Talbot Mercer Papineau

Lester dénonçait cette semaine la série de la CBC/SRC qui semble motivé et financé par de la propagande. Déjà-vu??? Le réalisateur du docudrame répond ce matin dans le Devoir à la lettre de Lester.

Je crois que Lester a un bon point mais semble très mesquin dans sa critique du personnage Talbot Mercer Papineau, en particulier les origines ethniques. Il n'attirera pas les sympathies de ceux qui sont marriés exogames.

Faudrait tirer les menhirs et les poissons à la bonne place. Pas sur Talbot Mercer Papineau mais sur la SRC/CBC utilisée comme instrument de propagande de l'Etat. Et le banquet à célébrer sera lorsque la SRC/CBC réalisera qu'elle ne doit plus être utilisée comme instrument de propagande Etatique. Ce n'est tout simplement pas le rôle d'un téléradiodiffuseur public, qui devrait être alimenter le discours civil (pas aggravate!).

gaulois

Citation :

Je crois que Lester a un bon point mais semble très mesquin dans sa critique du personnage Talbot Mercer Papineau, en particulier les origines ethniques. Il n'attirera pas les sympathies de ceux qui sont marriés exogames.

Bien d'accord avec cet énoncé, gaulois.

Mais revoir des faits historiques offrent des milliers d'angles de perception. Ainsi, je pourrais écrire un scénario de film sur la Grande Guerre en prenant comme héros mon grand-père paternel qui s'est engagé volontairement dans cette guerre.

Je pourrais le démontrer comme un «héros familial» qui a préféré s'enrôler pour assurer 1 $ de revenus par jour pour le bien-être de sa famille plutôt que se morfondre dans les camps de bûcheron pour moins que ça.

Puis la critique pourrait le démolir ( le film et le grand-père ) en critiquant qu'il était plutôt un «traitre à l'Acadie » en prêtant serment à la Reine d'Angleterre et allant défendre les couleurs du Royaume Unie.

Puis, sans doute, faire un fiasco au Box Office, la ruine du petit-fils et la honte de la SRC/CBC qui aura exploité à mauvais escient les «misèreux » du temps.

J'ai hâte en crisse de voir le jour où l'on mettra fin à cette bataille historique et que l'on décidera plutôt de faire avancer l'histoire par des actions contemporaines.

Action! On tourne.

Sénateur a écrit:

...J'ai hâte en crisse de voir le jour où l'on mettra fin à cette bataille historique et que l'on décidera plutôt de faire avancer l'histoire par des actions contemporaines.

Parlant d'actions contemporaines. les médias d'aujourd'hui, c'est l'histoire de demain, selon je me souviens pu.

Sénateur a écrit:

gaulois

Citation :

Je crois que Lester a un bon point mais semble très mesquin dans sa critique du personnage Talbot Mercer Papineau, en particulier les origines ethniques. Il n'attirera pas les sympathies de ceux qui sont marriés exogames.

Bien d'accord avec cet énoncé, gaulois.

Mais revoir des faits historiques offrent des milliers d'angles de perception. Ainsi, je pourrais écrire un scénario de film sur la Grande Guerre en prenant comme héros mon grand-père paternel qui s'est engagé volontairement dans cette guerre.

Je pourrais le démontrer comme un «héros familial» qui a préféré s'enrôler pour assurer 1 $ de revenus par jour pour le bien-être de sa famille plutôt que se morfondre dans les camps de bûcheron pour moins que ça.

Puis la critique pourrait le démolir ( le film et le grand-père ) en critiquant qu'il était plutôt un «traitre à l'Acadie » en prêtant serment à la Reine d'Angleterre et allant défendre les couleurs du Royaume Unie.

Puis, sans doute, faire un fiasco au Box Office, la ruine du petit-fils et la honte de la SRC/CBC qui aura exploité à mauvais escient les «misèreux » du temps.

J'ai hâte en crisse de voir le jour où l'on mettra fin à cette bataille historique et que l'on décidera plutôt de faire avancer l'histoire par des actions contemporaines.

Action! On tourne.

Il faut que je mentionne l'excellente toune "Ça prend d'l'action!", de Plume Latraverse. Un extrait (premier et deuxième refrains...):

"Ça prend d'l'action
pour brasser la moutarde
qui monte au nez
quand ça sent trop la marde
À grand coup d'pic
pour slaquer la pression
ça prend d'l'action!

Ça prend d'l'action
pour faire un nettoyage
tasse-toé, stallé
vive le remue-ménage
À grand coup d'pelle
dans l'imagination
Ça prend d'l'action!
..."

Oops, ces paroles de Plume sont du joual. Pardon...

Mais je pense que ces paroles de Plume nous sont très appropriées.

Pas de trouble Vicomte des Prairies,c'est une référence folklorique.

Le joual sera une langue folklorique dans quelques décénnies et ça nous fera toujours sourire d'entendre de comment qu'cé qu'on parla dans le bon vieux temps,comme qu'on dit.

Lamarche a écrit:

Pas de trouble Vicomte des Prairies,c'est une référence folklorique.

