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 Changements climatiques:prix"FOSSILE"au Canada

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francoquebecois
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MessageSujet: Changements climatiques:prix"FOSSILE"au Canada   Changements climatiques:prix"FOSSILE"au Canada EmptyJeu 05 Nov 2009, 01:18

Deux (2) jours de suite, le pays du Canada s'est vu gratifier comme récipiendaire du prix FOSSILE de la part des environnementalistes.

http://www.blocquebecois.org/bloc_video.asp?id=664

Commentaires: comme je l'écrivais et que plusieurs textes le rapportent déjà, la province de Québec atteint presque la limite de réduction des GES de Kyoto, et est donc une des premières provinces, au Canada, à travailler le plus pour la protection de l'environnement.

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francoquebecois
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MessageSujet: Re: Changements climatiques:prix"FOSSILE"au Canada   Changements climatiques:prix"FOSSILE"au Canada EmptyVen 06 Nov 2009, 10:15

Jusqu'à présent, la province de Québec faisait de très gros efforts pour réduire la pollution, les GES.

Mais là, est-ce que la ministre de l'environnement du Québec va continuer dans la même voie ?? Verra-t-on bientôt le Québec être coiffé aussi du prix "Fossile" ??

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5ioSAWKF8aj1LPEY_7UsNucBf4cKw

COMMUNIQUÉ:


Changements climatiques: Québec hésite entre une cible ambitieuse ou prudente

De Jocelyne Richer (CP) – Il y a 14 heures

QUÉBEC — Québec n'a pas encore choisi son camp, à savoir s'il faut privilégier des cibles élevées de réduction des gaz à effet de serre (GES) ou plutôt se contenter d'objectifs plus modestes, pour ne pas nuire à l'économie.

Le gouvernement Charest ne pourra cependant plus tergiverser longtemps, car il s'est engagé à prendre position avant la conférence internationale de Copenhague, au Danemark, sur les changements climatiques, début décembre.

À cette occasion, la planète doit préciser quels seront les pourcentages de réduction de GES qu'elle s'engage à atteindre entre 2012 et 2020, par rapport au niveau de 1990, pour éviter un réchauffement du globe supérieur à deux pour cent.

La consultation menée par le gouvernement dans ce dossier a pris fin mercredi soir.

Au terme des travaux, en entrevue à La Presse Canadienne, la ministre du Développement durable, Line Beauchamp, a dit chercher une position mitoyenne qui allierait à la fois "leadership" et "prudence", donc protection accrue de l'environnement sans hypothéquer l'économie.

"Le Québec est un leader, doit rester un leader en Amérique du nord, doit montrer la voie, doit dicter le rythme à suivre", a déclaré la ministre, qui devra présenter sa recommandation au conseil des ministres incessamment.

Du même souffle, elle dit vouloir tenir compte des intervenants venus réclamer en commission parlementaire une solution "sans déstructuration de l'économie".

Parmi les porte-paroles du secteur industriel, certains sont allés jusqu'à exhorter le gouvernement à ne fixer aucune cible, une avenue qui a été rejetée.

Dans un document de consultation préparé par son ministère, la ministre Beauchamp a suggéré quant à elle quatre scénarios, soit des cibles de réductions de l'ordre de 10, 12, 15 ou 20 pour cent des émissions, d'ici 2020.

Chaque scénario était accompagné d'une modélisation des impacts sur l'économie.

Jeudi matin, en conférence de presse, l'opposition péquiste a jugé que le gouvernement manquait réellement d'ambition et a réclamé plutôt une cible se situant entre 25 et 40 pour cent de réduction, comme le recommandent les experts internationaux.

"L'approche du gouvernement Charest, c'est qu'il met une peinture verte sur son Hummer", a ironisé le porte-parole en environnement, le député péquiste Scott McKay.

Les groupes écologistes ont abondé dans le même sens, s'appuyant notamment sur les travaux scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), parrainé par les Nations unies et Prix Nobel de la paix en 2007.

Mercredi, le dernier intervenant entendu dans le cadre de la consultation était le directeur national de la Santé publique du Québec, le Dr Alain Poirier.

Lui aussi est venu tenir un discours alarmiste
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NOTE DE FRANCO: tiens, tiens, je ne me sens plus
seul à tirer sur des sonnettes d'alarme, des fois
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et réclamer les cibles les plus élevées possibles, entre 25 et 40 pour cent de réduction, le seuil de 20 pour cent de réduction lui apparaissant comme étant certainement "minimal", pour diminuer l'impact de la pollution sur la santé de la population.


