...ÉGALE PLUS DE "CRIMES D'HONNEUR"
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C'EST LE CONSTAT FAIT PAR LE CSF!!!
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INCROYABLE!!!
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ET C'EST LA COUR SUPRÊME DU CANADA, en bout de ligne, QUI FAVORISE L'INTÉGRISME RELIGIEUX, AU CANADA ET AU QUÉBEC, en portant des jugements EN FAVEUR DES ""ACCOMMODEMENTS RAISONNABLES""!!!
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C'EST UN FAIT RAPPORTÉ, ICI, DANS LE TEXTE PLUS BAS, une très bonne étude, ce n'est pas une opinion ou bien "une peur".
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Et c'est la présidente du Conseil du Statut de la Femme du Québec qui rapportent CET ÉTAT DE FAIT ---non, ce n'est pas une peur, c'est bien un fait---
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ET CELA, AU QUÉBEC, TOUT LE MONDE, ou presque, RESSENTAIT, sans trop avoir de preuves, QUE CE FAIT ÉTAIT JUSTE ET RÉEL. Maintenant, cela est prouvé!!! Si cela sort d'un texte du Conseil du Statut de la Femme du Québec, texte qui vient demander d'établir des balises pour accorder des accommodements raisonnables, et même un service de police spécialisé pour s'occuper des projets de "crimes d'honneur" que certaines personnes de communautés culturelles projettent de faire, alors, cela semble avoir du poids!
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EN PASSANT, CE TEXTE, ÉCRIT PAR LE CSF, DONNE CLAIREMENT, dans leur document, LES DÉFINITIONS DE "CRIMES D'HONNEUR" ET DE MEURTRES ORDINAIRES SUITE À DES TROUBLES FAMILIAUX. Ce n'est pas la même chose selon cet organisme. Car on a déjà entendu certaines personnes dire, qu'au Québec, il y avait quand même des meurtres d'enfants ou de conjoints parmi la population ordinaire, et qu'il était tout à fait normal qu'il y ait aussi des meurtres considérés comme "CRIMES D'HONNEUR" parmi les populations immigrantes.. Le CSF dit NON, CE N'EST PAS LA MÊME CHOSE!!!
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voir:
http://www.vigile.net/Crimes-d-honneur-le-gouvernement
TITRE: Crimes d’honneur : le gouvernement pressé d’agir
Katia Gagnon, La Presse, mardi 29 octobre 2013
Près de cinq ans après l’affaire Shafia, les institutions québécoises sont toujours aussi mal outillées pour faire face à la problématique complexe des violences liées à l’honneur, estime le Conseil du statut de la femme (CSF) dans un avis d’envergure sur les crimes d’honneur.
Placés devant des situations potentiellement très dangereuses pour des jeunes femmes, les intervenants de la Direction de la protection de la jeunesse, des écoles et des corps de police sous-évaluent souvent le risque auxquelles ces dernières font face, déplore le rapport rédigé par l’auteure Yolande Geadah, que La Presse a obtenu.
Le CSF enjoint au gouvernement de s’attaquer de front au problème des crimes d’honneur. « Certaines personnes optimistes s’imaginent que le problème se résorbera tout seul, avec les nouvelles générations. Or, ce changement ne se fera pas tout seul », dit le Conseil, qui craint un retour en force du traditionalisme à travers les jeunes hommes issus de l’immigration.
La DPJ visée
La DPJ est particulièrement visée par le Conseil. Le CSF relate le cas récent de Fatou, âgée de 16 ans, originaire du Pakistan, étrangement semblable à celui des trois filles Shafia, tuées par leur père en 2009.
Lorsqu’ils ont découvert que leur fille avait un petit ami, les parents de Fatou l’ont obligée à porter le voile et ont contrôlé ses allées et venues. Ils l’ont également menacée de la marier de force au Pakistan.
Par la suite, la jeune fille est revenue sur son témoignage initial et le père a nié en bloc les allégations. Il a cependant confirmé le voyage au Pakistan, dont le but serait de visiter une parente malade. Par la suite, la jeune fille a indiqué aux intervenants que les menaces avaient cessé. Le dossier est fermé par les services sociaux.
