POURQUOI LES MINISTRES DU GOUVERNEMENT CHAREST --du Québec-- DOIVENT TOUJOURS FAIRE LE TAPIS, ET LAISSER LES MINISTRES DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL VENIR S'ESSUYER LES PIEDS DESSUS ??
CONTEXTE: pour les "non-initiés" sur ce sujet: une Commission FÉDÉRALE --du gouvernement du Canada-- vient d'autoriser le transport par bateau, à partir de l'Ontario, de gros contenants qui ont servi à des centrales nucléaires en Ontario. Ces contenants sont TRÈS HAUTEMENT RADIO-ACTIFS, et advenant un accident ou quelque chose de semblable, c'est plus de 40,000,000 --40 millions-- de personnes qui vivent tout le long du St-Laurent, des Chutes du Niagara jusqu'en Gaspésie, qui seraient affectées TRÈS NÉGATIVEMENT. Et ce PREMIER TRANSPORT annoncerait, justement, de nombreux autres transports de déchets radioactifs sur le St-Laurent, à partir des USA aussi.....
http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/politiqueprovinciale/33570-arcand-dechets-nucleaires
Journal "Rue Frontenac", par Mathieu Boivin, le 10 février 2011
QUÉBEC -- Pilonné par les péquistes qui critiquent sa mollesse dans le dossier des déchets nucléaires sur le Saint-Laurent, le ministre de l'Environnement Pierre Arcand a indiqué, jeudi, qu'il ne voulait pas « générer de chicane » avec le gouvernement fédéral et qu'il continuerait à discuter « dans le respect des institutions canadiennes ».
M. Arcand est sur la défensive depuis que la Commission canadienne de la sûreté nucléaire (CCSN) a autorisé, la semaine dernière, le passage sur le fleuve Saint-Laurent de 16 générateurs de vapeur radioactifs en direction de la Suède. Puisque le transport maritime est de juridiction fédérale, le Québec n'a pas été consulté.
En réponse à la harangue du député péquiste Stéphane Bédard, qui l'exhortait à « indiquer clairement au Canada que jamais, sans le consentement des Québécois, il n'y aura un seul bateau provenant de l'Ontario avec des déchets nucléaires qui va passer sur notre fleuve », M. Arcand a réitéré sa volonté de convaincre Ottawa de revenir sur sa décision.
Toutefois, « nous allons continuer de travailler (...) dans le respect des institutions canadiennes, a-t-il mentionné. Contrairement au PQ, qui veut générer des chicanes, qui aimerait se servir de cet événement pour faire une crise et parler de souveraineté, nous, nous sommes en mode discussion avec le gouvernement fédéral ».
Lors d'un point de presse, le ministre a répété qu'il ne « veut pas d'un débat constitutionnel » et a paru fonder beaucoup d'espoir sur une résolution que l'Assemblée nationale adopterait à l'unanimité, mardi prochain, et qui inviterait le fédéral à « réviser sa décision ».
Bien que la CCSN soit un organisme indépendant du gouvernement fédéral, « une résolution, appuyée de tous les partis politiques, je pense que ce serait une bonne solution (...) pour mettre un peu de pression sur le fédéral », a-t-il estimé.
M. Arcand a aussi évoqué un prochain passage devant le Comité permanent des ressources naturelles de la Chambre des communes. « Je pense que c'est dans la deuxième semaine de mars, on va demander d'y être présent et même de témoigner », a-t-il annoncé.
Le ministre ferait alors part de sa préoccupation de créer un précédent :
« Si on accepte cette situation-là, il y aura probablement d'autres événements qui vont se produire et ce serait tout à fait inacceptable », a-t-il dit.
Il préconiserait également que, dans la mesure du possible, les matières résiduelles soient éliminées le plus près possible du lieu où elles sont générées pour en limiter au maximum la manutention. « La solution de la régionalisation est peut-être plus coûteuse, mais, en matière de sécurité, je pense que le coût ne devrait pas être une notion primordiale », a-t-il avancé.
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