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 SOS contre le projet RABASKA

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Michel Ange
francoquebecois
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MessageSujet: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptySam 19 Aoû 2006, 20:14

SVP, faites connaître la résistance au projet Rabaska, que personne ne veut avoir dans sa cour.

En résumé: installation d'un port méthanier, qui contient du gaz, du gaz, et du gaz, dont le gaz va provenir de l'extérieur, et que ce gaz va servir pour l'Ontario et les États-Unis.

ENCORE UNE FOIS: le Québec est une poubelle POUR JEAN CHAREST



http://www.appellevis.org/
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyDim 25 Fév 2007, 14:58

NON AU PROJET RABASKA......


RÉVEILLONS-NOUS:


EXTRAIT DU TEXTE:


""Le samedi 24 février 2007
Gens de Québec, réveillons-nous !
Au lendemain de la publication du rapport du GIEC sur les changements climatiques et de la visite de David Suzuki, écologiste canadien de renom, bien au fait de la détérioration accélérée de notre environnement local et global, le projet de Rabaska apparaît brutalement comme, non seulement une indécence, mais comme une énorme bêtise.

Hé! gens de Québec, réveillons-nous!

On est entrain de se faire passer un méchant bateau! Pour un plat de lentilles, petite vue à court terme, on consent encore une fois à vendre une partie de notre patrimoine local, à gruger un peu plus notre patrimoine planétaire, encore une fois à n'en faire un peu moins pour l’environnement, encore une fois à oublier le bien être des générations futures qui, elles aussi, aspireront à vivre dans un environnement pas trop hostile. ...........""""

FIN DE L'EXTRAIT,,, suite sur le lien suivant:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070224/CPSOLEIL/70221106/5826/CPSOLEIL
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyVen 09 Mar 2007, 19:06

LES AUDIENCES DU "BAPE" (Bureau d'Audience Publique sur l'Environnement) vont commencer lundi prochain:

http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/pipeline_st_laurent/communiques/08-03-07-pipeline.htm


-----------------------------------------------------------

COPIE DU TEXTE:

Québec, 8 mars 2007 – La commission chargée de l’enquête et de l’audience publique sur le Projet de construction de l’oléoduc Pipeline Saint-Laurent entre Lévis et Montréal-Est annonce qu’elle diffusera en mode audio et en direct les séances de la première partie de l’audience dans le site Internet du BAPE à l’adresse

http://www.bape.gouv.qc.ca


Cette diffusion audio sur Internet permettra à ceux qui le désirent de suivre le déroulement des séances publiques prévues :



À compter du lundi 12 mars
19 h
Hôtel des Seigneurs
Salle Gala 4
1200, rue Johnson
Saint-Hyacinthe



À compter du lundi 19 mars
19 h
Centre communautaire de Plessisville
1450, avenue Fournier
Plessisville



À compter du 21 mars
19 h
Centre multifonctionnel
711, avenue Albert-Rousseau
Saint-Étienne-de-Lauzon


Les séances se poursuivront en après-midi et en soirée, les jours suivants, selon les besoins du public et de la commission.

Possibilité pour les citoyens de soumettre leurs questions par courriel

Dans le but d’enrichir l’enquête et l’audience publique portant sur le projet et de permettre aux personnes qui ne pourront se présenter lors des séances publiques de participer à l’examen du projet, la commission invite ceux qui le désirent à soumettre leurs questions par Internet en suivant les règles de fonctionnement prévues dans le site du BAPE et ce, du 12 au 23 mars inclusivement.

Afin d’éviter les réponses répétitives ou si le nombre de questions écrites à traiter est important, la commission pourra regrouper, fusionner ou synthétiser les questions avant de les poser aux personnes-ressources ou au promoteur pendant les séances ou de les adresser par écrit après la première partie de l’audience publique.

La commission ne peut préciser à quel moment les questions du public seront posées. Vous êtes donc invités à écouter les séances en direct pour prendre connaissance des réponses à ces questions ainsi qu’à celles de la commission transmises lors des séances publiques.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Mme Julie Olivier, au 418 643‑7447 poste 539 ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique à l’adresse suivante : pipeline_st_laurent@bape.gouv.qc.ca.

– 30 –

Source : Julie Olivier
Conseillère en communication
418 643-7447 ou 1 800 463-4732 poste 539
pipeline_st_laurent@bape.gouv.qc.ca
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyVen 22 Juin 2007, 05:52

Même la Californie vient de rejeter une même sorte de projet comme "Rabaska":

http://www.cyberpresse.ca/article/20070621/CPSOLEIL/70618100/5025/CPDMINUTE


COPIE DU TEXTE:

Le jeudi 21 juin 2007


La Californie vient de refuser un port méthanier

Si le débat autour du projet Rabaska est demeuré local c'est qu'il n'intéresse que les individus, groupes et politiciens qui rêvent de quelques sous; les 400 mémoires dont À Bon Port se targuent le révèlent bien.

Le simple bon sens ne permet pas de défendre l'installation de ports méthaniers au Québec ni au plan énergétique ni au plan environnemental.

Dans Le Soleil du 10 juin, Alain Dubuc affirmait : «ce gaz (de Rabaska) déplacera du charbon en Nouvelle-Angleterre». À mon avis, les États américains abandonneront leurs centrales au charbon quand ils décideront eux-mêmes de privilégier l'environnement et non quand ils auront facilement accès au gaz naturel.

La Californie vient de refuser un port méthanier à 22 km en mer, les autres États ont cette même possibilité de choix environnementaux. S'ils jugent le gaz naturel avantageux à cet effet, ils peuvent construire des ports méthaniers.

Citoyenne de la terre, je sais que le seul pouvoir que j'ai sur les gaz à effets de serre (GES) est sur les GES que je produis. En acceptant Rabaska, j'accepterais une production de 13 millions de tonnes de GES dans le ciel de la planète sans savoir quelle quantité l'Ontario et la Nouvelle-Angleterre produiraient en utilisant le gaz naturel.

Le 2 février 2007, lors de la création de l'Organisation des Nations Unies pour l'environnement, M. Jean Charest affirmait : «Si nous devons penser globalement, nous devons agir localement». Je crois qu'effectivement le Québec se doit d'agir là où nous avons du pouvoir, là où nous pouvons contrôler les conséquences de nos choix. Arrêtons de dire n'importe quoi au nom du global, seul le bon sens peut tenir la route.

Pierrette Bélanger
Beaumont


FIN DU TEXTE RECOPIÉ

Commentaire: qu'ont à dire Greenpeace-Québec et les autres écologistes à ce sujet ?? Se sont-ils fait "fermer la boîte" à cause de d'autres raisons plus "nationales" ??
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MessageSujet: SOS contre le projet RABASKA -- et CACOUNA -30-06-2007   SOS contre le projet RABASKA EmptySam 30 Juin 2007, 09:50

SOS CONTRE LE PROJET CACOUNA

http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/06/20070628-190221.html

Commentaire: il est à peu près temps que les groupes écologistes se réveillent.., est-ce que Steven Guilbault est peut-être MAINTENANT plus en mesure de parler, puisqu'il démissionnera de Greenpeace-Québec, et qu'il n'aura plus à défendre ses interventions auprès de Greenpeace-Canada. Ce port méthanier desservira l'Ontario et le nord-est des États-Unis.

COPIE DU TEXTE:


Terminal méthanier de Cacouna

Un non sens selon Greenpeace


Canoë - Dominique Salgado
28/06/2007 19h02 - Mise à jour 28/06/2007 19h05


QUÉBEC - Des groupes environnementaux dénoncent la décision de Québec d’autoriser la construction d’un port méthanier à Gros-Cacouna. Une contestation qui survient quelques heures après l’annonce du ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Claude Béchard.

