Jeux Olympiques de Vancouver: le français ?

Oui, c'est vrai, légalement, je dois faire mes excuses, et retirer ce que j'ai écrit à ce sujet.

Je me croyais assez drôle pour indiquer que c'était une taquinerie, mais ce ne fût pas le cas.

Désolé pour ceux que cela a irrité.

J'essaierai d'être plus explicite quand je voudrai faire le drôle.

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Donc, mon texte aurait dû se lire:
"Il faudra faire attention, puisque certains (seulement) viennent au Québec pour mieux apprendre l'anglais, et non pour défendre la langue française".

Merci de votre indulgence.

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Cérémonie de fermeture fort désappointante quant à la place de la culture franco. Un anglophone de Montréal semble déçu lui aussi: http://blog.fagstein.com/2010/03/01/vanoc-disappointed-me/

Coudon y-avait-il des francos sur l'équipe de hockey du Canada???

À ma connaissance, deux francos. Luongo et Brodeur.

Selon des observateurs, le français a eu sa place un peu partout pendant les jeux, après les nombreuses crtiques de l'ouverture.

Du point de vue indépendantiste Québécois, les jeux nous rappelent notre situation d'état annexé encore plus évidamment. Nous aurions fini onzième au classement des médailles. Au hockey féminin, possiblement une finale Québec-Canada.

Au Québec, le sentiment en pourcentage. 10%, dans lequel je suis, avait l'air souvent frustré de notre situation d'orphelin. 10% en silence, pour ne pas passer pour frustré.

20% de mous se sont joint à ce que je considère la mascarade canadienne et parlait du nous canadien, mais que pour les jeux. ça nous donne notre 40% de souverainistes. Le 60%: Go Canada!

Bref, un référendum ce matin serait suicidaire.

Lamarche a écrit:

À ma connaissance, deux francos. Luongo et Brodeur.

Il y avait aussi le Franco-manitobain Jonathan Toews, fils d'une Beauceronne.

Du Québec, notons aussi Patrice Bergeron et Marc-André Fleury.

FORMATION CANADA - JEUX OLYMPIQUES D'HIVER 2010

SOMMAIRE DU MATCH D'HIER

Citation :

10% en silence

J'en fut, mais ce n'était pas "pour ne pas passer pour frustré."


AF

gaulois a écrit:

Remarque d'ancien modérateur: il ne devrait pas être permis de dire sur une tribune publique que "tous les gens de tel groupe sont des çi ou des ça", particulièrement lorsque le groupe a une connotation religieuse, politique, nationale ou raciale. Celui qui s'exprime ainsi perd malheureusement sa crédibilité, ainsi que celle de la juste cause pour laquelle il se bat.

Titre de textes précédents:
TOUS LES QUÉBÉCOIS SONT DES PLEURNICHARDS!!

TOUS LES QUÉBÉCOIS SE PLAIGNENT À CAUSE DU MANQUE DE PRÉSENTATION EN FRANÇAIS!

QUAND DES JOURNAUX ANGLOS FONT DU "QUEBEC BASHING", ILS LE FONT SUR LE DOS DE TOUS LES QUÉBÉCOIS!!

PS: c'est vrai que ce n'est pas une excuse de faire la même chose, en humour ou en réalité, que plusieurs autres qui se plaignent des Québécois, mais ça me console quand même de voir que je ne suis pas le seul à faire de telles choses.

Même plusieurs (pas tous ??) journaux Anglos du ROC font régulièrement du "Quebec bashing", et je n'entends jamais ou très peu des personnes semblables à vous autres venir les dénoncer...
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Citation :

10% en silence

Citation :

J'en fut, mais ce n'était pas "pour ne pas passer pour frustré."
AF

Landry qui a une opinion sur tout habituellement est dans ton groupe sur ce sujet.

Le Castor Dégonflé


Source: Vancouver Sun 2-mars-2010

Je n'ai pas vu la cérémonie, j'étais à TLMEP. Apparament, selon plusieurs observateurs, on a fait d'un évènement mondial une marsarade exhébitioniste canadian de mauvais goût.

Citation :

Que l’on soit fier des succès inespérés des athlètes canadiens à Vancouver, soit. C’est naturel et on ne boudera pas un si rare plaisir.

Que le gouvernement canadien récupère ces succès à des fins politiques, soit. C’est naturel aussi. Et en toute justice, Stephen Harper aurait reçu le pot, plutôt que les fleurs, si le Canada s’était planté aux olympiques.

Mais que l’on se vautre ainsi dans un nationalisme dégoulinant, au point d’oublier de saluer le monde qui nous a rendu visite, de rendre hommage à l’effort de TOUS les athlètes et de célébrer l’esprit olympique, c’est un peu gênant.

C’est ce patriotisme cucu à la limite du cabotinage qui m’a le plus irrité lors d’un séjour aux JO de Vancouver, la semaine dernière. On ne parlait que de nous, de NOS jeux, de NOTRE sport, de NOS médailles, comme si les autres pays du monde n’étaient que des figurants.

Exactement le genre d’attitude que l’on reproche aux Américains.

Vous trouvez que j’exagère?

Allez lire le communiqué officiel émis à la clôture des JO par Stephen Harper. Pas un mot sur le reste du monde! It’s all about us, and us only!

Vincent Marissal
http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/ ... goulinant/

Médiocre en effet comme traitement de la culture "canadienne" conçue pour Hollywood. Presque embarrassant que de la défendre. Nathalie Petrowski a les mêmes problèmes dans Canadian please...