« La décision de la DPJ de fermer ce dossier est très préoccupante. De nombreux indices permettent de soupçonner l’existence d’une menace réelle et imminente de mariage forcé pour Fatou, souligne le CSF. Par conséquent, la décision de fermer le dossier ignore gravement les risques sérieux de la situation. »
Ce cas démontre à quel point il est important de former les intervenants de la DPJ - ainsi que les policiers, les intervenantes dans les groupes de femmes et les écoles - à la problématique de la violence liée à l’honneur, estime le CSF. « La formation interculturelle offerte présentement pour tenir compte des sensibilités culturelles est insuffisante. »
On enjoint aussi à la DPJ de concevoir une grille d’analyse et des mesures de suivi pour assurer la protection des victimes. « Tous ces éléments font cruellement défaut en ce moment », tranchent les auteures.
Une formation made in Calgary
Cette formation donnée aux intervenants pourrait s’inspirer de celle que donne un policier de Calgary. Il y a quelques années, le sergent Simon Watts a pris l’appel d’une jeune femme de Fort McMurray. Ses parents menaçaient de l’emmener en Libye, leur pays d’origine, pour la punir pour ses comportements qu’ils jugeaient déshonorants.
Fort de son expérience au sein de la police britannique, où on a développé une expertise pointue sur la question des mariages forcés, le sergent Watts a pris son appel très au sérieux. Il s’est d’abord adressé aux services sociaux, qui lui ont indiqué avoir fermé le dossier. « Si vous la laissez monter dans cet avion, elle est morte », leur a dit le sergent Watts.
Sous son impulsion, une intervention d’urgence s’est déployée à l’aéroport, quelques minutes avant le décollage de l’avion. La jeune fille a été interceptée in extremis.
À la suite de cette intervention, le sergent Watts a mis sur pied un atelier de sensibilisation pour ses confrères policiers, « pour leur apprendre à poser les bonnes questions, et intervenir rapidement », souligne le Conseil.
Par la suite, la police de Calgary a réussi à identifier, en l’espace de quelques mois, une quarantaine de cas de violence soupçonnés d’être liés à l’honneur.
Dans plusieurs communautés
La violence liée à l’honneur n’est pas le fait d’une communauté en particulier, souligne le CSF. « Toutefois, il est difficile de nier que les crimes d’honneur semblent toucher aujourd’hui majoritairement des pays musulmans », indique le rapport.
Chez les musulmans, le port du voile fait parfois partie des mesures de répression utilisées par les pères ou les frères. « Le voile islamique, revendiqué par les unes comme symbole religieux ou identitaire, est souvent imposé par la contrainte et les pressions morales à d’autres femmes. »
Le CSF estime aussi que certains accommodements de nature religieuse ont pu renforcer la « loi de l’honneur »en vigueur dans certaines communautés. « Le fait de céder à certaines demandes d’accommodements, en réponse au refus de la mixité, à travers le réaménagement de l’espace public, même à faible échelle, contribue à créer les conditions favorables au contrôle social accru des femmes et des filles par les hommes de leur famille. »
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Caractéristiques d’un crime d’honneur
> C’est une relation de genre qui contrôle le comportement des femmes, particulièrement en ce qui a trait à la sexualité.
> Les femmes jouent un rôle dans la surveillance du comportement des autres femmes.
> La collectivité prend des décisions concernant la punition ou le soutien aux actions jugées appropriées en réponse aux transgressions.
> Les femmes peuvent jouer un rôle dans ces crimes.
> Il y a possibilité de restaurer l’honneur en imposant la conformité aux normes, sinon c’est l’exécution.
Les recommandations du conseil du statut de la femme 1 Former les intervenants de tous les milieux pour reconnaître les signes de violence et évaluer adéquatement les risques.
2 Revoir les procédures actuelles au sein de la DPJ pour tenir compte des violences liées à l’honneur.
3 S’assurer que les directions d’école signalent aux autorités les absences prolongées d’élèves vulnérables aux violences liées à l’honneur.
4 Développer des outils qui permettent de répertorier les actes de violences liées à l’honneur dans tous les milieux.
5 Informer les candidats à l’immigration que les violences liées à l’honneur sont considérées comme des crimes.
6 Briser les tabous entourant les violences liées à l’honneur avec les témoignages d’anciennes victimes.
7 Revoir nos législations pour que les enfants et les adultes menacés de mariage forcé soient protégés par la loi.
Des cas bouleversants Pour rédiger son avis, le Conseil du statut de la femme a interviewé 38 personnes, des intervenants, des experts, mais aussi un bon nombre de victimes de violences liées à l’honneur. Voici deux histoires crève-coeur récoltées par le CSF.
