L'influence des "entreprises" sur les politiciens!!

voir:

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/canada/archives/2011/05/20110511-152433.html

TITRE: L'influence de Power confirmée par deux leaders
NOTE DE QUÉBÉCOIS: ce sont: Yves Michaud et Stephen Jarislowsky -- voir le texte ci-bas

============================
voir aussi l'autre texte:
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/05/20110511-091532.html
============================

par Jean-François Cloutier, Canal Argent, Québécor Média, le 11 mai 2011

Alors qu’un câble de Wikileaks diffusé aujourd’hui révèle que Power Corporation aurait une influence «indéniable» sur les politiques énergétique du Québec et du Canada, deux leaders du monde financier québécois soulignent les liens importants qui existent entre le puissant holding et la classe politique au pays et en France.

En entrevue à Argent, l’ancien président du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires, Yves Michaud, ne s’est pas montré surpris par les affirmations de l’ambassadeur des États-Unis au Canada, David Jacobson, qui a cherché à expliquer en décembre 2009 pourquoi le premier ministre Charest avait soudainement cessé de critiquer le gouvernement Harper au sommet de Copenhague sur l’environnement.

«Que M. Charest ait été influencé par Power Corporation pour atténuer sa critique du gouvernement fédéral n’est pas clair, mais l’influence de l’entreprise autant à l’échelon fédéral que provincial est indéniable. Power est le plus grand actionnaire individuel dans Total qui a investi 6 G$ dans les sables bitumineux de l’Alberta », a notamment écrit l’ambassadeur.

«M. Charest est capable de tout. Il faut enquêter pour savoir si ce qui est dit par l’ambassadeur est véridique», a souligné M. Michaud.

À propos des liens entre Power Corporation et M. Charest, M. Michaud a rappelé que le premier ministre du Québec avait assisté en son nom personnel à la cérémonie de réception de la grand-croix de la Légion d’honneur par Paul Desmarais Sr., le président du comité exécutif de Power. Cette décoration est la plus haute récompense de l’Ordre.

Seul un journaliste de La Presse avait été convié à cet événement qualifié de «strictement privé» et tenu secret pour les autres médias. La Presse est publiée par Gesca, une filiale de Power qui contrôle 70% de la presse écrite quotidienne au Québec.

Le fameux souper du Fouquet’s

M. Desmarais faisait également partie du petit groupe d’hommes d’affaires trié sur le volet qui ont assisté au dîner au Fouquet’s suivant l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, a ajouté M. Michaud. «J’ai demandé à André Desmarais que Power Corporation nous assure qu’il n’avait pas contribué un sou à la caisse du parti de Nicolas Sarkozy », a-t-il expliqué.

M. Michaud dit ne pas avoir de problème avec le fait que Power cherche à faire avancer ses intérêts financiers, mais il demande qu’elle le fasse de façon ouverte. «Tout ce qui est caché est malsain. On a le droit de savoir ce qu’ils font», a-t-il martelé.

Une certaine influence

Pour sa part, le légendaire gestionnaire de portefeuille montréalais Stephen Jarislowsky a indiqué qu’il n’y avait «aucun doute» que Power Corporation exerçait une «certaine influence» sur le monde politique québécois et canadien.

M. Jarislowsky a rappelé que plusieurs anciens premiers ministres du Québec et du Canada avaient travaillé pour des entreprises appartenant à Power Corporation, alors que la fille de l’ancien premier ministre Jean Chrétien est mariée à André Desmarais, co-pdg de Power.

«Il est possible d’influencer un politicien en lui disant « quand tu ne seras plus là, on aura un job pour toi »», a mentionné M. Jarislowsky.

FIN DU TEXTE
.
Commentaires: ça fait longtemps, sur internet, qu'on peut lire que ces gens "influencent" grandement les politiciens du Québec et du Canada!! Et même j'ajouterais que, SANS DOUTE, ces gens ont "influencé" aussi des têtes dirigeantes de certains organismes parapublics du gouvernement du Québec, comme la Caisse de Dépôt.....
.