La coalition Québec Vert-Kyoto, Greenpeace et Équiterre exigent que le gouvernement revienne sur sa décision et qu’il fasse preuve de plus de cohérence dans la lutte aux changements climatiques. En fait, la décision de Québec annulerait, en quelque sorte, tous les efforts des alumineries en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Selon les environnementalistes, les 150 000 tonnes de réductions projetées d'ici 2012 par les alumineries seront essentiellement comblées par les 130 000 tonnes de GES que devrait générer le port méthanier de Gros-Cacouna. « On se demande comment la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Line Beauchamp, fera pour mettre les bouchées doubles si son collègue aux Ressources naturelles passe son temps à contrecarrer ces efforts », interroge le porte-parole de la Coalition Québec Vert Kyoto, Daniel Breton.

Augmentation des émissions de GES

Selon la coalition, le gaz naturel, qu'il soit liquéfié ou gazeux, n'est pas une source d'énergie propre. Il est constitué de produits fortement émetteurs de GES et de polluants atmosphériques. "Les procédés permettant de liquéfier le gaz naturel et de le transporter sont énergivores. Ils augmentent les émissions de 18 à 40 % par rapport aux émissions couramment produites à partir du gaz naturel obtenu de sources domestiques, ailleurs au Canada". déclare Daniel Breton, de la Coalition Québec-Vert-Kyoto.

« Il n'existe à l'heure actuelle aucun tracé de gazoduc. Et toute proposition de tracé devra faire à nouveau l'objet d'une évaluation environnementale et publique du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE)", indique le directeur de Greenpeace au Québec, Steven Guilbeault.

La construction d'un port méthanier à Gros-Cacouna pose des risques à la sécurité maritime. Selon le BAPE, le passage des méthaniers entre les Escoumins et Gros-Cacouna augmenterait grandement le trafic maritime. Selon la coalition, le port méthanier de Gros-Cacouna, devrait émettre en GES l'équivalent des émissions produites par 29 000 voitures.

FIN DU TEXTE RECOPIÉ
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptySam 07 Juil 2007, 22:42

RABASKA, expliqué en long et en large....

titre du texte:
"Rabaska, pour qui, pourquoi ?"

dans le journal Le Devoir d'aujourd'hui, le 7 juillet 2007:

http://www.ledevoir.com/2007/07/07/149672.html

EXTRAIT DU TEXTE:

Solidaires ou dupes ?

Les commissaires (NDLR: du BAPE, Bureau d'Audience Publique en Environnement) qui ont signé le rapport conjoint ont défendu l'idée, absolument exacte, que la contribution du projet Rabaska allait favoriser des réductions de GES en Ontario, qui a encore plus besoin que le Québec de ce gaz pour moderniser ses centrales thermiques, et aux États-Unis, où ce gaz importé via le Saint-Laurent servira à réduire les émissions de nos voisins.

La réalité est fort différente. Les États-Unis construisent de nouvelles centrales thermiques au charbon pour réduire leur dépendance énergétique, un objectif qu'ils n'atteignent pas vraiment en achetant du GNL au Québec, dont l'approvisionnement en gaz dépendra de pays très volatils sur le plan politique.

Mais le fait central, c'est que, si les Américains et les Ontariens ont besoin à ce point de gaz naturel, il n'appartient pas au Québec de faire les frais dans ses milieux urbains et naturels de l'importation de ce combustible, ou encore dans son bilan de GES. C'est ici que le rapport du BAPE et de l'ACEE est le plus faible, car il postule que c'est un geste de solidarité environnementale que de fournir ce gaz à nos voisins, qu'ils peuvent obtenir par des importations directes via la côte atlantique et les pipelines existants et à plus fort prix, ce qui avantagera nos entreprises globalement.
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyDim 08 Juil 2007, 09:38

Le Québec devrait cesser d'utiliser de l'énergie fossile et se tourner que vers l'énergie renouvelable .
Mais dans le Canada pays pollueur par excellence et bituminable le Québec restera une poubelle pour multinationale de la pollution.
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyLun 09 Juil 2007, 22:18

FEU VERT DU "BAPE" pour le projet RABASKA:

http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2007/07/05/010-BAPE-Rabaska.shtml?ref=rss


APPEL À LA MOBILISATION:
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2007/07/07/003-solidaire_Rabaska.shtml?ref=rss

QUI SONT LES OPPOSANTS:
http://www.rabat-joie.org/index.php?appuis

LES OPPOSANTS VONT MOBILISER LEUR FORCE:
http://www.matin.qc.ca/articles/20070709165046/les_opposants_projet_rabaska_vont_mobiliser_les_forces_environnementales.html
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyMar 10 Juil 2007, 04:24

Charest comme Mister Passport Canada et Meech Moins à des devoirs envers ces multinationales de la pollution et il ne reculera sûrement pas .
Si les Québecois ont votés pour lui ils ont votés pour sa pollution tout en votant pour la diminution des pouvoirs du Québec au profit de Harper et des multinationales.
Ça les médias du québec tous canadians ne vous le dirons pas
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyVen 13 Juil 2007, 10:31

LES OPPOSANTS RÉCLAMENT UN MORATOIRE.....



http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/07/20070712-100305.html


COPIE DU TEXTE:

Rabaska

Les opposants réclament un moratoire

Canoë - Dominique Salgado

10/07/2007 04h00 - Mise à jour 12/07/2007 10h13


QUÉBEC- Une coalition de cinq groupes environnementaux réclame un moratoire sur l’autorisation des projets de ports méthaniers au Québec. Déçus par les conclusions du rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) relativement au projet Rabaska à Lévis, les opposants se tournent maintenant vers le gouvernement.


L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), l’Association pour la protection de l’environnement de Lévis (APPEL), l’Association de l’Île d’Orléans contre le port méthanier (ACPM),la coalition Rabat-Joie et le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu unissent leur force pour réclamer un moratoire sur Rabaska. Ils veulent aussi dénoncer l'absence d'une audience générique sur l'utilisation du gaz naturel dans la stratégie de diversification énergétique du Québec.

Recours massif au gaz naturel

La coalition est d’avis qu’au moment où le gouvernement du Québec reconnaît que son plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) ne permettra pas de respecter Kyoto, et que le gouvernement canadien a renié le même protocole, les rapports en faveur des projets Cacouna et Rabaska encouragent un recours massif au gaz naturel. «L'ajout sur le marché du gaz naturel de ces deux projets ajouterait 24 millions de tonnes de GES au bilan global, en plus de contribuer à l'expansion de l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta.

Le Québec, à titre d'exemple, doit à lui seul réduire ses émissions de 14 millions de tonnes de GES d'ici 2012», a indiqué le président de l'AQLPA et porte-parole de la coalition Québec Vert Kyoto, André Bélisle.

Dure réalité nord-américaine

Selon l’AQLPA, la théorie de la substitution utilisée pour justifier le recours au gaz naturel afin d'éliminer du charbon et/ou du pétrole ne tient pas dans la pratique. «Cette théorie se heurte à la dure réalité nord-américaine. Il faut savoir qu'en 2000 le président Bush a fait modifier le Clean air Act aux États-Unis pour permettre aux plus vieilles centrales thermiques au charbon d'obtenir une troisième vie.

Le vice-président Cheney a quant lui initié une course à la construction de plus de 1000 centrales thermiques incluant celles utilisant le charbon avec la technologie du charbon propre. L'Ontario, quant à elle, a préféré l'énergie nucléaire pour remplacer le charbon et fermer quatre de ses cinq centrales thermiques fonctionnant au charbon. Dans ces conditions et à moins d'obtenir des engagements clairs, il est trompeur de prétendre que le gaz éliminera du charbon et/ou du pétrole», a précisé M. Bélisle.

Les environnementalistes croient qu’un moratoire sur l'autorisation des projets de ports méthaniers permettrait de faire la lumière sur la théorie de la substitution. « Pourtant dans une approche responsable le gaz pourrait être utilisé pour réduire les émissions polluantes, mais comme le diable se retrouve dans les détails c'est l'absence d'engagements formels pour l'abandon des combustibles plus polluants qui démolie cette théorie" a déclaré André Bélisle. L'AQLPA invite maintenant l'ensemble de la société québécoise à la mobilisation générale pour éviter un deuxième Suroît.

