"On se croirait dans le temps de Duplessis"!!!! (voir plus loin dans le texte)
BACK TO THE FUTURE!!!
On est revenu 55 ans en arrière, avec JOHN JAMES CHAREST!!
ET, EN PASSANT, COMBIEN DE NOS SOUS JEAN CHAREST POURRAIT ÉCONOMISER!! Au lieu de venir piger dans nos poches!!!
http://quebectech.branchez-vous.com/2010/03/savoir_faire_linux_contrat_proces_rrq_microsoft_informatique.html
lundi 8 mars 2010 à 8H00
Contrats publics en TI:
Savoir-faire Linux affronte Québec
Un procès décisif pour l'industrie du logiciel libre et pour le système d'attribution de contrats publics en technologie s'ouvre aujourd'hui à Québec.
Savoir-faire Linux poursuit la Régie des rentes du Québec (RRQ) qui, sans faire d'appel d'offres, a accordé un contrat de 722 848 dollars à Microsoft pour la mise à jour de postes de travail.
Au cours de la prochaine semaine, le président de
Savoir-faire Linux, Cyrille Béraud, et ses avocats contesteront le mode d'attribution de ce contrat et tenteront de le faire annuler. «L'industrie du libre souhaite que ce procès permette aux firmes de logiciels libres d'être sur un pied d'égalité avec les éditeurs de logiciels propriétaires quand vient le temps des attributions de contrats publics, car actuellement ce n'est pas le cas», explique l'analyste en nouvelles technologies Michel Dumais.
En effet, au Québec, Microsoft jouit d'un quasi-monopole, car «la loi est faite sur mesure pour favoriser les grandes firmes», estime Cyril Béraud. D'ailleurs, sa cause est pour lui «le procès de l'échec des projets en informatique au Québec, que ce soit le projet GIRES ou le projet SAGI par exemple».
Routes et inforoutes, même combat ? Selon Michel Dumais, ces dernières années,
Québec a perdu des centaines de millions dans des projets technologiques cul-de-sac. Ainsi, il n'hésite pas à tracer un parallèle entre les scandales qui pèsent sur le système d'attribution de contrats en construction et celui qui régit les projets informatiques. «En plus de nos routes il serait temps de s'inquiéter de notre inforoute», lance-t-il.Abondant dans le même sens, le consultant informatique et spécialiste du logiciel libre, Julien Plissonneau Duquène estime qu'«à Québec les liens sont tissés serrés. Politiciens et patrons jouent au golf ensemble et se refilent les contrats comme ça».
«Ça fait penser à Duplessis, on est dans l'obscurantisme totale», accuse Cyrille Béraud, selon qui «c'est toute la population qui est prise en otage», car faire des appels d'offres et ouvrir la porte au logiciel libre permettrait, selon lui, d'offrir au Québec les meilleures solutions technologiques disponibles à moindres coûts.
C'est d'ailleurs le choix qu'ont fait plusieurs pays du monde, dont la France et le Brésil, ainsi que les États-Unis où Barack Obama est un fervent défenseur de cette alternative informatique. Outre les gouvernements plusieurs grandes entreprises, comme Google, utilisent des logiciels libres.
En se tournant vers ces logiciels, les entreprises et les gouvernements réalisent des économies substantielles, car il s'agit de logiciels gratuits qui ne nécessitent donc pas le rachat récurrent et coûteux de licence d'utilisation. De plus, ils ont des codes sources ouverts donc leurs propriétaires peuvent les adapter et les modifier selon leur besoin. De fait, le patron de Savoir-faire Linux souligne que le premier bénéficiaire d'un jugement en sa faveur serait l'État québécois.
Pour suivre le procès en direct sur Twitter, abonnez-vous au compte alimenté par Julien Plissonneau Duquène (@sflrrq) depuis la salle d'audience.
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