==================================

D'AILLEURS, VOICI UN TEXTE D'INFLUENCE, de la part de l'Institut Économique de Montréal (IEDM). Tout le monde sait que la première gestionnaire de cet organisme sans but lucratif est la femme d'un des grands patrons de la compagnie "influente".
.
D'autre, part, N'IMPORTE QUI peut établir un organisme sans but lucratif et se donner un titre SUPER IMPORTANT pour ébahir la cour des sujets soumis, et faire passer des messages de la part de son entreprise "influente":
.
VOICI:
http://argent.canoe.ca/archives/lca/affaires/canada/2011/05/20110511-180657.html
.
TITRE: Le Québec devrait renforcer ses liens avec l'Alberta

par Stefania Moretti, Canal Argent, Québécor Média, le 12 mai 2011
.
COPIE:

Les Québécois devraient reconsidérer leur point de vue sur l'Alberta et les sables bitumineux, selon un nouveau rapport de l'Institut économique de Montréal (IEDM).


Selon les auteurs du rapport, Michel Kelly-Gagnon, Germain Belzile et Youri Chassin, la Belle Province est en train de devenir une puissance énergétique et pourrait bientôt se retrouver dans le même bateau que l'Alberta, notamment en ce qui concerne les impacts économiques, sociaux et environnementaux du gaz de schiste et de l'extraction des combustibles fossiles.

L’objectif de ce rapport, intitulé « Plaidoyer pour un dialogue Québec-Alberta », est de déconstruire la théorie répandue selon laquelle la prospérité de l'Alberta se ferait au détriment du secteur manufacturier québécois.

« Historiquement, les leaders d'opinion y compris les premiers ministres du Québec et de l'Alberta ont eu des points de vue complètement opposés », a indiqué à l'Agence QMI Kelly-Gagnon, président et chef de la direction de l'IEDM.

Mais les deux provinces ont plus en commun que beaucoup d’observateurs pourraient penser.

Le Québec est déjà le quatrième producteur au monde en hydroélectricité, derrière la Chine, le Brésil et les États-Unis.

La Belle Province est également une étoile montante dans l’industrie controversée du gaz de schiste et pourrait bientôt être un gros producteur d'hydrocarbures. Une étude de l'Université Duke publiée cette semaine indique que l'eau des puits situés à moins d'un mile (1,6 km) de sites américains de forage de schiste contient 17 fois plus de gaz de méthane que l'eau des autres puits.

Un moratoire sur le pétrole et le gaz dans le gisement Old Harry, dans le golfe du Saint-Laurent, est sur le point d'expirer et l'île d'Anticosti pourrait représenter le potentiel d'extraction le plus prometteur du Québec.

Selon les auteurs du rapport, c'est dans cette optique que l'Alberta peut aider le Québec. « En particulier, les deux provinces doivent assurer un accès continu au marché américain et s’assurer du soutien populaire pour développer leurs ressources respectives. Des ressources qui font l'objet de critiques d’environnementalistes et d’autres groupes de pression », ont-ils indiqué.

Pour Germain Belzile, c'est tout simplement faux de croire que parce que le pétrole de l'Alberta a poussé le huard, les fabricants du Québec souffrent.

Selon lui, les emplois manufacturiers ont disparu dans tous les pays développés.

En fait, poursuit-il, les sables bitumineux - tout comme le commerce et la mobilité du travail avec l'Alberta - ont un impact positif sur le Québec.

Une étude menée par le Canadian Energy Research Institute indique qu’un investissement dans l'énergie de l'Alberta se traduit par un gain de 36,7 milliards $ au Québec sur plus de 25 ans. De même, il créerait quelque 24 000 emplois.

