup reste encore à faire, car chaque région et chaque province a ses besoins et il est difficile de poser des gestes d’ampleur nationale afin de mieux aider les différentes communautés francophones à travers le pays.

J'ai complété hier une revue de presse assez critique du sommet sur Le Canard.

J'étais vraiment curieux de connaître les résultats sur le chantier (ainsi que les participants) traitant de l'espace franco et des médias. Selon le compte-rendu officiel de ce chantier publié sur l'APF, le titre est positif "Les francophones doivent innover pour étendre leur espace" mais voici ce je relève:

Citation :

Lors de cet atelier, on a voulu valider et bonifier le scénario proposé pour 2017. Ce dernier inclut des services de qualité pour tous les parents francophones au pays dans le domaine de la petite enfance et de la famille, l’accessibilité à une diversité de médias, la diffusion d’une culture aux multiples accents et des services publics offerts en français dans les communautés, notamment en santé.
...

« (Au niveau des médias), il est extrêmement important qu’on prenne l’espace francophone sur les multiples plateformes. (L’émission) Volt a été un des premiers du genre sur iTunes », a souligné Claudette Paquin, directrice générale de TFO.

Je sais que je suis bein critiqueux mais je trouve ce compte-rendu complètement pathétique à moins que ca ne soit vraiment ce qui s'est passé. Mais on ne connait même pas les noms et organismes de ceux qui représentaient le secteur élargi des médias. Publier sur ce sujet dans l'APF et compte-tenu de leur état lamentable de retard (aucune capabilité RSS en 2007) me semble particulièrement conflictuel. Ne pas avoir eu un seul blogueur sur ce sommet (avant, pendant et après) est absolument pathétique sinon inexcusable en 2007. N'y avait-il pas aucun wikipediste, fervent de radio-Internet, podcasts, de forums, et autres entités indépendantes ONG si vous voulez vraiment "innover"??? Pas fort pantoute non plus quand un compte-rendu "d'opinion" publié dans l'APF dit que le grand absent au sommet était "les municipalités". Et le secteur coopératif lui, les ONGs, la blogosphère, Impératif-Français, etc...??? On disait sur le blogue de la FCFA que les suivis de l'après-sommet détermineront son succès. Bein considérez cela comme mon suivi.

En terminant, ma meilleure analogie est celle d'un couple qui part pour une fin-de-semaine spéciale, l'homme fait un bon travail choisir l'endroit, s'occuper du champagne et de toutes les autres touches, la fin de semaine se passe et va par après crier sur tous les toits que sa femme a adoré l'expérience. Messemble que la femme -vs- le mari aurait dû être celle à passer le message...

gaulois a écrit:

Publier sur ce sujet dans l'APF et compte-tenu de leur état lamentable de retard (aucune capabilité RSS en 2007) me semble particulièrement conflictuel.

Attention. On parle ici comme si la FCFA avait commandé un publireportage. L'APF a fait sa job de média, tout comme TFO, RDI et Le Droit. Je ne vais pas aller dire au journaliste de l'APF "Désolé, mais tu n'as pas le droit de couvrir les chantiers du Sommet parce que le profil de ton organisation ne plaît pas au Gaulois".

Mais j'imagine que même si le compte-rendu provenait des trois autres que j'ai nommé, il y en a qui trouveraient quelque biais et comdamneraient cette couverture comme "conflictuel". Alors aucun moyen de gagner sur ce front.

Citation :

Ne pas avoir eu un seul blogueur sur ce sommet (avant, pendant et après) est absolument pathétique sinon inexcusable en 2007. N'y avait-il pas aucun wikipediste, fervent de radio-Internet, podcasts, de forums, et autres entités indépendantes ONG si vous voulez vraiment "innover"???

C'est drôle, il y avait en masse de jeunes entre 15 et 30 ans à ce Sommet, et pourtant personne ne nous a fait part - avant, pendant ou après - d'une telle "carence". Il faut croire qu'ils avaient des choses plus importantes auxquelles réfléchir?

Citation :

Pas fort pantoute non plus quand un compte-rendu "d'opinion" publié dans l'APF dit que le grand absent au sommet était "les municipalités". Et le secteur coopératif lui, les ONGs, la blogosphère, Impératif-Français, etc...???

Comme je le disais sur un autre forum, l'inscription au Sommet s'est faite sur une base premier arrivé, premier servi, en assurant que la promotion du Sommet se fasse dans tous les cercles imaginables. C'est sûr qu'on aurait pu avoir des quotas pour représenter les diverses couches sociales et les divers secteurs, mais on nous aurait accusé de manipuler le Sommet. On a préféré en faire le Sommet des communautés.