FIN DU TEXTE RECOPIÉ

Commentaire: Et Charest qui ne dit mot....???!!!!
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptySam 14 Juil 2007, 08:35

Toute cette énergie passée à contester Charest devrait être utilisée à le défaire aux élections et ça presse car il est en train de vendre le Québec à des véritables monstres multilatéraux .
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyJeu 02 Aoû 2007, 11:17

BON, enfin, un professeur d'université à Québec donne son opinion:

http://www.ledevoir.com/2007/08/02/152179.html?fe=1653&fp=210901&fr=33669

TITRE DU TEXTE:
"LE PROJET RABASKA DEVANT L'HISTOIRE..."

COPIE DU TEXTE:

Le projet Rabaska, à Lévis-Est, manifeste une ignorance totale du patrimoine à respecter, un mépris absolu de l'héritage à transmettre et une indifférence grossière envers le legs à laisser. Mais il n'est pas le premier à se ficher royalement de notre histoire, de notre mémoire, de nos souvenirs et de notre fierté.

Il faut en effet savoir qu'en 1870, les marchands de Québec, sans doute les ancêtres de nos chambres de commerce, ont réclamé la démolition des fortifications de la cité parce que, disaient-ils, celles-ci constituaient un obstacle à l'expansion de la ville. Elles étaient devenues inutiles et ses portes étroites freinaient le développement économique.

Des fonctionnaires municipaux de Québec les ont appuyés, comme aujourd'hui ceux de Lévis. On a démoli les portes Prescott,

Hope, Saint-Louis et du Palais. Qui pouvait donc arrêter ce massacre et sauver ces murs qui faisaient de Québec la seule ville fortifiée de l'Amérique du Nord et qui allaient étayer la candidature du Vieux-Québec

comme site du patrimoine mondial de l'UNESCO? Nul autre que le gouverneur général du Canada de l'époque, lord Dufferin (1872-1878).

Il écrivit ceci: «Québezc est une des villes les plus merveilleuses et les plus pittoresques du monde, pas seulement à cause de sa situation sur un promontoire mais aussi à cause de son diadème de murs et de tours. Certains auraient bien voulu aplanir cette cité et en faire un quadrilatère monotone à la mode de villes américaines. Mais je m'y suis opposé et j'ai frappé du poing. J'ai même utilisé un langage très cru, les qualifiant de barbares et de vandales, en leur faisant remarquer que les générations futures seraient sûrement mieux éduquées qu'eux-mêmes et rougiraient des actes de leurs ancêtres.» (Lettre du 21 décembre 1874, The Champlain Society, XXXIII, pages 124 et 125.)

Qui reprendra le flambeau pour sauver le fleuve et l'entrée fluviale de la capitale nationale?


FIN DU TEXTE

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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyJeu 02 Aoû 2007, 12:07

PS: voir le texte précédent aussi, indiqué le même jour

http://www.cyberpresse.ca/article/20070801/CPOPINIONS02/708010666/5113/CPSPORTS09

COPIE DU TEXTE:

Le mercredi 01 août 2007 - LA PRESSE -

On n'accepte pas l'inacceptable

Pierre-Paul Sénéchal

L'auteur est vice-président du Groupe d'initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM).

Les arguments présentés dans l'éditorial d'André Pratte (27 juillet) visaient essentiellement à contrer
le questionnement qui a cours actuellement au Québec à propos des conclusions de la commission du
BAPE au sujet du projet de port méthanier Rabaska.

Je passerai rapidement sur l'argument selon lequel le Québec doit accepter d'offrir généreusement son
territoire terrestre et maritime par esprit de «solidarité continentale», en faisant transiter du gaz naturel liquéfié (GNL)
du Moyen-Orient vers les marchés états-uniens, permettant ainsi la réduction continentale de gaz à effet de serre (GES).


Notre position est à l'effet que toutes les nations doivent faire leur part à ce chapitre. Pourquoi les communautés
de la côte est américaine veulent-elles envoyer ici les projets de terminaux méthaniers qu'on veut
implanter sur leur propre territoire afin de satisfaire leurs besoins énergétiques?


----------------------------------------------
NOTE DE FRANCO:
On voit ici, de plus en plus, l'implication de "Reaching Atlantica", --- voir l'autre titre ("post"): "ATLANTICA"
sur ce forum ---
qui exige que toute la partie sud de la province de Québec devienne libre de toute entrave
économique, environnementale, linguistique, etc... pour aider les gens de la côte-est américaine à pouvoir mieux
vivre, MAIS SANS LES DANGERS D'APPROVISIONNEMENT et autres qu'ils pourraient avoir à subir.
----------------------------------------------


Quant à «la nécessaire diversification des approvisionnements du Québec en gaz naturel», le décret récent du
gouvernement du Québec acceptant un projet similaire à Gros-Cacouna, capable de répondre à lui seul
à la consommation quotidienne de gaz naturel de tout le Québec, vient de brûler cet argument.

Nous nous attarderons principalement aux impacts maritimes du projet découlant de «la construction dans
le bras du fleuve Saint-Laurent situé entre Lévis et l'île d'Orléans d'un terminal destiné à recevoir des
navires transportant du gaz naturel liquéfié (GNL)», tel que le décrit M. Pratte.

Ce qui est trop facilement oublié ici, c'est que nulle part au monde on a accepté l'implantation d'une
zone portuaire à haut risque de type GNL au milieu d'un corridor fluvial devant desservir en amont plus
d'une vingtaine de ports importants dont des agglomérations industrielles aussi stratégiques que celles de
Montréal et des Grands-Lacs.


Des dizaines de milliers d'emplois reliés à l'activité économique de ces zones sont directement tributaires
de la fluidité de la navigation sur le Saint-Laurent en raison des exigences du «juste-à-temps»,
à la base même du transport par conteneurs.

Que Rabaska construise sa propre zone portuaire à Ville-Guay ou à l'île Saint-Thérèse, juste à l'entrée du
port de Montréal, les conséquences seront exactement les mêmes sur notre économie industrielle en cas
d'accident maritime ou acte de sabotage, car il n'existe aucune voie de contournement possible en ces deux endroits.

Cette évaluation des incidences économiques potentielles, la commission du BAPE s'est refusée à la faire,
laissant les «experts» du promoteur faire leur démonstration en matière de «sécurité maritime». Comment peut-on
réaliser une évaluation objective d'un site de cette nature en refusant de réaliser toute analyse prospective de ce
que sera la navigation commerciale sur le Saint-Laurent au cours de la durée de vie du terminal?

Il faut se fier à l'expertise «indépendante» de commissaires du BAPE, nous exhorte-t-on. Comment peut-on alors
concilier les conclusions du BAPE/Rabaska avec celles du BAPE/Soligaz (1991) visant l'approvisionnement
du Québec en liquides de gaz naturel (LGN) via cette même route du Saint-Laurent?

Les commissaires ne concluaient-ils pas dans leur rapport que «pour la commission, la possibilité que
survienne l'accident technologique majeur est réelle, quelle qu'en soit la probabilité? Elle considère qu'il
n'existe qu'un seul moyen efficace de réduire le risque, soit celui d'éloigner ce type de projet des
zones habitées.» À noter que les navires de référence étaient alors de 220 mètres comparativement à
320 mètres pour ceux du consortium Rabaska. Et on sait tous que la manoeuvrabilité en conditions de
navigation difficiles est directement reliée à la longueur d'un navire.


Le doute

Pourquoi le doute s'est-il installé dans le public en ce qui concerne le caractère indépendant et normalement
objectif des conclusions d'une telle commission d'enquête? Simplement parce qu'on n'accepte
pas l'inacceptable.
Par exemple, que des experts maritimes appelés à conseiller ou représenter
le promoteur se soient retrouvés au sein du comité fédéral TERMPOL chargé de valider leurs propres
démonstrations ou prétentions.

