L'institut Transparency International (TI) est un ONG établi à Berlin engagé à combattre la corruption. Le dernier rapport de ses index de transparence nous fait dégringoler selon un article paru dans le Globe&Mail: "Canada has again slipped, this time to 14th place, on an international index of ethical governments because of a "marked increase" in the perceived level of corruption in the government". La même édition du G&M nous fait part de poursuite contre des lobbyistes impliqués dans des "partenariats" qui s'avèrent d'autres magouilles. L'article de la transparence conclut avec un rapport du Fraser Institute (FI) avisant: "waste and abuses could be reduced if the government limited its activities". Font-ils par exprès pour que nous puissions donner raison au FI?
Mais faut-il s'étonner quand une commission d'enquête qui se prétend à l'affût de la reddition des comptes et de la transparence refuse de remettre en question les médias qui n'ont pas fait leur travail de chien de garde des intérêts du public lors du scandale des commandites?
Faut-il s'étonner quand le langage utilisé par nos officiels et autres porte-parole nous rappelle la vision de cauchemar de George Orwell? Faut-il s'étonner que la Francophonie canadienne soit tripottée comme elle l'est? Et qu'en faisons-nous à part contribuer à son bidonnage?