Commémoration du Grand Dérangement

Aujourd'hui, 28 juillet, c'est le jour de la commémoration de la Déportation des Acadiens, débuté en 1755.

Cette journée commémorative a été établie par notre cher gouvernement en réponse aux excuses exigées à la couronne britannique pour les torts causés à notre peuple.

Anniversaire doublement triste.

Déportation d'un peuple et tripotage politique.

Dans toute l'Acadie du Nouveau-Brunswick, il n'y a que 3 cérémonies commémoratives: Saint-Basile, Caraquet et Miramichi, avec messe.

Est-ce-que les Acadiens bouderaient cette journée imposée?

Par contre, les Anglais via l'Église Unie (United Church) près de Grand Pré, lieu de ralliement des Acadiens, fête avec grand déploiement cet évènement...car Pierre du Gua des Monts et les 78 hommes qui ont mis pied à l'Île Ste-Croix en 1604, étaient protestants.

Vous voyez un lien vous entre les colons rapatriés de 1604 et la déportation des Acadiens en 1755 ?

Goddam, on les a encore au t'chu, z'eux.

les britanniques se sont ils ENFIN excusés???

nono a écrit:

les britanniques se sont ils ENFIN excusés???

No Sir!

Tu as déjà vu toi, un Anglais s'excuser

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Sénateur a écrit:

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Quelle coïncidence! Faut fêter ça! À la vôtre!


Euh... Je parle évidemment de la coïncidence...

AF

AF a écrit:

Sénateur a écrit:

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Quelle coïncidence! Faut fêter ça! À la vôtre!


Euh... Je parle évidemment de la coïncidence...

AF

Ben oui, c'est toute une coïncidence!
Bravo, Sénateur!

beauman a écrit:

AF a écrit:

Sénateur a écrit:

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Quelle coïncidence! Faut fêter ça! À la vôtre!


Euh... Je parle évidemment de la coïncidence...

AF

Ben oui, c'est toute une coïncidence!
Bravo, Sénateur!

Câline, je ne sais pas ce qui est arrivé mais j'ai perdu 2 post
Drôle de coincidence

Sénateur a écrit:

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Bravo Sénateur !


Mais à ce rythme tu pourrais être dépassé un jour.

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Lamarche a écrit:

Sénateur a écrit:

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Bravo Sénateur !


Mais à ce rythme tu pourrais être dépassé un jour.

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Surtout si le «système» m'enlève des posts au lieu de les accumuler.

Sénateur a écrit:

beauman a écrit:

AF a écrit:

Sénateur a écrit:

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Quelle coïncidence! Faut fêter ça! À la vôtre!


Euh... Je parle évidemment de la coïncidence...

AF

Ben oui, c'est toute une coïncidence!
Bravo, Sénateur!

Câline, je ne sais pas ce qui est arrivé mais j'ai perdu 2 post
Drôle de coincidence

Coïncidence!?

Mais c'est un scandale!

Bizarre tout de même...

AF

Bof, deux posts de plus à pondre, Sénateur, et cela vous permettra de célébrer le power acadien une autre fois sous l'acclamation générale des membres de ce forum sélect !

Bravo à l'avance!

spacecowboy a écrit:

Bof, deux posts de plus à pondre, Sénateur, et cela vous permettra de célébrer le power acadien une autre fois sous l'acclamation générale des membres de ce forum sélect.

Bravo à l'avance!

Lamarche a écrit:

spacecowboy a écrit:

Bof, deux posts de plus à pondre, Sénateur, et cela vous permettra de célébrer le power acadien une autre fois sous l'acclamation générale des membres de ce forum sélect.

Bravo à l'avance!

Forum sélect à bien y penser, c'est bien vrai.

Parlant de messages effacés,mon coeur a failli lâcher ce matin.

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Bienvenue François !

Lamarche a écrit:

Parlant de messages effacés,mon coeur a failli lâcher ce matin.

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Bienvenue François !

Worry pas, lui c'est François alors que toi c'est Franswâ

Sénateur a écrit:

Lamarche a écrit:

Parlant de messages effacés,mon coeur a failli lâcher ce matin.

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françois

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Bienvenue François !

Worry pas, lui c'est François alors que toi c'est Franswâ

Il y a un petit bonhomme de 6 ans dans la famille de mes voisins qui a quitté son Acadie natale pour déménager dans notre région.Il est ici depuis un an.On dirait que sa bouche se pose des questions.