Une telle pratique est condamnable et n'a jamais eu cours antérieurement. Pour quelles
raisons, dans le cas du projet Soligaz, le comité fédéral recommande-t-il une zone de protection «ne pouvant être
inférieure à 50 mètres autour du navire», alors que dans le cas des navires de Rabaska, le comité fédéral
ne juge soudainement plus approprié d'en proposer (elle est maintenant établie à 500 verges aux États-Unis)?


Quant au fameux bilan de sécurité associé aux «millions de kilomètres franchis sans collision par les
méthaniers au cours des 40 dernières années», lequel aura été si souvent évoqué par le promoteur
et repris par les trois commissaires, on omet toujours de rappeler que la quasi-totalité de ces kilomètres
ont été franchis en haute mer. Les terminaux méthaniers de ce monde sont en effet presque exclusivement
situés en façade maritime. Aucun n'est implanté dans un «bras de fleuve» aussi loin qu'à 1300
kilomètres de la côte maritime.

Nous sommes d'accord avec vous sur un point: le consortium, comme vous dites, «a minutieusement
préparé son projet» mais c'était pour mieux mystifier un certain public qui sait de plus en plus faire
la différence entre accroissement du PIB et développement économique.


Dernière édition par le Jeu 02 Aoû 2007, 12:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyJeu 02 Aoû 2007, 12:11

C'est étrange qu'il y ait un projet similaire par ici sur l'ile Texada dans Desolution Sound. Enjeux similaires malgré que cette ile soit très isolée et peu peuplée.

Ca me parait effectivement étrange d'investir davantage dans les fâcil fioules. Un manque d'imagination de la part des investisseurs et un manque de colonne vertébrale de la part de l'Etat???
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyJeu 02 Aoû 2007, 14:11

Et nous de même,nous avons un projet semblable à St-Jean. Le trip de Irving

Citation :
Irving Oil and its Spanish partner Repsol YPF have signed a definitive agreement to build a $750-million liquefied natural gas terminal in Saint John, N.B.
The two companies will form a new company, Canaport LNG, which will construct, own and operate the terminal.

The Canaport terminal will initially be capable of delivering 1 billion cubic feet per day of regassified liquefied natural gas under its existing permit.

Repsol will be responsible for providing all of the liquefied natural gas and will hold the capacity of the terminal. Irving Oil will market the regassified liquefied natural gas in Atlantic Canada, and Repsol will market it elsewhere in Canada and in the United States.

The terminal is expected to be operational by 2008. In March, the City of Saint John cut a deal with the companies to freeze annual property taxes on the terminal at $500,000 for 25 years.
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyJeu 02 Aoû 2007, 14:14

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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyJeu 02 Aoû 2007, 19:32

GROS-CACOUNA: le projet est toujours très contesté

15 minutes de reportage et d'entrevues à écouter, en direct de ce village:

http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/dimanchemag/index.shtml


PS: documentaire à écouter, avant que Charest ne censure cette émission.
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyLun 06 Aoû 2007, 23:18

un texte d'un "COUAC"

(à Gaulois, ce "couac" fait-il partie de ta famille, de ta parenté ??)

http://www.lecouac.org/article.php3?id_article=170

COPIE DU TEXTE:

L’arnaque des ports méthaniers

La ministre Line Beauchamp annonçait en grande pompe en juin une entente avec les alumineries
visant à réduire de 150 000 tonnes les émissions de CO2 dans l’atmosphère. La semaine suivante,
son gouvernement donnait son aval au projet de port méthanier à Gros-Cacouna, qui émettra 130 000 tonnes
de CO2. On venait en moins d’une semaine d’annihiler, ou presque, les efforts de réduction des GES
(gaz à effet de serre) devant permettre au Québec de respecter les engagements de Kyoto.
C’est ce qu’on appelle changer une piastre pour quatre trente sous !

Quelques jours plus tard, on évoque la possibilité d’un autre port méthanier sur la rive sud
de Québec, le projet Rabaska. Cette fois, c’est le BAPE, bureau d’audience publique sur
l’environnement du Québec ainsi que l’Agence canadienne d’évaluation environnementale qui
venaient de déposer un rapport conjoint favorable au projet.

Les plus gros marchés pour le gaz naturel sont les centrales thermiques. Rappelons-nous du défunt
projet du Suroît en 2003, à Beauharnois. Il a plus ou moins servi d’épouvantail pour faire
passer en douce, presque sans aucun débat public, un autre projet tout à fait semblable à Bécancour.

Il y a maintenant une centrale thermique alimentée au gaz au Québec. On la dit de cogénération parce
qu’elle alimente en vapeur les installations industrielles environnantes. On entre ainsi dans la subtilité
du calcul des rapports entre pollution générée et épargnée. C’est tout de même des GES en plus,
nous éloignant des objectifs de Kyoto.

Dans les années ’90, les états de la Nouvelle-Angleterre ont tous refusé d’implanter des ports
méthaniers. Au Québec, le gouvernement provincial, Hydro-Québec et l’entreprise privée ont financé
des études d’exploration des réserves de gaz au fond du St-Laurent. Effectuées avec des navires
dotés de puissants sonars, elles ont été abandonnées en raison des effets catastrophiques sur
les baleines que ces ondes désorientaient.
Avec un (ou deux ?) port méthanier, le jour est proche
où l’on tentera de les relancer sous prétexte qu’extraire du gaz du St-Laurent coûtera moins cher
que d’en exporter !

Le gaz naturel emmagasiné au Québec alimentera les marchés des États-Unis et de l’Ontario.
Cela leur permettra, selon l’opinion des promoteurs validée par les rapports gouvernementaux,
de réduire leurs émissions polluantes. Dans la réalité, nos voisins ouvrent de nouvelles
centrales au gaz sans pour autant fermer les anciennes au charbon ou au mazout pour répondre
à une demande toujours croissante d’énergie. C’est donc un argument basé sur une fausse spéculation.


On prétend que la consommation gazière va s’accroître au Québec. Elle a stagné ces dernières années
et pourrait même diminuer. Le Ministère des ressources naturelles et de la faune prévoyait une
croissance annuelle modeste de 1,6%. Qui n’arrivera pas vu que les récentes fermetures
d’usines et de scieries dans le secteur des pâtes et papiers ont libéré l’équivalent de 12% de la
consommation gazière du Québec ! Les autres marchés pour le gaz, comme le chauffage,
stagnent également en raison du coût élevé des installations et du gaz lui-même.

On prétend encore que la présence de ports méthaniers au Québec aura un effet de stabilisation
sur le prix du gaz. Même le BAPE ne croit pas à cet argument. La diversification des
approvisionnements ne change rien aux lois du marché. Le prix du gaz, comme celui du pétrole,
dépend de l’offre et de la demande au niveau mondial.

Il ne reste pas grand-chose de solide pour justifier ces projets. Et le processus
d’évaluation a été totalement invalidé. Les organismes dont la mission consiste à évaluer les
impacts sur l’environnement n’ont fourni aucun chiffre quant à la hausse globale des émissions
polluantes. La Régie de l’énergie, dont la mission est d’évaluer les besoins énergétiques du Québec,
n’a pas été consultée. Les promoteurs n’y ont probablement pas suffisamment de petits
amis pour que le gouvernement se risque à demander son avis...


Et dire qu’on produit ici même dans nos campagnes des tonnes de purins liquides, source potentielle
de méthane agricole qui pourrait être exploité à petite échelle pour combler une part de
nos besoins en énergie. Et dire que nous avons, selon les évaluations les plus conservatrices,
un des potentiels éoliens les plus élevés au monde. Et dire que le taux d’ensoleillement de
nos hivers nous permettrait de disposer à l’infini d’une énergie propre. Et dire que nous disposons
de tant de « négawatts », cette énergie qu’on économise par de simples petits gestes peu coûteux...