Citation :

On disait sur le blogue de la FCFA que les suivis de l'après-sommet détermineront son succès. Bein considérez cela comme mon suivi.

Critiquer, c'est la chose la plus facile à faire dans la vie. Agir et construire quelque chose, c'est un peu plus difficile. C'est ça que les participants au Sommet ont fait.

Citation :

En terminant, ma meilleure analogie est celle d'un couple qui part pour une fin-de-semaine spéciale, l'homme fait un bon travail choisir l'endroit, s'occuper du champagne et de toutes les autres touches, la fin de semaine se passe et va par après crier sur tous les toits que sa femme a adoré l'expérience. Messemble que la femme -vs- le mari aurait dû être celle à passer le message...

Alors si je comprends bien, après le Sommet on aurait dû se taire et laisser les communautés réagir elles-mêmes. Peut-être aurait-on dû décliner toute entrevue dans les médias suite au Sommet sous prétexte qu'il ne nous appartenait pas de se prononcer sur le succès de l'événement? Peut-être même aurais-je dû, malgré mon enthousiasme au retour du Sommet, éviter de bloguer à ce sujet?

"Critiquer, c'est la chose la plus facile à faire".... voir précédemment...
Commentaire: oui, c'est vrai...

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Sincèrement, si je peux me permettre mes commentaires et opinions (est-ce que je peux ??), voici ce que j'en pense:

Premièrement, j'ai été agréablement surpris de voir que RDI faisait autant de reportages en direct. Et on semblait assez bien expliquer et faire partager le "feeling" du moment...

Deuxièment, j'ai trouvé très intéressant de voir qu'il y avait autant de monde ---CHAPEAU AUX ORGANISATEURS!!--- ///sincèrement//// et de voir que les gens, en très grande majorité, à ce qu'il semblait, repartait de ce congrès tout revivifié, tout regaillardi, tout "crinqué" encore plus pour mieux voir à la protection et même à la promotion de la langue française dans leur milieu.

Si, au moins, cela a permis à 25% et même 50% des gens de se sentir plus en confiance pour demander et même exiger à l'occasion pour qu'il y ait plus d'utilisation de la langue française tout autour d'eux à leur retour chez eux, alors là, bravo à tout le monde!!

J'imagine que cela a été un des buts premiers de ce congrès, un but à court terme... pour mieux préserver la langue française dans son milieu.

Mais, aussi, au juste, j'y pense --- peut-être devrais-je arrêter de penser ??--- le "facebook" dont parle tant "le Gaulois", facebook qui est le réseau des amis des amis des amis,,,, est-ce que cela pourrait servir, est-ce que cela pourrait être pratique dans un cas semblable... ? comme disons une ville comme Toronto... tous les parlants français (francophones et francophiles) sont sur le même réseau, et ainsi peuvent mieux se rendre services EN FRANÇAIS tout dépendant de leurs qualifications professionnelles, artistiques ou autres ??? C'est-tu quelque chose comme ça que Facebook pourrait servir ?? Si les gens ne font pas partie de Facebook (dans les moins jeunes, j'imagine), alors qu'ils soient membres de leur association franco... ???

Et cela, le facebook, pourrait s'étendre dans d'autres villes..... et, aussi, tous les francos hors du Québec pourraient porter la petite épinglette du Commissaire aux langues officielles..., pour ainsi afficher discrètement leur allégeance franco (phone et phile) ???

Des idées,, comme ça,,,,

Si cela n'a aucune allure, SVP, veuillez ne pas répondre... MERCI

francoquebecois a écrit:

Si cela n'a aucune allure, SVP, veuillez ne pas répondre... MERCI

T'es sérieux en écrivant ça?

AF

Serge Q a écrit:

Critiquer, c'est la chose la plus facile à faire dans la vie. Agir et construire quelque chose, c'est un peu plus difficile. C'est ça que les participants au Sommet ont fait.

Soit pour se péter les bretelles et critiquez ceux qui critiquent. Mais quel est cet après sommet pour lequel vous "agissez et construisez" en matière de médias et en matière des grands absents? Le forum en ligne de la FCFA deviendra-t'il plus dynamique? Que prévoyez-vous comme "consultation populaire" demandée par la Ministre Verner? Le sommet et ce qui l'a précédé n'étaient pas une "Consultation Populaire" IMO. La majorité des franco-colombiens ne connaissent pas le mémoire que la FFCB a soumis en leur nom. Il n'a jamais été publié ou discuté par ici. Les résultats du sommet n'ont pas été "débriefés". Nous ne connaissons pas qui du BC y a assisté. Ce cas est-il vraiment unique au BC? La Ministre Verner n'a-t'elle pas le droit de réclamer une "consultation populaire"? Adrien Cantin écrivait nous sommes les plus consultés mais les moins écoutés: le problème est-il vraiment isolé au gouvernement qui n'écouterait pas?