À LIRE OU BIEN À RELIRE:

++++++++++++++++++++++++++++

le voyage de retour d'Acadiens déportés à Boston, qui sont venus s'installer dans un nouveau village, au Québec, soit à St-Jacques de Montcalm.
On a peine à croire à ce qu'on lit,,,, comment ces Acadiens déportés ont été victimes de mauvais traitements, de mauvais sévices,,,,et c'est la réalité qui est rapportée dans le texte plus loin...

J'ai bien lu 2 fois "Pélagie La Charette" au début des années 1980, de Madame Antonine Maillet, gagnante du Prix Goncourt en France, en 1979, j'ai même donné 2 fois ce livre à des gens de mon entourage,,, mais ce que je vous propose de lire ou relire, ce sont des choses à peine inimaginables des fois..

J'y pense: tout ça, ça pourrait faire l'objet d'un très bon film, avec l'histoire d'Évangéline en trame de fond, et tout au long du film, on montrerait d'autres Acadiens déportés qui font tout pour revenir dans leur Acadie, ou encore qui décident de revenir s'installer dans leur Acadie, maintenant plus au nord, ou dans un des 5 endroits reconnus comme Acadiens, au Québec...

Cela pourrait être fait d'une façon magistrale...

VOICI:

Comme les gens le savent, au Canada, la date du 28 juillet a été déclaré comme jour de commémoration du grand dérangement des Acadiens, de 1755 à 1763


Voir les nouvelles de Radio-Canada, du vendredi 28 juillet 2006, de la 8ème minute à la 11ème minute (sur 60), où on présente des responsables de la SNA qui inaugure un autre monument de la commémoration de la déportation des Acadiens... (pour ceux qui l'ont pas vu)


http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/tele/atlantiquecesoir.shtml


d'autres liens à ce sujet:

en 2006:

http://www.capacadie.com/communiques/detail.cfm?id=144967


DE 2005:

http://www.commemoration250.ca/commemoration250/content.cfm?id=672&content_id=672

http://www.commemoration250.ca/commemoration250/content.cfm?id=555&content_id=555

http://www.commemoration250.ca/commemoration250/content.cfm?id=673&content_id=673

dont le document suivant, mentionné en bas de la page, en format .PDF, qui indique chacun des lieux en Amérique, où les Acadiens ont été déportés ou des lieux où les Acadiens ont choisi d'aller s'installer en revenant de leur déportation, pour devenir des lieux de commémoration.

http://www.capacadie.com/media_uploads/pdf/21242.pdf


BON, J'ARRIVE AU VIF DU SUJET, CE SUR QUOI JE VEUX VOUS ENTRETENIR PLUS DIRECTEMENT:


Aussi, un des lieux indiqués, au Québec, comme lieu de commémoration (page 25 du document précédent), soit à St-Jacques-de- l'Achigan, est le village voisin d'où je suis natif:

voici le lien internet:

http://www.st-jacques.org/municipalite/historique.html

Certains doivent se demander, depuis longtemps, quelles sont mes motivations ici ?? j'ai des ancêtres Acadiens, dans quelques lignées, et toute mon enfance et mon adolescence, à l'école du rang, à la campagne, je l'ai vécu en compagnie de gens qui se prénommaient ainsi: Melançon, Landry, Richard, Leblanc,etc...

Oui, ils étaient tous de ces Acadiens qui étaient revenus des États, et qui étaient venus demeurer à St-Jacques de Montcalm (appelé ainsi maintenant), et aussi dans d'autres petits villages dans les alentours, dont le mien.

http://www.st-jacques.org/municipalite/historique.html

VOICI DONC TOUTE LEUR HISTOIRE, POUR CES ACADIENS QUI SONT VENUS S'INSTALLER À ST-JACQUES DE MONTCALM.

PS: Ayez le coeur solide, svp..

http://collections.ic.gc.ca/saintjacques/

http://collections.ic.gc.ca/saintjacques/nouvelle2.htm


Et, plus loin, dans ce site Internet:

DÉBUT DU TEXTE RAPPORTÉ DIRECTEMENT DU SITE:

"Voilà comment s'est écrit un des plus tristes récits de l'Histoire des Nations, «one of the saddest stories in the History of Nations» :

«Des vaisseaux, bondés d'êtres humaines, étaient partis avec la marée, emportant toutes entières en exil, la nation et la patrie acadiennes. Exil sans fin et d'une pitié sans égale dans l'Histoire. Jetés sur des rives lointaines, et séparés les uns des autres, on les vit errer de ville en ville, sans amis, sans demeures, sans espérance humaine, résignés, et ne demandant à la terre qu'un tombeau» (Longfellow).

Ni l'histoire, ni le barde Longfellow n'ont pu dans leurs accents immortels, égaler la lamentable réalité des misères et des souffrances des Acadiens.