Mais qu’est-ce qui ne va pas chez nous ? Pourquoi sommes-nous toujours en train de reculer, en tentant
de plaire aux grands industriels du gaz et du pétrole, en s’enfonçant toujours un peu plus dans
notre dépendance envers les énergies fossiles alors qu’il nous serait si facile et moins coûteux
de faire autrement ?

Claude St-Pierre

FIN DU TEXTE RECOPIÉ

Commentaire: je ne saurais si bien le dire, si bien écrire sur ce sujet...
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptySam 11 Aoû 2007, 16:48

DANS LE JOURNAL "LE DEVOIR", mercredi 8 août 2007

http://www.ledevoir.com/2007/08/08/152686.html?fe=1703&fp=210901&fr=34645

TITRE DU TEXTE (d'OPINION):
"Projet Rabaska: aucune pertinence énergitique pour le Québec"

COPIE DU TEXTE:

Par Pierre Lavallée et Denis L'Homme

Les auteurs ont respectivement été directeur général des énergies conventionnelles de 1979 à 1985
et sous-ministre associé à l'énergie au ministère des Ressources naturelles de 1992 à 1995, et directeur
à la Direction des hydrocarbures (gaz et pétrole) et directeur de la sécurité des équipements pétroliers
au ministère des Ressources naturelles de 1982 à 2001.


Il nous faudrait accroître la consommation de gaz au Québec pour en justifier l'approvisionnement

Comme Jean-Robert Sansfaçon le soulignait très justement dans son éditorial publié dans Le Devoir
de samedi, la pertinence énergétique du projet Rabaska pour le Québec n'a jamais été établie, ni par le
promoteur, ni par le BAPE, ni d'ailleurs par le ministère des Ressources naturelles du Québec.

Les promoteurs ont constamment claironné le contraire devant le BAPE, prétendant que Rabaska
«augmenterait la sécurité énergétique des approvisionnements gaziers et provoquerait une baisse des
prix du gaz» au Québec. Or aucun de ces énoncés ne résiste à une analyse le moindrement sérieuse.

Le gaz naturel, source de croissance

Comme le promoteur en fait lui-même état, la principale source de croissance des ventes de gaz
en Amérique du Nord proviendra de la production d'électricité à partir du gaz naturel. Cet usage est même
désigné comme étant aussi la principale source de croissance de la demande gazière au Québec
(la centrale de TransCanada Énergie à Bécancour, maintenant en activité). Sauf que l'expérience
désastreuse, tant pour Hydro-Québec que pour le gouvernement, du projet de centrale thermique
du Suroît a, selon nous, scellé le sort de la production thermique fossile au Québec. Le promoteur a
d'ailleurs reconnu au cours des récentes audiences du BAPE qu'il n'y aurait aucune augmentation de
la demande gazière au Québec pour la production d'électricité.

On imagine mal, en effet, le gouvernement québécois ou sa filiale, Hydro-Québec, renier leur engagement
«vert» respectif, le premier se voulant le champion canadien des énergies renouvelables et de
la réduction des gaz à effet de serre alors qu'Hydro-Québec a fait «le choix clair de la filière verte».
Le plus récent plan de développement d'Hydro-Québec et la dernière politique énergétique pour le
Québec ne font de place qu'à la production hydraulique et éolienne ainsi que, de façon fort appropriée,
aux économies d'énergie. Il n'est donc pas réaliste de croire que le gaz naturel puisse croître, si tel devait
être le cas, par un autre moyen que par une substitution entre les deux formes d'énergie.

Là encore, les promoteurs de Rabaska ne font pas preuve d'une plus grande clairvoyance.

Le coût des équipements

Dans le secteur tertiaire, le gaz naturel détient déjà 60 % du marché de la chauffe, et ce, malgré le
fait que le gaz n'est pas disponible sur l'ensemble du territoire du Québec. Ce n'est donc pas là
que les gains potentiels se situeraient mais plutôt dans la chauffe résidentielle, où le gaz ne compte
que pour 10 %. Or la pénétration du marché des systèmes de chauffage dépend tout autant du coût
des équipements que de celui de l'énergie. Tous les analystes, à l'exclusion de ceux de Rabaska,
prévoient donc que les systèmes à l'électricité augmenteront légèrement leur part du marché sur l'horizon 2016.

La croissance de la demande au Québec ne justifie pas de doubler (voire de tripler si on prend en
compte le projet Énergie Cacouna) l'approvisionnement gazier au Québec puisque, selon toute vraisemblance,
cette croissance sera négative.

Comment le promoteur de Rabaska peut-il imaginer un soudain revirement de cette tendance
en faveur du gaz naturel et une conversion massive des systèmes électriques actuels au profit
de cette forme d'énergie? Cette fois-ci, l'inexactitude tient presque de la mauvaise foi. Même si un
renversement significatif du rapport de prix en faveur du gaz (ce qui est par ailleurs imprévisible) pouvait
amener les consommateurs à envisager de changer de système de chauffage, une lourde barrière
au changement existera toujours. 60 % du parc des logements est équipé de plinthes chauffantes
tandis que le coût d'installation d'un système alternatif peut être considérable, et encore faut-il
que cela soit techniquement faisable.

Miroir aux alouettes

Vient ensuite le prétendu «effet positif sur la pointe d'Hydro-Québec» évoqué dans la récente politique
énergétique du Québec et repris à son compte par le promoteur de Rabaska. Il s'agit cette fois-ci
d'un véritable miroir aux alouettes. Pour avoir un effet sur la demande en période de pointe, il faudrait
débrancher des charges lors des périodes critiques, et cela ne peut se faire qu'au moyen d'un stockage
local d'énergie (mazout ou bois, par exemple), ce qui, est-il besoin de le préciser, n'est le cas ni du
gaz naturel ni de l'électricité. C'est d'ailleurs ce qui justifie les programmes d'énergie
interruptible ou de biénergie offerts par les distributeurs. Bref, cette «solution miraculeuse»
n'aurait pour effet que de transférer les problèmes de pointe d'un réseau à un autre.

Dans le secteur de la chauffe résidentielle, le gaz naturel n'est pas un complément à l'électricité
mais un concurrent. Sur le plan énergétique, ils sont de même nature, ce qui n'est évidemment pas le cas
sur le plan environnemental. On ne peut donc pas substituer le gaz naturel à l'électricité pour
supposément dégager des kW pour d'autres types d'usages. Et on peut encore moins substituer une
«bonne énergie» par une «moins bonne» au prétexte que cela nous permettra de vendre la
première au plus offrant. Cela irait à l'encontre non seulement des principes mêmes de la
politique énergétique québécoise mais également du simple bon sens.

La bonne énergie se trouve donc au bon endroit, ce qui ne signifie pas qu'on ne doive pas chercher
à l'utiliser d'une façon plus rationnelle et ne pas la traiter comme une denrée précieuse. Tous les
moyens d'économiser l'électricité doivent être encouragés, comme on se doit de promouvoir les systèmes
de chauffage biénergie ou, mieux encore, les systèmes de chauffage géothermiques. L'électricité
ainsi libérée peut alors être exportée sans enfreindre aucun des principes que s'est donnés le Québec
dans sa politique énergétique et dans son plan d'action contre les changements climatiques.

Baisse de la demande

En résumé, donc, si on ajoute à ce qui précède l'impact grandissant des mesures d'économie
d'énergie auxquelles on devra recourir, de bon gré ou de mauvais gré, il y a tout lieu de prévoir,
au cours des prochaines années, une baisse durable de la demande gazière au Québec.

Pour ce qui est de l'effet sur le prix du gaz, la décision du BAPE est aussi cinglante: «La commission est
d'avis que l'approvisionnement accru de gaz naturel par l'entremise du gaz naturel liquéfié au Québec
ferait vraisemblablement baisser de façon modeste le prix du gaz naturel non seulement au Québec
mais dans l'ensemble de l'Amérique du Nord à cause de l'intégration des marchés.» Si on exclut tout
éventuel effet positif d'un approvisionnement en provenance du Mackenzie et si le projet Rabaska
ne devait pas se réaliser, le gaz naturel pourrait coûter à peine quelques sous de plus par millier de pieds cubes.
Dans un tel scénario, si tant est que ce besoin existait, il en coûterait à peine 2,4 % de plus pour importer
ledit gaz d'un terminal méthanier situé dans le golfe du Mexique et 5,4 % de plus en l'absence de tout
autre terminal méthanier.

