L'encadrement du discours de la recherche en francophonie

La SRC de l'Alberta nous présentait dans une entrevue le rechercheur Edmund Aunger, professeur en sciences politiques au Campus St-Jean/Université de l'Alberta. Ses activités de recherche portent sur "le rôle joué par l'État dans les sociétés plurilingues et pluriethniques". L'impact des politiques sur la vitalité et la diversité des communauté le préoccuperait. Il prétend que "les recherches sont plus puissantes que le pouvoir" et qu'on ne peut pas contester des recherches "scientifiques".

Oh boy. Vous vous dites d'une part "idéaliste" et prétendez savoir en quoi consiste "la vitalité et la vitalité d'une communauté en régions minoritaires" après 20 ans de vie académique. Dans mon milieu, on appelle cela vivre dans des tours d'ivoire complètement hors de contact de la réalité du terrain. Il semblerait que vous ne reconnaissiez pas comme institution de cette communauté ses médias, ses instances démocratiques et ses chaires académiques. Le grand scientifique Heinsenberg reconnaissait qu'un observateur intéragissait avec ce qu'il essaie de mesurer et peut ainsi affecter les résultats. Reconnaissez-vous le résultat de cette recherche scientifique? Et comment financez-vous vos recherches Monsieur le plot'ologue?

Serait-il possible que la pensée dominante des gens de Patrimoine Canadien qui finance tous les junkets des "rechercheurs" en francophonie bidonne votre travail a-priori? Et l'encadrement du discours de la recherche en francophonie sans absolument aucun questionnement critique de la part du média qui diffuse ne soit qu'un cqfd?

Finallement peut-on se demander au juste quel message la SRC essaie de faire passer: tout va bien malgré les apparences du contraire et notre propagande, ou "encadrement", se base sur le travail de recherche "scientifique"??? Oh boy. Ca me rappelle un livre de Farley Mowatt décrivant ce que des "scientifiques" du fédéral ont fait à des communautés de nos Premières Nations dans le Keewatin. Est-ce à notre tour maintenant? Please spare us this time.

Et dire qu'il y a encore des francophones qui croien vivre ici dans un pays ''bilingue'' et ''biculturel''...Je lisais récemment que la langue seconde (d'usage) en Colombie britannique est le hindi ou le chinois...C'est vrai ?

A l'oeil! a écrit:

Et dire qu'il y a encore des francophones qui croien vivre ici dans un pays ''bilingue'' et ''biculturel''...Je lisais récemment que la langue seconde (d'usage) en Colombie britannique est le hindi ou le chinois...C'est vrai ?

Dans les banlieues de Burnaby et Richmond, l'anglais est maintenant devenu une deuxième langue!!! Les anglos commencent à nous comprendre... Pourquoi croyez-vous qu'ils envoient leurs enfants en immersion franco? Pour qu'ils soient avec d'autres petits anglos (et ne soient pas "ralenties" à l'école par les English as a Second Language)??? Un twist sur la francophilie! C'est politiquement hautement récupérable. Faut dire aussi que beaucoup de nouveaux canadiens envoient leurs enfants en immersion franco, une fois que l'anglais est maitrisé à la maison.