Les déportés vers le Massachusetts et le Connecticut méritent une attention spéciale. Beaucoup d'entre eux seront, avec ceux qui s'étaient enfui vers Québec, les pionniers de Saint-Jacques et de ses démembrements, ainsi que de quelques paroisses de Joliette-De Lanaudière.

La ville de Boston reçut à elle seule, environ 2,000 déportés au cours de l'automne de 1755.

Après une série d'enquêtes, longues et minutieuses sur leur sort, le gouvernement de l'État permit enfin à ces pauvres loques humaines d'atterrir. Dispersés dans les villages et les villes naissantes du Massachusetts, parqués dans les limites assignées, les Acadiens se virent refuser les droits de citoyens. La Loi autorisait les commissaires des pauvres à les engager, contre leur gré, chez des Anglais et à mettre leurs enfants en servage.

Séquestrés dans des bâtiments abandonnés, dans des hangars, dans des granges où ils meurent de froid, de misère et de faim, en butte au fanatisme des Puritains; travaillant sans salaire; hors la loi, ils ne peuvent s'adresser aux tribunaux, ils sont le rebut de la population.

Il leur est interdit de sortir des endroits qu'on leur a assignés; la première offense mérite l'emprisonnement; la seconde, le fouet en public. Ils sont punis, même s'ils prennent la route pour visiter leurs parents ou assister à des funérailles. Douleur suprême, on leur enlève leurs enfants pour les disséminer au milieu de familles protestantes.

Hutchison, écrivain anglais et protestant, déclarait qu'il lui était impossible de lire les pétitions des Acadiens au Gouvernement : les larmes l'en empêchaient.

Citons quelques-uns de ces faits navrants : une nombreuse famille, transportée à Wilmington en hiver, habitait une maison en ruine, sans porte ni fenêtre. La mère, malade, devait changer son lit de place, selon les caprices du vent et de la pluie. Sans bois de chauffage, il leur était défendu d'aller en quérir dans la forêt. On leur avait fourni un peu de provisions, en les avisant de se gagner le reste. Le mari s'était plaint des inondations de son plancher où tout flottait. On lui répond, en ricanant, de se construire un canot…

.......

En outre, par le traité de Paris en 1763, le Canada était accessible à n'importe quel colon anglais, mais fermé aux Acadiens.


Cependant, en France, le récit de leurs infortunes parvint aux oreilles de Louis XV, qui les réclama comme ses fidèles sujets. La nouvelle de cette prochaine délivrance jeta le délire dans les cœurs des prisonniers de Boston et des alentours : tout le monde s'embrassait dans les rues et l'on comptait sur les vaisseaux du « Bien-Aimé », roi de France…

Les autorités anglaises s'émurent de voir 1179 Acadiens appartenant à 178 familles réunies ainsi sur les côtes de l'Atlantique. C'était le 24 août 1763.

Les difficultés recommencèrent. Si Louis XV les réclamait comme siens, on pouvait donc les traiter comme prisonniers de guerre. Le roi de France reçut donc un compte de 9573 livres sterling, (environ 50,000 dollars), pour frais d'entretien de ses « fidèles sujets ».

Louis XV ne paya pas.

De force, ils regagnent leurs villages. Vers le même temps, un marchand jersiais, Jacques Robin, leur offre des terres dans le Nouveau-Brunswick. Cette fois encore, ils ne peuvent partir.

Dans l'été de 1764, le comte d'Estaing, gouverneur des Antilles françaises, les informe que ses « états » leur sont ouverts. Le gouverneur américain refuse d'accéder à leurs vœux, sous prétexte qu'ils sont sujets anglais. Ainsi, tour à tour, on les déclare sujets anglais ou sujets français. La situation est alors bien noire pour ces pauvres malheureux.

Reverront-ils jamais leurs champs et leurs hameaux ?


En 1765, un édit de Murray permettait à tous les sujets anglais de venir s'établir au Canada.

Le 13 janvier 1766, plusieurs Acadiens exilés s'adressaient de nouveau au gouverneur de Boston lui demandant humblement d'écrire au gouverneur Murray, de Québec, pour l'induire à les recevoir et à leur donner des terrains. Le gouverneur américain voulut bien plaider leur cause et celle de tous les Acadiens réfugiés en la Nouvelle-Angleterre. Sa lettre à Murray est datée du 25 février. Celui-ci accueille favorablement cette demande ainsi que celle des Acadiens eux-mêmes qui décident d'envoyer deux de leurs délégués, chargés de s'entendre avec le gouvernement de Québec. Au Conseil du Château Saint-Louis, ils demandent la permission de s'établir au Canada. Le gouvernement répond qu'il va consulter les différents seigneurs et les solliciter d'offrir des terres, aux meilleures conditions possibles, aux nouveaux colons qui désirent laisser la Nouvelle-Angleterre pour le Canada. D'après Murray, en effet, « il serait avantageux pour l'Empire britannique et surtout pour cette province (Canada) d'établir ici ces Acadiens sur le même pied que les nouveaux sujets de Sa Majesté ».