Le signal des prix

Devant une telle éventualité, nous croyons même qu'il y aurait lieu de se réjouir d'une telle hausse
puisque cela ajouterait aux efforts du Québec pour économiser l'énergie et contribuer à la lutte contre
les changements climatiques. On nous répète à l'envi que le signal de prix est la meilleure façon
de provoquer des changements dans les habitudes des consommateurs d'énergie, alors pourquoi s'en priver?

Au Québec, seul le secteur industriel utilise le pétrole, susceptible d'être remplacée par
du gaz naturel, ce qui ne représente au grand total que 11 % de la consommation de pétrole
de la province, soit l'équivalent de 60 milliards de pieds cubes. En quoi et surtout pourquoi a-t-on besoin
d'importer près de 200 milliards de pieds cubes de gaz pour remplacer une fraction de ces 60 milliards
de pieds cubes puisque, en plus, le gaz n'est pas disponible partout (Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Côte-Nord)?
Et encore faut-il que le prix soit intéressant pour inciter les industriels à délaisser le pétrole, ce qui n'a pas
été le cas dernièrement et ne semble pas devoir être le cas au cours des prochaines années.

Nous devons donc en conclure que le projet Rabaska ne répond à aucun impératif énergétique puisque,
contre toute logique, il nous faudrait accroître la consommation de gaz au Québec pour en justifier l'approvisionnement.


FIN DU TEXTE RECOPIÉ

Commentaire: aucun commentaire de plus sur l'article, si ce n'est que de dire qu'il est "moins une", et que les
opposants à ce projet se font de plus en plus rares, mais de plus en plus importants par rapport à leurs
connaissances du dossier. En passant, pour ceux qui ne le savent pas encore, l'organisme "des 93" ,
qui représentait des gens tout proche des lieux de ce projet et qui s'opposait à ce projet, s'est désisté
dernièrement à cause du manque de fonds (financier). Très déplorable.

-------------------------------------------------

Surtout, en plus, qu'on voit que Charest est en train de "sacrifier le Québec" pour les besoins des
autres provinces et des états américains:
=pour l'Ontario, c'est la centrale nucléaire Gentilly II qui emmagasinera ses (à l'Ontario) déchets nucléaires;
=pour Terre-Neuve: Charest est sur le point d'autoriser une ligne électrique pour le transport d'électricité
de Terre-Neuve à l'Ontario, soit tout le contraire de ce qu'il dit à la TÉLÉ.
=pour les provinces maritimes et l'est américain: Charest va sacrifier le bas du fleuve avec ces projets
(Rabaska, Cacouna) de gaz naturel: personne n'en veut ailleurs, mais ce gaz va être utilisé par les américains
et par les provinces maritimes --- voir les textes sur "Reaching Atlantica" pour plus de détails ----

Charest sait qu'il en est à ses 2-3 dernières années de pouvoir, alors, il va signer n'importe laquelle
entente qui va profiter aux autres provinces voisines et aux états américains..... Dans les livres d'histoire,
on va dire de lui: "c'était le meilleur premier ministre du Québec" , alors que cela aura été LE PIRE, celui qui
ne prend jamais en compte EN PREMIER des "intérêts supérieurs du Québec", comme le disait si bien, au moins, Bourassa...

Comme là, Charest laisse aller les Québécois s'exiler dans les autres provinces, alors qu'il y a des
milliers d'emplois SPÉCIALISÉS ET TRÈS PAYANTS AUSSI qui ne sont pas comblés au Québec.
Charest NE FAIT RIEN (comme dans bien d'autres domaines), le taux de chômage est bas à 6.9%, alors
il se dit que tout est correct... mais ce
sont les gens, de majorité francophone, qui vont vivre ailleurs, pour y demeurer de façon permanente.
C'EST TRÈS TRAGIQUE!!

Il n'y a personne d'autres qui voient cela ??
Après ça, Charest se demande pourquoi les francophones ne l'aiment pas, pourquoi que le taux de
satisfaction de la part des francophones DU QUÉBEC -------les francophones ailleurs au Canada
ADORENT CHAREST, voyant en lui le SAUVEUR BILINGUE, un peu comme Trudeau l'avait été, et,
comme lui, il aime écraser le Québec, marcheer sur le Québec pour avoir un piédestal plus haut dans
les autres provinces----------------- envers Charest est à seulement 18% ??? PATHÉTIQUE!!

PS: si le premier ministre du Québec n'aide pas le Québec et les Québécois pour une meilleure
protection de la langue, de la culture, de l'identité québécoise, pour un maintien de la protection sociale
et économique, et pour la sécurité environnementale, CE SONT PAS LES VOISINS ANGLOPHONES QUI
VONT LE FAIRE À NOTRE PLACE.
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyJeu 23 Aoû 2007, 19:38

TITRE DU TEXTE:

ENDORMIR LE MONDE..... AU GAZ!!!!

http://www.cyberpresse.ca/article/20070820/CPSOLEIL/70817168/5826/CPSOLEIL

COPIE DU TEXTE:

Le lundi 20 août 2007


Endormir la population au ... gaz!


Nous vivons actuellement, comme citoyens de Lévis, sans la présence d'un terminal méthanier dans les limites du territoire de la ville. Est-ce que cette situation nous cause préjudice ou crée un vide dans notre existence? Pourquoi devrions-nous donc accepter l'implantation dudit port méthanier, dans un milieu urbain, à quelques kilomètres d'une autre municipalité qui, par voie de référendum, l'a refusée il y a environ deux ans, et à quelques centaines de kilomètres en amont d'un autre port méthanier qui sera effectivement construit?

- Pour les beaux yeux des actionnaires et des dirigeants du consortium derrière le projet, qui ont sûrement comme préoccupation constante la protection de l'environnement, sans aucune visée lucrative?

- Pour les beaux yeux de nos élus municipaux qui doivent saliver abondamment à l'idée d'empocher annuellement les huit millions de beaux dollars promis en taxes? Les finances de la ville sont-elles si mal en point?...

- Pour contribuer à assurer la sécurité énergétique du Québec (et, tant qu'à faire dans les missions humanitaires, pourquoi pas celle de l'Ontario, de la Nouvelle-Angleterre, etc.), en s'approvisionnant en Russie et en Algérie? Quelles garanties d'approvisionnement avons-nous pour deux ports méthaniers au Québec?

- Pour la création de quelque 5000 emplois en trois ans, pendant la construction du chantier?
La belle affaire! Les entrepreneurs vont faire la passe. Les travailleurs vont compléter leurs heures pour avoir droit au chômage. Mais encore? Quand la poussière va retomber, que les derniers camions vont quitter le chantier, quoi d'autre? 70 emplois? Ça décoiffe!...

- Pour donner une tape dans le dos du Premier Ministre du Québec et de son gouvernement, pour leur politique environnementale et leur vision du développement durable? Ils ont quand même leur mot à dire dans la décision finale d'approbation de ce projet (une simple formalité). Rendons à César ce qui lui revient...

- Pour redonner un peu de crédibilité aux pauvres commissaires du BAPE, malmenés par les opposants au projet, et qui ont conclu que celui-ci ne présentait que des risques acceptables? Au fait, l'incident survenu à Dallas le 25 juillet dernier dans une usine d'entreposage de gaz naturel (explosion, incendie, etc.) était-il aussi un risque acceptable? Et la présence des lignes à haute tension (et de leur champ magnétique non négligeable) entre l'île d'Orléans et Beaumont? Et quoi encore?...