L’Alberta est également le deuxième plus grand partenaire commercial provincial du Québec après l’Ontario. Et comme l'Alberta a le taux de croissance le plus rapide au pays, en termes de commerce interprovincial, le Québec a beaucoup à gagner de liens renforcés.

L'impact économique direct de l’Alberta sur le Québec n'est pas limité au commerce. La province, riche en ressources, est également un contributeur important à la péréquation. Sa richesse est donc aussi redistribuée vers l'est.

« Nous ne pouvons pas, cependant, nier qu’à court terme, cette injection financière importante permet au budget du Québec ainsi qu’aux services publics offerts aux Québécois de rester à flot », a-t-on indiqué dans le rapport.

« C'est en grande partie une mauvaise compréhension de la culture politique de chacun qui explique leur collaboration limitée, malgré un potentiel énorme, et c’est pourquoi nous avons décidé de lancer un dialogue Québec-Alberta, » a indiqué Michel Kelly-Gagnon.

Bien que les relations entre le Québec et l'Alberta n’aient pas toujours été au beau fixe dans le passé, elles ont été par exemple essentielles dans l’élection de Brian Mulroney comme premier ministre et l’adoption, par la suite, du traité de l'adoption de l'Accord de libre-échange nord-américain.

« Le Québec et l'Alberta ont tout à gagner en coopérant plus les uns avec les autres et en renforçant de ce fait une association qui unit deux des premières centrales électriques de l'énergie de la planète », a ajouté M. Kelly-Gagnon.

FIN DU TEXTE

Commentaires: De façon surprenante, ce texte vient TOUT JUSTE d'être publié SUITE À L'ANNONCE DU "PLAN NORD" de Jean Charest.............
.
Autrement dit, ce texte de l'IEDM vient appuyer les démarches de Jean Charest, afin de DONNER les ressources naturelles du Grand Nord du Québec à des entreprises assez entreprenantes, DONT UNE EN PARTICULIER, ... qui exploitent aussi le pétrole, des métaux, du gaz, etc... dans d'autres pays et dans d'autres provinces........ CURIEUX QUAND MÊME!!!
.
Voir le lien sur les annonces du "PLAN NORD" , en date du 9 mai 2011:
http://plannord.gouv.qc.ca/
.
J'ajouterais qu'au Québec, cette façon de faire fructifier les "RESSOURCES NATURELLES" représente le passé.. DE NOS JOURS, ce serait plus d'exploitation de ressources naturelles qui serait PLUS RESPECTUEUSE DE L'ENVIRONNEMENT avec les ÉNERGIES DOUCES, comme l'énergie éolienne, l'énergie géothermique, l'énergie solaire, etc...
.
Mais Charest préfère donner nos ressources naturelles de métaux à ses petits amis de grandes Corporations... =====Encore là, qu'est-ce qu'il y a de si pressant à donner nos ressources DÈS MAINTENANT à des entreprises privées ??? ======
.
Même si Jean Charest annonçait, il y a 2 jours, que les retombées d'exploitation minières étaient pour être de l'ordre de $1.4 MILLIARDS de dollars, le vrai montant est sorti ce soir aux nouvelles télévisées: LES REDEVANCES DE CE NOUVEAU PROJET DE "PLAN NORD" SERONT DE $120 MILLIONS seulement, et non pas $1.4 milliards. Le $1.4 milliard représente toutes les redevances annuelles de tous les projets miniers actuels déjà existants.
.
Dans le cadre de ce "PLAN NORD", LE QUÉBEC va devoir investir près de $2 MILLLIARDS d'ici un an ou deux, pour l'établissement de routes, de logements, de soins publics, etc.. En plus de ne presque rien recevoir en redevances, CHAREST fait dépenser quelques milliards de l'argent des Québécois pour le bénéfice d'importantes entreprises.... qui sont déjà riches à milliards!!! Faut croire qu'on se fait toujours tondre la laine sur le dos...
.

.