JEUNE FEMME DE 28 ANS, originaire de l’Asie du Sud
Arrivée au Canada encore enfant, elle voit sa vie « basculer » à 18 ans, lors d’une visite dans son pays d’origine. Elle est kidnappée et violée par un homme du village, qui menace ensuite ses parents s’ils refusent de la marier avec lui.
Le mariage a lieu.
Enceinte, elle convainc son mari de la laisser revenir au Canada pour accoucher. De retour au pays, elle obtient l’annulation de ce mariage. Trois ans plus tard, sa famille lui arrange un nouveau mariage. Elle se marie et parraine son nouvel époux. À son arrivée au Canada, son mari a changé.
« Il est devenu un peu méchant, me traitait de pute, il ne me respectait pas. »
Elle retombe enceinte. Son mari se met à la battre. Puis, son mari disparaît.
Pour cette jeune femme, il n’est pas question de se marier de nouveau. « Les gens vont dire : regardez cette fille, elle se marie trois fois. Elle fait partie des prostituées. C’est vraiment mal vu et, honnêtement, je ne le veux pas. »
JEUNE FILLE DE 15 ANS, originaire de l’Asie du Sud
Elle vit à Montréal depuis une dizaine d’années. Elle fait l’objet d’une surveillance étroite de la part de sa mère, qui minute le trajet lors de son retour de l’école. Quand elle est en retard, elle est réprimandée.
Les animatrices d’un centre communautaire lui offrent de participer à des ateliers. Ses parents refusent qu’elle participe. Ils lui refusent aussi des cours de danse au même endroit.
La psychoéducatrice de son école, qui suit son cas depuis un moment, finit par faire un signalement à la DPJ. Les parents sont convoqués à l’école. La mère est en état de choc.
Un an plus tard, la jeune fille était toujours soumise à des pressions familiales. Ses parents lui reprochent d’avoir eu recours à la DPJ. La jeune fille craint de devoir accepter un mariage arrangé par ses parents.
Quand l’intervenante lui demande comment elle voit son avenir, la jeune fille répond, résignée, qu’elle fera « évidemment un mariage arrangé ».
FIN DU TEXTE.
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le site du Conseil du Statut de la Femme
www.csf.gouv.qc.ca
l'article en question, paru le 30 octobre 2013:
http://www.csf.gouv.qc.ca/modules/fichierspublications/fichier-29-1765.pdf
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COMMENTAIRES: VIVE la "Charte des valeurs québécoises" qui inclut le principe de ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES, et même que le gouvernement du Québec va CLAIREMENT RAJOUTER CE PRINCIPE dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec.!!
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Dans cette Charte, on propose de baliser très restrictivement les demandes d'accommodements raisonnables. Cela va solutionner UNE PARTIE de ce problème de "crimes d'honneurs", mais pas tous. Il faudra que le gouvernement soit plus pro-actif dans ce domaine aussi.
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AJOUT le 31 octobre 2013:
""Et le gouvernement du Québec s'engage à agir"":
http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201310/30/01-4705487-crimes-dhonneur-quebec-sengage-a-agir.php
par Jocelyne Richer, La Presse Canadienne, le 30 octobre 2013
Les crimes d'honneur ne doivent pas être tolérés au Québec, a indiqué mercredi le gouvernement Marois en s'engageant à déposer prochainement un plan d'action.
Le but: mieux protéger les jeunes filles de familles immigrantes où les questions d'honneur peuvent se traduire en crimes dont elles feront les frais.
Tout indique que ce plan d'action va inclure une mise à jour de la loi de la protection de la jeunesse, ainsi qu'une meilleure formation offerte aux policiers, pour qu'ils soient mieux outillés lorsqu'ils sont appelés à intervenir dans ce genre de situations.
L'engagement gouvernemental fait suite à l'avis rendu public mercredi par le Conseil du statut de la femme (CSF) et intitulé: «Les crimes d'honneur: de l'indignation à l'action».
Le gouvernement précédent avait commandé au CSF un avis sur la question, en 2011, dans la foulée de l'affaire Shafia, qui impliquait une famille afghane de Montréal décimée par le quadruple meurtre prémédité de trois soeurs âgées de 13 à 19 ans et de la première épouse du père. Or, dans les mois précédant le meurtre, les services sociaux avaient été interpellés au sujet des jeunes victimes de cette famille, sans qu'il y ait eu de suites.