- Pour les faibles quantités prévues de contaminants rejetés dans l'air (dioxyde d'azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, composés toxiques, etc.) et leurs effets « imperceptibles » sur la santé humaine, ainsi que les 146 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES) prévues à être générées annuellement? Quant à moi, ce sont 146 000 tonnes de trop, mais bon, comme on dit, on ne peut pas faire plaisir à tout le monde et à sa mère en même temps...

Bon, bon, OK! J'entends déjà la réplique des partisans du projet : « Encore un empêcheur de tourner en rond ! Un autre qui mélange les pommes avec les oranges! On n'arrête pas le progrès! » Sauf que, depuis 150 ans, on ne l'a pas arrêté, le progrès. On a vu ce que cela a donné : du bon, mais aussi du pas mal moins bon.

Tant qu'à promouvoir un méga-projet de développement énergétique, à signer des ententes avec l'UPA, à acheter des terres, éventuellement à exproprier, pourquoi ne pas installer un parc éolien qui remplirait cette surface? Ah! Non! Ça ne marche pas. La population n'aime pas ça : les éoliennes, ça fait trop de bruit...

Je ne suis pas contre les projets de développement économique à grande échelle. Mais pas quand ils vont à l'encontre du bon sens et de la logique, à une époque où les moyens pris pour réduire les GES ne devraient même plus être un choix de société, mais une question de survie à long terme. Je ne suis pas un spécialiste ou un expert en la matière, ni du genre à déchirer ma chemise sur la place publique ou à descendre dans la rue, les masses en l'air, pour défendre une cause. Je ne suis pas non plus un « écolo-freak » (mes humbles contributions à la sauvegarde de l'environnement se résument à l'utilisation du bac à recyclage, du composteur, de la tondeuse à gazon manuelle et du transport en commun). Je ne suis qu'un simple citoyen, probablement désinformé, submergé dans la mer d'information qu'on nous sert quotidiennement, mais qui se pose encore des questions sur la pertinence et la logique de ce projet.

Je crois cependant avoir trouvé une utilité à Rabaska : endormir la population de Lévis... au gaz (naturel, bien sûr!).

Steve Harrison
Saint-Rédempteur

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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyLun 27 Aoû 2007, 11:26

STEVEN GUILBAULT devient le porte-paroles d'Équiterre

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/08/20070827-101910.html


Ancien porte-parole de Greenpeace

Steven Guilbeault se joint à Equiterre

Presse Canadienne (PC) 27/08/2007 10h19

Le porte-parole sortant de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, deviendra porte-parole de l'organisme écologique Equiterre en matière de changements climatiques.


Il s'agit d'un retour aux sources pour l'environmentaliste bien connu, puisqu'il y a près de 15 ans, il co-fondait l'organisme de promotion de choix écologiques et socialement équitables.

A titre de porte-parole d'Equiterre, M. Guilbeault s'attaquera entre autres au dossier de la réduction de la dépendance du pétrole au Québec.

Il fera par ailleurs pression sur le gouvernement fédéral pour plus d'actions dans la lutte aux changerment climatiques et tentera d'impliquer davantage la province dans les négociations internationales sur le sujet.

M. Guilbeault doit quitter ses fonctions de porte-parole de Greenpeace le 15 septembre prochain.

Sidney Ribaux, coordonateur général d'Equiterre, explique que l'organisme est complémentaire à Greenpeace, qui dénonce les problèmes environnementaux, alors que la mission d'Equiterre est plutôt de proposer des solutions pour y faire face.

Même si M. Guilbeault deviendra dès l'automne chroniqueur en environnement pour le réseau de télévison TVA, M. Ribaux ne croit pas que cela puisse entrer en conflit d'intérêt avec ses nouvelles fonctions à Equiterre.

FIN DU TEXTE RECOPIÉ

lien pour Équiterre:
http://www.equiterre.org/

Commentaires: bon, OUF!!! j'espérais grandement que M. Guilbault se trouve un autre emploi semblable en environnement, pour continuer de profiter de toutes ses connaissances et ses compétences en la matière, et continuer de nous faire avancer dans la protection de l'environnement.

Enfin, sûrement qu'avec Équiterre, IL SERA BEAUCOUP PLUS LIBRE DE FAIRE SES COMMENTAIRES, de poser des gestes concrets PLUSQU'AVANT, qu'avec Greenpeace-Canada. IL VA SÛREMENT AVOIR UNE PLUS GRANDE LIBERTÉ DE PAROLES...

"Un bon pion, à la bonne place, pour garder le fort...."
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptySam 22 Sep 2007, 16:14

QuébecKyoto rapporte seulement les faits:

http://www.newswire.ca/en/releases/archive/September2007/20/c3134.html

COPIE DU TEXTE:

A l'attention du directeur de l'information:

En réponse aux accusations gratuites, QuébecKyoto donne les faits
et invite la PDG de Gaz Métro à un débat public


MONTRÉAL, le 20 sept. /CNW Telbec/ - En réponse aux commentaires à
l'effet que QuébecKyoto, selon Mme Sophie Brochu, PDG de Gaz Métro, ne dit pas la vérité aux Québécois et, selon Mme Françoise Bertrand, présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, désinforme les Québécois, la coalition répond qu'elle ne s'en tient qu'aux faits.

QuébecKyoto représente une coalition d'une cinquantaine de groupes de tous horizons et au delà de 100 000 personnes répartis à l'échelle de la
province.

QuébecKyoto demande un moratoire sur toute construction de port méthanier le temps d'étudier ces projets dans l'ensemble de la stratégie énergétique du Québec afin que l'on puisse atteindre les objectifs du protocole de Kyoto et qu'on puisse se positionner dès maintenant en vue de l'après-Kyoto.


VOICI LES FAITS VERIFIES ET VERIFIABLES SUR LESQUELS
NOUS APPUYONS NOTRE ARGUMENTAIRE:

FAIT #1: Il est impossible de démontrer rigoureusement que l'importation
massive de gaz naturel via des ports méthaniers aurait pour effet de baisser
le prix de ce combustible, ce qu'affirment les promoteurs.

FAIT #2 : Lors des audiences précédant la construction de la centrale de
Bécancour, Robert Tessier, alors président de Gaz Métro, a affirmé au sujet de
la construction de la centrale de Bécancour : "Le gaz est un passage obligé,
(..) les impacts sur l'économie du Québec seront très douloureux, si le projet
de Bécancour ne se réalise pas." (La Presse, 20 mai 2004). Depuis, le prix du
gaz naturel a augmenté et Hydro-Québec paye l'électricité produite à 10,5
cents du kWh au lieu des 6 cents prévus. Une augmentation de 75% en 2 ans! De
plus, les émissions de gaz à effet de serre (GES) de cette centrale sont
d'environ 1 600 000 tonnes de CO2 par année ou l'équivalent de 400 000
voitures. C'est donc la construction de l'usine de Bécancour qui a eu un
impact douloureux sur l'économie du Québec et les changements climatiques de
la planète.

FAIT #3 : Rien n'indique que le prix du gaz naturel sera concurrentiel
face à celui du mazout et puisse privilégier la conversion du mazout vers le
gaz, notamment dans le contexte de hausse mondiale du prix de l'énergie.

FAIT #4 : Comme l'a écrit Sir Nicholas Stern, ancien chef économiste de
la banque mondiale, dans son rapport sur l'impact économique du réchauffement
de la planète publié en 2006, le marché a failli lamentablement à protéger
l'environnement et à lutter contre le réchauffement climatique et les coûts de
l'inaction seront bien supérieurs aux investissements requis afin de régler ce
problème.

FAIT #5 : Le rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du
climat (GIEC) qui sortira d'ici quelques semaines réitère que le réchauffement
de la planète est plus sérieux et se fait plus rapidement que prévu et qu'il
faudra adopter des mesures radicales de réduction d'émission de GES.