Et pire encore:

Citation :

Le canada bafoue la trève olympique - Afghanistan

En prévision de chaque année olympique, le protocole veut que le pays hôte en appelle au reste du monde à respecter l’une des traditions les plus centrales aux idéaux olympiques : l’ekecheiria, la Trêve olympique. Depuis 1993, cet appel prend la forme d’une résolution présentée devant l’Assemblée générale de l’ONU. Le 19 octobre 2009, c’était au tour du Canada de se présenter devant l’Assemblée Générale de l’ONU pour se faire le porte-voix de cet idéal. Le gouvernement fédéral ayant reculé devant cette responsabilité olympique fondamentale, c’est le Premier Ministre de la Colombie Britannique Gordon Campbell qui s’est présenté devant l’ONU pour soumettre cette résolution « au nom de la province hôte ».

C’est ainsi que le Canada est devenu le pays parrain d’une résolution qui « somme les pays membres d’observer, dans le cadre de la Charte de l’ONU, la trêve olympique, individuellement et collectivement, durant les XXIe Jeux Olympiques d’hiver et les Xe Jeux Paralympiques d’hiver » (Article 1, Résolution 64/2)

Pendant que les médias étaient occupés à compter les médailles récoltées par le pays et à se demander si le Canada remporterait la « médaille des jeux verts », il semble que personne ne se demandait si le gouvernement canadien s’acquittait de son rôle le plus fondamental en tant que nation hôte : faire la promotion de l’idéal de paix qui est le sens même des Jeux Olympiques. La question avait été jugée si importante il y a trente ans, qu’elle a mené le Canada et ses alliés à boycotter les jeux de Moscou en protestation contre la présence soviétique en territoire afghan. Malheureusement soumettre le Canada aux mêmes critères moraux en
2010, aurait été franchement gênant pour le pays hôte.

Pendant que les Canadiens avaient les yeux rivés sur le petit écran à regarder les jeux, l’une des plus grandes offensives menées par les forces américaines, britanniques et canadiennes depuis 2001 battait son plein en Afghanistan. Pour qui prend la peine de convertir les heures locales d’un fuseau horaire à l’autre, il est facile de constater que le début des cérémonies d’ouverture des jeux, soit le 12 févier 2010 à 18h00, heure de Vancouver, correspond, à une ou deux heures près, aux premières salves de l’Opération Mushatarak. Non seulement cette opération de 15 000 hommes lancée aux petites heures du matin le 13 février, heure de Kaboul, coïncide-t-elle presque parfaitement avec l’amorce des jeux de Vancouver, mais la fin de cette « offensive de deux semaines » annoncée par l’Association France Presse le 27 février, et reprise à travers le monde par d’autres agences de presse, correspond à la clôture des jeux olympiques.

Les États-Unis ont fait l’histoire en 2002 en devenant la première nation hôte à être en guerre au moment de la tenue des Jeux Olympiques d’hiver. Le Canada et ses alliés en Afghanistan ont renchéri non seulement en refusant la trêve olympique, mais aussi en participant délibérément à la planification d’une offensive brutale dont l’amorce a été cyniquement prévue pour coïncider avec le début des jeux. Profiter du fait que l’attention des Canadiens est tournée vers les olympiques pour mener une telle escalade n’est rien de moins qu’une honte. « En respectant la Trêve olympique, nous favoriserons la paix et la compréhension », déclarait le Ministre d’État délégué aux sports Gary Lunn sur le site du Ministère des affaires étrangères du Canada en octobre 2009. Mais c’est le directeur général du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver, John Furlong, qui s’est exprimé avec le plus d’éloquence sur la question lors de son discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU préalable au passage de la résolution sur la Trêve Olympique de 2010 : « Pour que les jeux aient un sens vrai et durable aux yeux de tous ceux qui seront touchés par eux, nous devons assurer un legs humain, un legs qui utilisera le pouvoir du sport afin de transformer l’esprit d’une nation, voire de la communauté mondiale ».

En ce jour de clôture des Jeux Olympiques de Vancouver, je pense aux habitants de la région de Marjah. Ils ont passé les deux dernières semaines à être pilonnés dans l’indifférence. Pour eux, le legs humains de la Trêve olympique de 2010 se compte en morts et en blessés. Eux aussi ont été les hôtes du Monde durant ces deux semaines. Eux aussi ont vu les uniformes des Canadiens, des Américains, des Britanniques et des Estoniens défiler dans leur ville. Il y a fort à parier, par contre, que la mémoire qu’ils conserveront de la Trêve olympique de 2010 sera noire plutôt que dorée…

Par Martin Hébert
Anthropologue et Vice-président du Centre de ressources sur la non-violence

Content que ce délire collectif soit terminé. M'inquiète toutefois que ma ville natale aspire à le répéter.

Le commissaire aux langues officielle "enquête" toujours sur les plaintes portées lors des Jeux de Vancouver, concernant l'absence de la langue française.

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2010/05/20100525-101927.html

COMMENTAIRES: pour moi, le commissaire aux langues officielles est un agent du gouvernement fédéral où on porte nos plaintes, mais qui essaie, par la suite, d'étouffer ces plaintes!!

De toutes façons, M. Fraser n'a absolument aucun pouvoir d'ordonner des changements, il les propose, mais le fédéral n'en fait presque jamais rien. Donc, ce commissaire est juste un exutoire, une façon de porter plainte, mais qui tombe dans l'oubli par après.

TANDIS QUE LES ANGLOS, EUX, DANS LEURS RARES CAS DE DISCRIMINATION POSSIBLE, ILS S'ADRESSENT DIRECTEMENT AUX COURS DE JUSTICE, JUSQU'EN COUR SUPRÊME S'IL LE FAUT, ET ILS GAGNENT TOUJOURS --ou presque à 99.99%--, BIEN ENTENDU!!!!!
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Publié au Devoir (&Impératif-Français) mais censuré par Radio-Can en raison de l'usage de quelques mots en anglais: Lettres - I just can't wait...