gaulois Prince
Nombre de messages : 2938 Localisation : Vancouver Date d'inscription : 31/03/2005
| Sujet: Le pouvoir démesuré des groupes de pression Mer 31 Mai 2006, 08:59 | |
| Une lettre au Devoir s'insurge "Contre la féodalisation de la société". En voici quelques fragments: "...Derrière cet activisme communautaire se trouve souvent un militantisme politique qui ne dit pas son nom, où des professionnels de la contestation s'agitent à partir d'une sensibilité idéologique dite progressiste[...]"Ceux qui s'intéressent à la sociologie politique savent que certains théoriciens, depuis quelques années, plaident pour une nouvelle définition de la démocratie, où les différentes associations et les groupes sociaux seraient invités à participer directement au pouvoir public parce qu'ils représenteraient censément la société réelle et assureraient son intégration à un État devant combler la distance qui le sépare des citoyens. C'est ce qu'on appelle une démocratie de proximité ou encore une «démocratie participative», où la société civile serait censée prendre le relais du gouvernement élu pour rapprocher le pouvoir du pays réel en multipliant les instances où la «participation citoyenne» serait favorisée par certains groupes autoproclamés dépositaires du bien commun. [...] Se pourrait-il que la restauration de la confiance populaire en l'État passe par la déconstruction de l'idéologie de la société civile ?"Le Canard se demande comment cela s'applique dans une situation de Tutelle de minorité soit-disant protégée? Qui bénéficie d'un pouvoir démesuré? Quel est le rôle des groupes de contre-culture et contre-médias ONG? Leur pouvoir est-il vraiment "démesuré" ou en voie de le devenir? "Démesuré" signifie trop petit ou trop gros: con m'explique. | |
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