L'avis du CSF recense 17 cas de crimes d'honneur survenus au Canada depuis 1991.
Par crime d'honneur, on entend tout type de violence basée sur l'honneur, que ce soit «le contrôle excessif des adolescentes, les tests de virginité, les mutilations génitales, le mariage forcé, l'incitation au suicide ou, ultimement, le meurtre».
Dans certaines communautés, rapporte le CSF dans son avis - en citant celles provenant de l'Inde, l'Afghanistan, le Pakistan et le Sri Lanka - les hommes ont le devoir de «contrôler socialement et sexuellement les femmes et les filles. Celles-ci sont considérées comme une source potentielle de déshonneur pour les familles».
La ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, Véronique Hivon, a dit accueillir avec beaucoup d'intérêt la recommandation du CSF visant une révision de la loi sur la protection de la jeunesse, de même qu'une mise à jour des critères d'intervention de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Il s'agit là d'une «recommandation que je vais étudier avec beaucoup, beaucoup de sérieux», a-t-elle dit, en réaction à la publication de l'avis. Elle s'engage à «s'assurer que la loi est toujours à jour et bien adaptée aux réalités».
La dernière réforme de la loi de la protection de la jeunesse date de 2007.
La ministre responsable de la Condition féminine a renchéri: «On va poser des gestes concrets», a promis Agnès Maltais, jugeant elle aussi que les recommandations portant sur la loi de la protection de la jeunesse et visant la DPJ paraissaient particulièrement intéressantes.
Mais cet objectif n'a pas été si bien reçu par le milieu. La directrice de la protection de la jeunesse pour les centres de la famille Batshaw, Madeleine Bérard, a jugé, en entrevue téléphonique, qu'une modification à la loi n'était pas nécessaire.
Elle prône plutôt une meilleure concertation entre la DPJ et les services de santé de première ligne, l'identification de bons outils de dépistage des cas d'abus et un meilleur partenariat entre la DPJ et les organismes communautaires.
«En général, ce sont des jeunes filles qui sont très attachées à leur milieu familial et à leur communauté. Elles ont très peur d'être exclues de cette communauté. Souvent, après voir dévoilé les faits, elles vont nier les faits», d'où la difficulté de présenter une preuve en cour, indique Mme Bérard, qui rappelle aussi que le mandat de la DPJ ne couvre que les jeunes âgés de moins de 18 ans.
Il n'est pas aisé d'intervenir en ce domaine pour protéger les jeunes filles, a convenu elle aussi la ministre Hivon, car la loi prévoit que les parents doivent être inclus dans le processus, étant tenus responsables de leurs enfants.
La police, appelée à intervenir dans des conflits familiaux portant sur des questions d'honneur, doit elle aussi faire un effort d'adaptation à des cultures et des valeurs différentes, a commenté de son côté le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron.
«Les forces policières doivent effectivement s'adapter au caractère de plus en plus multiculturel du Québec, a-t-il dit, et adapter leurs façons de faire en fonction des nouvelles réalités auxquelles le Québec est confronté.»
Parmi les autres recommandations du CSF, on note l'importance de mieux sensibiliser les candidats à l'immigration, «avant leur arrivée au Canada, au fait que les violences liées à l'honneur y sont considérées comme des crimes et que l'égalité entre les hommes et les femmes est une valeur largement partagée par ses citoyens».
L'opposition libérale, qui ne rate jamais une occasion de dénigrer le projet de charte des valeurs du gouvernement, a tenté de tracer un lien entre cette charte et l'avis du CSF, en soutenant que le gouvernement ne s'attaquait pas aux vrais problèmes par sa détermination à interdire le port de signes religieux dans la fonction publique.
«Les vraies cibles sont l'intégrisme et l'extrémisme», selon la députée libérale porte-parole en matière de condition féminine, Maryse Gaudreault.
«Les gens ont peur de l'intégrisme, ils ont peur de l'extrémisme, ils ont peur de la violence», a-t-elle fait valoir en réaction à l'avis.
De son côté, Québec solidaire, par la voix de sa porte-parole Françoise David, a salué la publication de l'avis et son contenu.
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