C'est drôle, je magasinais dans le Marché à Ottawa cet après-midi et j'ai justement rencontré deux participants au Sommet qui représentent la jeunesse franco-ontarienne (une gagne qui est d'ailleurs venue en délégation, c'était le fun à voir). Je leur ai demandé ce qu'ils ont pensé du Sommet et une des deux m'a dit qu'ils se sont vraiment sentis écoutés, "Tu sais comme des fois dans des assemblées on se fait un peu mettre de côté, ben là on s'est vraiment sentis écoutés..." Personnellement, je ne peux pas dire à quel point ça m'a fait plaisir d'entendre ça.

Citation :

Si, au moins, cela a permis à 25% et même 50% des gens de se sentir plus en confiance pour demander et même exiger à l'occasion pour qu'il y ait plus d'utilisation de la langue française tout autour d'eux à leur retour chez eux, alors là, bravo à tout le monde!!

Anecdote - dans une des nombreuses discussions auxquelles j'ai assisté durant les pauses au cours du Sommet, il y avait deux ou trois participants qui suggéraient qu'il nous revenait à tous, à titre individuel, de redonner une visibilité à la langue française, ne fut-ce qu'en lançant un "Bonjour!" au chauffeur d'autobus le matin.

Tout comme je faisais allusion à l'épinglette du Commissaire aux langues officielles, je dirais surtout pour les jeunes dans les écoles, il existe aussi, dans certaines écoles d'Ontario (je l'ai vu à l'émission VIA TVA, il y a 2 semaines) un genre de bracelet que de plus en plus d'étudiants dans des écoles d'Ontario, en milieu mixte francophone, portent à leur poignet.

C'est un bracelet, de forme ronde, dure, mais à l'effigie du drapeau franco-ontarien. On racontait, à cette émission, que de plus en plus de jeunes, dans les écoles, portaient ce bracelet, et que, de plus en plus, on pouvait plus entendre les jeunes se parler en langue française entre eux, dans les corridors d'écoles, dans la cour de récré....

Enfin,,, toutes sortes de moyens pour identifier immédiatement une allégeance francophone....

Suis-je vraiment le seul à critiquer sévèrement ce sommet pour les grands absents et l'absence de véritables compte-rendus? Suis-je le seul dissident???

Compte-tenu qu'il y a une révolution digitale en cours présentement aussi importante pour la francophonie en milieu minoritaire que l'avènement PET en 1968, compte-tenu de l'importance de la redevabilité et de la transparence en 2007, compte-tenu de l'importance de ce sommet pour les prochaines dix années, compte-tenu de nos taux d'assimilation, il me semble raisonnable qu'on nous fasse part de qui étaient les principaux porte-paroles et organismes en matière de médias durant ce sommet, d'ou viennent-ils, et quelles sont leurs lettres de créances. Pourquoi ne pouvez-vous pas le faire pour "l'après-sommet"?

Il me semble que la francophonie organisée attire des gens *très peu* branchés en retard style luddite charrue&boeuf désengageant ce faisant les plus branchés, jeunes, classes entrepreuriales et professionnelles. Suis-je seul à penser ainsi?

Non, sans doute tu n'es pas le seul. Mais, à titre personnel, pour moi en personne, je trouve que je donne un peu trop mon point de vue, que je me sens trop impliqué par rapport à la francophonie pan-canadienne.

En effet, il n'y a pas grand-chose que je peux faire pour les francos des autres provinces, sauf de leur dire d'essayer le plus possible de continuer à vivre en français. Mais, plusieurs, et avec raison, peuvent me dire: "on sait bien, ce n'est pas la même réalité que nous autres.., tu ne connais pas ça que de vivre en milieu minoritaire,, alors "shut up" ""

Donc, je me retiens toujours pour ne pas rien écrire de plus......

Mais, toi, c'est sûr qu'en étant en plein milieu de l'océan anglophone pan-canadien, ta réalité est différente de la mienne, et tes réactions sont plus directes et plus à propos que les miennes... ça c'est sûr...

Je ne comprends pas toujours ce que tu dis, mais c'est correct, il y en a sûrement d'autres pour le comprendre...