Enfin on ouvre les portes de leurs prisons !

Dans les cent vingt-cinq villages que 890 des prisonniers quittent le 13 juin 1766, les scènes d'héroïsme, de générosité, de pleurs et de résignation chrétienne peuvent à peine se concevoir, encore moins se décrire. Où dirigeront-ils leurs pas ? Plusieurs chemins s'ouvrent devant eux. Les uns n'hésitent pas à franchir à pied près de 600 milles pour regagner l'Acadie.

« Pitoyable anabase qui comptait plus de vieillards, de femmes et d'enfants que d'adultes et ceux-ci même sans armes !

« On ne rencontre que veufs, veuves ou orphelins; le nombre de veuves l'emporte sur celui des veufs; car les femmes avaient, semble-t-il, plus que les hommes la force de supporter tant d'épreuves ». « Aux pierres des tombeaux, leur histoire fut écrite ». (Longfellow).

Après quatre mois de luttes contre l'épuisement physique et l'abattement moral, ils atteignirent la rivière Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Quelques-uns retrouvèrent des parents, des amis dont les avaient séparés dix années d'exil… Une cinquantaine de familles voulurent aller jusqu'au bout, gravir le calvaire jusqu'à la dernière marche, et, de leurs yeux, revoir au moins les ruines de leurs villages, de leurs foyers. Ils allèrent et ne les virent pas; tout avait disparu : église, fermes et granges; plus pierre sur pierre. Seuls subsistaient ici le puits, là les digues, çà et là des arbres, surtout les saules, de vieux saules, l'arbre symbolique des Acadiens, dont le pâle feuillage languissant pleure éternellement leurs deuils sans nombre. Mais quoi ? Les noms même des lieux n'existent plus : Beaubassin s'était mué en Amhers, évocation odieuse; Beauséjour en Sackville; Cobequid en Truro; Piriguit en Windsor; les Mines en Horton; jusqu'à la Baie Française qui était devenue Fundy Bay ! On leur adressait des injures dont ils ne comprenaient pas le sens, mais dont ils devinaient toute la malveillance. On traitait en intrus, chez eux, sur leur propre seuil, les légitimes possesseurs qui n'avaient plus même une pierre pour reposer leur tête…

« Avoir fait ce cruel pèlerinage pour trouver un tel accueil au pays natal ! Désespérés, ils s'enfuirent jusque vers les mauvaises terres délaissées de l'extrême Baie de Sainte-Marie, au fond même de la péninsule ».

Aujourd'hui, l'Acadie nouvelle compte plus de 300,000 fils, fidèles à leur foi et à leur race. Reconnaissance ! Espoir ! Dieu s'en est mêlé, c'est clair !

Ceux qui ne s'étaient pas senti le force de se diriger vers l'Acadie, optèrent pour la Province du Canada où Murray, avons-nous dit, les recevait. D'aucuns arrivèrent à Québec par bateau, d'autres par terre ou enfin d'autres gagnèrent directement Montréal par le Lac Champlain et le Richelieu.

De ces exilés plusieurs seront nos ancêtres. (NDLR: les ancêtres des habitants du village de St-Jacques-de-Montcalm). Nous les retrouverons plus loin, dès leur arrivée à l'Assomption, où ils s'installeront avec ceux qui les y ont précédés depuis sept ou huit ans, attendant ensemble de venir s'implanter à Saint-Jacques.

Ainsi se précise la double provenance de nos ancêtres acadiens; les uns, des exilés, vinrent des États-Unis; les autres, des fuyards qui avaient auparavant gagné Québec.

Conclusion

Pourquoi avons-nous redit les souffrances de nos ancêtres ? Pour plusieurs raisons : ce récit, basé sur l'histoire et les souvenirs de nos pionniers, doit être transmis; puis, ces souffrances nous aideront à mieux saisir l'âme complexe des premiers colons de notre paroisse et certains atavismes encore vivaces qui ne s'expliqueraient que bien difficilement sans ces rudes coups de burin : mélange de timidité et d'audace, d'individualisme et d'esprit de corps, de gêne avec l'étranger et d'exubérant abandon avec les leurs, de patiente résignation et de soudaine combativité.