Le joual sera une langue folklorique dans quelques décénnies et ça nous fera toujours sourire d'entendre de comment qu'cé qu'on parla dans le bon vieux temps,comme qu'on dit.

En tentant de m'instruire sur le joual, je me suis enfargé dans ce texte d'un dénommé Michel Rioux que je vous refile sans vouloir vous enfirouaper.

Citation :

Je demeure béat d'admiration devant cette langue, extrêmement vivante, et ses locuteurs, si inventifs. Il suffit d'être le moindrement attentif pour découvrir, chaque jour, une perle de langage, une création qui témoigne de l'audace de celles et de ceux qui la manient, ne craignant pas d'emprunter ailleurs des mots qui, une fois malaxés dans les cuves de leur génie, nous reviennent parés de tous les attributs de la langue française.

Ainsi du mot redingote. Ne sonne-t-il pas comme une musique à l'oreille française? C'est pourtant l'usage qui l'a buriné de la sorte, à partir de l'anglais riding coat. Ainsi du mot boulingrin. Les odeurs du vieux terroir français montent littéralement aux narines en le prononçant. Et pourtant, là encore, c'est l'usage qui, après s'en être emparé à partir des mots bowling green, l'a fait français.

Ainsi, plus près de nous, du mot enfirouaper, que le génie linguistique de nos ancêtres a transformé de la sorte à partir de l'expression in fur wrapped.

Surtout, ne tirez pas sur le

A la lecture de texte comme celui de Michel Rioux, je sens ma frangouiche s'améliorer de jour en jour. Mais que c'est donc dur que de garder des francos sur le fil d'un sujet. Yatu un bon terme pour cela?

gaulois a écrit:

A la lecture de texte comme celui de Michel Rioux, je sens ma frangouiche s'améliorer de jour en jour. Mais que c'est donc dur que de garder des francos sur le fil d'un sujet. Yatu un bon terme pour cela?

C'est bien vrai ça. Nous sommes dissipés mon cher. Lendemain de Pleine Lune mébi. ou la Turbulence des Fluides qui n'arrêtent pas de nous tomber dessus.

Le plus compliqué, par contre , est de retrouver un texte parmi tout ce spaghetti d'idées dans des millers de post all dresses.

Bon je viens d'avoir un flash, je switch donc à l'autre post pour te le dire ...si je ne l'oublie pas en chemin.

gaulois a écrit:

A la lecture de texte comme celui de Michel Rioux, je sens ma frangouiche s'améliorer de jour en jour. Mais que c'est donc dur que de garder des francos sur le fil d'un sujet.

Yatu un bon terme pour cela?

Me semble que c'est pas la première fois que ça arrive,ni ta réaction d'ailleurs.

Noble Prince, cé l'influence anglo, je crois. Rectitude ou noblesse oblige, ya probablement des 'tites pilules pour mieux contrôller les comportements de tous et chacun, incluant les anglos.

Sénateur a écrit:

Lamarche a écrit:

Pas de trouble Vicomte des Prairies,c'est une référence folklorique.

Le joual sera une langue folklorique dans quelques décénnies et ça nous fera toujours sourire d'entendre de comment qu'cé qu'on parla dans le bon vieux temps,comme qu'on dit.

En tentant de m'instruire sur le joual, je me suis enfargé dans ce texte d'un dénommé Michel Rioux que je vous refile sans vouloir vous enfirouaper.

Citation :

Je demeure béat d'admiration devant cette langue, extrêmement vivante, et ses locuteurs, si inventifs. Il suffit d'être le moindrement attentif pour découvrir, chaque jour, une perle de langage, une création qui témoigne de l'audace de celles et de ceux qui la manient, ne craignant pas d'emprunter ailleurs des mots qui, une fois malaxés dans les cuves de leur génie, nous reviennent parés de tous les attributs de la langue française.

Ainsi du mot redingote. Ne sonne-t-il pas comme une musique à l'oreille française? C'est pourtant l'usage qui l'a buriné de la sorte, à partir de l'anglais riding coat. Ainsi du mot boulingrin. Les odeurs du vieux terroir français montent littéralement aux narines en le prononçant. Et pourtant, là encore, c'est l'usage qui, après s'en être emparé à partir des mots bowling green, l'a fait français.

Ainsi, plus près de nous, du mot enfirouaper, que le génie linguistique de nos ancêtres a transformé de la sorte à partir de l'expression in fur wrapped.

Surtout, ne tirez pas sur le

Dans tout ça sur le FAF,deux blocs,c'est tranché au couteau,3 FHQ sympatiques au joual et 3 Québécois qui le rejettent.

L'explication vient peut-être de là.

Autrement j'aime bien ''l'enfirouapé''

Ma croisade actuel est le ''sontaient'',''ils sontaient''.C'est un peu répandu dans mon patelin.C'est pire que des ongles sur un tableau noir ou un frottement de styro-mousse à l'oreille.

ALLO.

Être à la troisième personne du pluriel.

Ils étaient.

Au pire dit ''y étaient''.Ça fera toujours moins colon.