FAIT #6 : 10 ans après l'adoption du protocole de Kyoto, les émissions de
GES du Canada ne cessent d'augmenter et le gouvernement conservateur ne veut
pas respecter les objectifs de Kyoto, qui ne sont pourtant qu'une petite
première partie de ce qu'il faut faire pour stabiliser le climat et éviter la
catastrophe mondiale.

FAIT #7 : 5 ans après le vote UNANIME des députés de l'Assemblée
Nationale d'une résolution de respecter les objectifs du protocole de Kyoto et
plus d'an après le dépôt de plan de lutte aux changements climatiques du
gouvernement du Québec, pratiquement aucune mesure concrète n'a été mise en
application à ce jour. Les émissions de GES du Québec aussi continuent
toujours d'augmenter.
C'est pourquoi nous demandons un moratoire sur l'autorisation d'aller de
l'avant avec les projets de terminaux méthaniers. De plus, nous exigeons du
gouvernement du Québec :

<<
- Une législation assurant un plafond obligatoire des émissions de GES ;
- un programme obligatoire de conversion du mazout et du charbon vers des
énergies plus propres incluant le gaz naturel; et
- la mise en place d'un mécanisme public de reddition de compte afin de
pouvoir suivre l'évolution des émissions de GES du Québec.
>>

Sans ces mesures, il est improbable que l'apport supplémentaire de gaz
naturel vienne réduire le bilan québécois et canadien de GES.

De plus, nous invitons Mesdames Brochu et Bertrand à en débattre avec
nous publiquement afin que la population du Québec puisse entendre les faits
plutôt que les affirmations démagogiques dont nous faisons l'objet.
Le 22 septembre la marche que nous organisons ne sera pas, contrairement
à ce que Mme Brochu prétend, une marche pour le mazout, mais bien une marche
pour l'avenir du Québec, de la planète et de nos enfants. ET CECI AUSSI EST UN
FAIT.



Renseignements: et entrevues: Daniel Breton, porte-parole, QuébecKyoto
(Anciennement CQVK), (514) 799-3553; André Bélisle, porte-parole, AQLPA, (418)
386-6992; Suzann Méthot, QuébecKyoto, (514) 799-3553
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyMar 16 Oct 2007, 23:59

Des producteurs agricoles ---on ne dit plus "fermiers"--- veulent faire obstacle à Rabaska:

NOTE: ça prend "ben" un "journaleux" de Montréal ou de Québec pour appeler les producteurs agricoles encore des "fermiers"....
Les producteurs agricoles gèrent souvent des entreprises dont leurs chiffres d'affaires sont dans les quelques millions....
Si intéressé-e, voir l'émission "la semaine verte" de cette semaine, qui montre des images des plus grands gagnants des producteurs agricoles.... Des fermes, maisons et bâtiments qui valent plusieurs millions.....


http://www.cyberpresse.ca/article/20071016/CPSOLEIL/71015275/6585/CPSOLEIL

Donc, le titre:

"Rabaska: des fermiers interpellent le PM"

EXTRAIT:

Rabaska : des fermiers interpellent le PM

Jean-François Cliche -- Le Soleil -- Québec

Inquiétés par la décision du gouvernement de retirer le dossier Rabaska des mains de la Commission de protection du territoire agricole, six fermiers de la rive sud s’en remettent maintenant à une avocate et demandent une rencontre publique avec le premier ministre Jean Charest.

-------------------------------------
Commentaire:
cheers thumright Devil!
-------------------------------------

Dans une lettre adressée à ce dernier, Me Guylaine Caron affirme en effet que même s’il a dessaisi la Commission, le gouvernement devra respecter l’esprit de la Loi sur la protection du territoire agricole, puisque celle-ci « lie le gouvernement, ses ministères et ses organismes ».

.....................

suite et fin sur le lien internet
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyVen 19 Oct 2007, 18:09

l'organisme "Équiterre" est contre les projets de ports méthaniers:

Équiterre: nouveau représentant de retour et premier co-fondateur de l'organisme: Steven Guilbault, l'ancien représentant de Greenpeace-Québec.

http://www.cyberpresse.ca/article/20071017/CPSOLEIL/71016126/6732/CPOPINIONS

EXTRAITS:

Le mercredi 17 octobre 2007

LE SOLEIL - POINT DE VUE

La position d'Équiterre : pas besoin de ports méthaniers!

Bien qu'Équiterre se soit positionné clairement contre les ports méthaniers, notamment dans le cadre de son mémoire* sur la politique énergétique du Québec, Équiterre est favorable au remplacement du mazout (lourd et léger) par des sources ou procédés moins polluants comme l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, mais aussi par le gaz naturel.

L'utilisation du gaz naturel pour la chauffe émet de 30 à 40 % moins de gaz à effet de serre que l'utilisation du mazout lourd, 99,9% moins de souffre, 73% moins de NOx, et 98% moins de particules fines. Or, il est possible d'utiliser le gaz naturel pour remplacer le mazout, en partie, et ce ,sans construire de port méthanier.

Électricité et énergie = réduire notre dépendance au pétrole

Au Québec, lorsque nous parlons d'énergie, nous avons tendance à parler uniquement d'électricité. Pour l'utilisation domestique d'électricité par le citoyen, qui provient majoritairement de l'hydroélectricité, l'utilisation du gaz naturel serait un recul d'un point de vue environnemental. Or, s'il est vrai que 97% de l'électricité produite au Québec l'est à partir de source hydraulique, l'électricité ne représente que 38,5% du bilan énergétique du Québec contre 38,5% pour le pétrole (dont 7% de mazout lourd) et 12,1% pour le gaz naturel.

Du point de vue de la pollution atmosphérique et des gaz à effet de serre, notre priorité numéro un est de réduire notre dépendance au pétrole.

Dans le débat sur les ports méthaniers, Équiterre s'est clairement positionné contre. Peu importe le site d'implantation d'un tel équipement, qu'il s'agisse de Gros Cacouna ou de Lévis (projet Rabaska), Équiterre considère que le Québec n'a pas besoin d'un port méthanier pour répondre à ses besoins énergétiques ou pour réduire ses gaz à effet de serre.

suite et fin du texte sur le lien internet
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MessageSujet: Re: SOS contre le projet RABASKA   SOS contre le projet RABASKA EmptyLun 05 Nov 2007, 21:44

RABASKA: UN RISQUE CONSIDÉRABLE

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/11/20071105-093201.html

EXTRAITS:

Port methanier : Un risque considérable

par Yves Chartrand -- Le Journal de Montréal -- 05/11/2007 09h32 - Mise à jour 05/11/2007 13h09

Alors que le projet de port méthanier, à Lévis, du promoteur Rabaska a franchi une étape cruciale avec le décret d'approbation du gouvernement du Québec, un géographe français, détenteur d'un doctorat sur la voie maritime du Saint-Laurent, juge ce site comme «un risque considérable» pour la sécurité et l'économie canadiennes.

Le port méthanier de Rabaska est «un projet dangereux à plusieurs points de vue», dit Jean- Claude Lasserre, que Le Journal de Montréal a joint chez lui à Lyon, en France.

«Ce site représente un risque considérable pour les résidants qui seront à proximité des réservoirs, mais aussi pour la voie maritime et les lignes de transport électrique qui seront proches du terminal», juge ce géographe français qui a aussi la nationalité canadienne.

Jean-Claude Lasserre n'est pas le premier venu en matière de navigation sur le fleuve Saint- Laurent. Il est le seul détenteur d'un doctorat sur la voie maritime de notre fleuve et a enseigné la géographie de 1966 à 1980 aux universités d'Ottawa et de Montréal.

De son doctorat, il a tiré un livre, Le Saint-Laurent, grande porte de l'Amérique, publié aux éditions Hurtubise.

«Je connais parfaitement la voie maritime du Saint-Laurent et le choix de ce site, en face de Québec, m'apparaît tout à fait incompréhensible, autant pour la sécurité que pour l'économie nord-américaine en général», dit le géographe.

......................

Suite et fin au lien internet

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http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/11/20071105-093200.html

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