Il a calculé qu'en période de canicule, le taux de mortalité allait grimper de 2 pour cent au Québec, dans une dizaine d'années à peine, si on ne faisait rien. Les maladies cardiaques et pulmonaires, de même que l'obésité, sont directement reliées à la qualité de l'environnement, a-t-il fait valoir.
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NOTE DE FRANCO: EN PLUS DES PANDÉMIES, aurait-il pu ajouter...
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La consultation a duré sept jours et a permis d'entendre 33 organismes.

Certains groupes écologistes, dont Greenpeace, ont trouvé étrange que Québec prétende exercer un leadership dans la lutte aux changements climatiques, sans même envisager un scénario de 25, 30, voire 40 pour cent de réduction, comme d'autres pays l'ont fait.

L'Union européenne a déjà annoncé ses couleurs, en s'engageant à réduire ses émissions de 20 pour cent d'ici 2020, voire de 30 pour cent, si d'autres grands pays émetteurs emboîtent le pas.

Certains vont même plus loin, comme le Royaume-Uni (34 pour cent), la Suède et l'Allemagne (40 pour cent).

"Je dois analyser tout cela plus en profondeur", a confié la ministre Beauchamp, avant de formuler sa recommandation.

Elle dit croire que les différents enjeux en cause sont "conciliables", malgré le fait que les positions entendues durant la consultation indiquent une grande polarisation des positions.

Chose certaine, le secteur du transport en commun doit être celui qui doit être privilégié pour permettre au Québec d'afficher un meilleur bilan environnemental, a dit pour sa part M. McKay.

"Si vous voulez atteindre des objectifs ambitieux, il faut investir davantage dans le transport en commun, il faut être plus agressif dans tout ce qui concerne l'électrification des transports", a-t-il soutenu.

FIN DU COMMUNIQUÉ

Autres commentaires:
Mais je vois quand même un peu le dilemne: si Québec adopte déjà un plan de réduction de GES TRÈS TRÈS CONTRAIGNANT, ayant comme cible une réduction de 40% des GES, et que le pays du Canada ne fait rien du tout, c'est vrai que les entreprises nationales et même internationales vont préférer aller s'installer en Ontario ou dans les autres provinces où les mesures de protection de l'environnement sont très peu existantes.

DE PLUS, la fois que le pays du Canada se verra obligé DE PRENDRE DES MESURES EXTRÊMES pour réduire le niveau de GES, si le Québec a déjà atteint, DE PEINE ET DE MISÈRE, ses objectifs de réduction à ce moment-là, ALORS, LE QUÉBEC SE VERRA IMPOSER DE NOUVEAU DES OBJECTIFS DE RÉDUCTION DE GES par le pays du Canada, DE FAÇON UNIFORME, À CHACUNE DES PROVINCES. ALORS, ce sera beaucoup trop demander au Québec de réduire une autre fois ses niveaux de GES.

DONC, TOUT UN DILEMNE pour la ministre de l'environnement du Québec. Je ne veux pas l'excuser DE NE RIEN FAIRE. AU CONTRAIRE!!! SI CELA PEUT EN CONSCIENTISER QUELQUES-UNS que le Québec pourrait 100 fois mieux se porter si on était INDÉPENDANT, alors, ce sera déjà un plus!!

Mais là, on ne verra jamais la ministre de l'environnement du Québec donner les explications que je viens de donner ci-haut, soit que le Québec pourrait se voir imposer des mesures SUPPLÉMENTAIRES de réduction de GES par le pays du Canada, quand le Canada va embarquer dans le plan de réduction, et cela, en dépit des réductions de GES déjà obtenues dans la province de Québec.

=========================

Certains pays planifient même une réduction de GES de 50% par rapport au niveau de 1990:
http://www.romandie.com/infos/news2/091106042021.icuw4frh.asp
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Le "Parti Québécois" -- parti politique indépendantiste dont René Lévesque a été le premier ministre de 1976 à 1985 -- demande une réduction des GES d'au moins 25%:
http://bernarddrainville.org/drainville/2009/11/05/vers-copenhague-le-pq-demande-de-fixer-a-25-la-cible-de-reduction-des-ges-dici-2020/
.
le site du "Parti Québécois":
http://www.pq.org/
.


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