Fransaskois: les francophones de la province de la Saskatchewan.
La Saskatchewan est située entre les provinces de l'Alberta et du Manitoba, dans l'ouest du Canada
http://www.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2009/12/14/002-cef-acf-ecole-aide-francais.shtml
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TITRE: L'aide de la province est jugée insuffisante
Exaspéré par les retards et les conflits dans l'octroi de son financement, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) a profité de la rencontre des députés de l'Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) pour s'assurer du soutien de l'organisme pour les projets d'expansion des écoles francophones.
Au cours de la dernière année, sur 23 projets du CEF, seulement trois ont obtenu l'aide nécessaire de la province. Le CEF et l'ACF s'unissent donc pour demander au gouvernement de Brad Wall de soutenir financièrement la croissance des écoles.
Ainsi, le projet d'une nouvelle école à Regina a reçu l'aval du gouvernement en mars dernier, mais aucun terrain n'a encore été acheté. En fait, le CEF et le ministère de l'Éducation ne s'entendent pas sur la manière d'évaluer les besoins.
Selon le ministère, le nombre d'élèves dans les écoles francophones ne justifie pas les expansions réclamées par le CEF. De son côté, le conseil, qui a vu sa clientèle augmenter de plus de 4 % au cours de la dernière année, prévoit poursuivre sa croissance et souhaite construire ses nouvelles installations en conséquence.
« Nous, on croit qu'il faut commencer par la structure d'une école secondaire et ensuite revoir le nombre de classes », estime le directeur de l'éducation, Bernard Roy.
Selon le président de l'ACF, Michel Dubé, la partie est loin d'être gagnée. « Il n'y a pas beaucoup de solutions possibles pour l'instant. Il va falloir être très créatif. »
Le Conseil des écoles fransaskoises tiendra une réunion plus tard cette semaine. La possibilité d'intenter des recours judiciaires sera notamment évaluée.
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Commentaires: pour les francophones, nous sommes toujours obligés de nous battre et d'aller en cour de justice pour faire valoir nos droits.
Tandis qu'au Québec, les anglophones n'ont qu'à lever le petit doigt et on leur rend le service demandé, presqu'en s'excusant....
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