FIN DU TEXTE RAPPORTÉ

Petit commentaire personnel: toutes ces bonnes âmes déportées ont sûrement dû passer "go" et aller direct au ciel, à leur décès..

francoquébécois

Citation :

Petit commentaire personnel: toutes ces bonnes âmes déportées ont sûrement dû passer "go" et aller direct au ciel, à leur décès..

And God shave the Queen.

Et malgré tout ce que tu décrit francoquébécois, notre peuple n'a pas eu droit à des excuses de la couronne britannique.

P.S.: Merci cousin pour la compassion.

Sénateur a écrit:

nono a écrit:

les britanniques se sont ils ENFIN excusés???

No Sir!

Tu as déjà vu toi, un Anglais s'excuser

c'est vrai que ma question est absurde!!!

Sénateur a écrit:

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Bravo sénateur!!! Il est loin le temps où je faisait la course devant toi!

Sénateur a écrit:

Lamarche a écrit:

Sénateur a écrit:

Bon! Ma BA est faite

En ce jour de Commémoration de la Déportation de mon peuple en 1755, je suis rendu à 1,755 posts.

Bravo Sénateur !


Mais à ce rythme tu pourrais être dépassé un jour.

Citation :

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3 Sénateur 87 13%

Surtout si le «système» m'enlève des posts au lieu de les accumuler.

Exact, un complot se trâme sur le site AF...

francoquebecois a écrit:

Conclusion

Pourquoi avons-nous redit les souffrances de nos ancêtres ? Pour plusieurs raisons : ce récit, basé sur l'histoire et les souvenirs de nos pionniers, doit être transmis; puis, ces souffrances nous aideront à mieux saisir l'âme complexe des premiers colons de notre paroisse et certains atavismes encore vivaces qui ne s'expliqueraient que bien difficilement sans ces rudes coups de burin : mélange de timidité et d'audace, d'individualisme et d'esprit de corps, de gêne avec l'étranger et d'exubérant abandon avec les leurs, de patiente résignation et de soudaine combativité.

FIN DU TEXTE RAPPORTÉ

Petit commentaire personnel: toutes ces bonnes âmes déportées ont sûrement dû passer "go" et aller direct au ciel, à leur décès..

Merci à toi pour cet extrait de la vie des acadiens que je connaissait mal, quelle triste histoire toujours pas reconnue qui plus est!

LES ACADIENS, PREMIER PEUPLE EN AMÉRIQUE À ÊTRE VICTIME DE "NETTOYAGE ETHNIQUE"..., de génocide...


Ce n'est pas moi qui dis cela, c'est sur ce site Internet: AUX INTÉRESSÉS:

http://dir.salon.com/story/books/int/2005/03/01/faragher/index.html?pn=1

L'article parle du fait que les Acadiens ne voulaient pas s'impliquer dans les luttes de la France contre la Grande-Bretagne. J'ai tendance à voir les habitants du (vrai) Canada (originel) de la même façon. Les habitants de la Nouvelle-France n'avaient rien à dire dans l'administration française, et ils auraient bien aimé prendre soin de leurs affaires sans trop s'occuper de se qui se passait entre la France et la Grande-Bretagne. Bien que l'administration française était plus présente au (vrai) Canada (originel) qu'en Acadie, les habitants du (vrai) Canada (originel) avaient tendance de devenir autre chose que français bien avant la conquête de Québec en 1759.

OUIais,,, disons que c'est d'un point de vue américain..

Ils disent que les Acadiens se sentaient comme "nation", mais sans le dire..


En passant, c'est vrai que les Acadiens n'ont pas voulu prendre les armes au nom de l'Angleterre, contre les Français (le gouverneur de la Nouvelle-France et autres Français en Amérique) et contre les habitants (les Canadiens) de l'époque.

Antonine Maillet ne cesse de le répéter à chaque fois qu'elle compte un bout d'histoire de la déportation des Acadiens, à la TV, lors de différentes émissions: Elle dit souvent: "N'oubliez pas de dire aux Québécois que les Acadiens n'ont pas voulu prendre les armes contre ces Québécois...."

Personnellement, je considère les Acadiens comme un peuple, comme une nation particulière.. Les Acadiens ont leur histoire..., différentes des autres gens du Canada et du Québec..

Bon,,, c'est vrai je n'ai pas tout lu le texte anglais, parce que je ne comprends pas tout tout tout le texte anglais,,, mais quand même une bonne partie, mais il aurait fallu que je le lise avec un dictionnaire..,, mais je crois que, dans l'ensemble, ce texte racontait que l'histoire des Acadiens est une histoire oubliée, et que les Acadiens ont été les premiers à subir un nettoyage ethnique en Amérique,, je me trompe.. ??