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 Retrouver la route

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MessageSujet: Retrouver la route   Retrouver la route EmptyMar 29 Juil 2008, 09:52

Pour alimenter le sujet que je tiens depuis ??? concernant le niveau «d'ankiloserie aigue» que souffre notre organisme de représentation des Acadiens du Nouveau-Brunswick, l'Acadie Nouvelle par la voie de son rédacteur en chef nous présente ce matin une mise au point de la situation.

Smile Et je n'ai pas eu à tout retranscrire Ouf!

Retrouver la route
Mise à jour le mardi 29 juillet 2008
Par: Jean Saint-Cyr
«Il fut un temps où la préparation à l'assemblée générale annuelle de la Société des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Brunswick (SAANB) s'effectuait avec effervescence tant chez les membres individuels que chez les membres associatifs. L'ordre du jour était publié des semaines à l'avance, annonçant des débats qui promettaient d'être vifs, animés de passion, façonnés par des visions parfois incohérentes, mais toujours axés vers le même but: faire avancer la condition politique, sociale et économique de la communauté acadienne. La division tournait souvent autour de la vitesse à laquelle les changements devaient s'opérer, ou encore les outils avec lesquels il fallait les réaliser.

Parlant d'outil, il fut un temps où les plus impatients et les plus sceptiques quant à la pérennité des gains obtenus, telle la dualité en éducation, ont milité pour la création d'une province acadienne. Ce projet s'était dessiné comme l'ultime solution politique aux revendications les plus répandues de la communauté acadienne, il devait donc être rassembleur puisque son essence même était de regrouper la communauté acadienne dans une structure élaborée et gouvernée par et pour les Acadiens. Au moment le plus fort de la revendication québécoise pour sa souveraineté, et par conséquent sa séparation du Canada, les Acadiens voulaient plutôt joindre le Canada comme entité distincte.

Cette ultime solution finit par se transformer en ultime division entre les Acadiens du Nouveau-Brunswick. Par contre, elle permit à la communauté acadienne d'atteindre sans doute plus rapidement un consensus sur les acquis minimaux à obtenir du gouvernement du Nouveau-Brunswick, à défaut de créer le nôtre. Sans le projet de la province acadienne, les Acadiens du Nouveau-Brunswick auraient-ils vu leurs droits linguistiques et culturels enchâssés dans la charte canadienne des droits et libertés? On peut se permettre d'en douter.

La vigueur du débat des années 80 a-t-elle fragilisé la SAANB? Sans doute, pour un certain temps, mais au moment où on la croyait agonisante, une vaste campagne de recrutement s'était mise en branle et la liste des membres a vite gonflé par milliers. Par contre, la participation n'a jamais repris la vigueur des années 70. Toutefois, en souscrivant massivement à la campagne de recrutement, les Acadiens du Nouveau-Brunswick avaient envoyé un signal clair aux autorités politiques de la province et du pays: nous souscrivons aux objectifs et aux demandes de notre organisme.

Il y a quatre ans, la Convention 2004 tenue à Moncton relançait le débat en profondeur. C'était l'heure du bilan et du repositionnement. Où sont nos forces et comment les maximiser? Quelles institutions fortes avons-nous créées et lesquelles nous manquent? LA SAANB a hérité de cette convention un agenda fort ambitieux, mais elle n'a jamais obtenu les ressources nécessaires à sa réalisation. Au contraire, les ressources ont diminué, le personnel est passé de douze à trois personnes a rappelé le directeur général de la SAANB à Radio-Canada.

Si nombre de recommandations de la convention 2004 n'ont pas respecté les limites des ressources de la SAANB, il reste que les priorités de son mandat ont été réaffirmées assez clairement. La dualité est l'une de celles-là. Lorsqu'un gouvernement entreprend des réformes qu'il annonce importantes, l'heure d'être au coeur des débats a sonné. Or, les membres de la SAANB sont de plus en plus nombreux à croire que notre organisme de défense des acquis a raté les principaux rendez-vous. Le rattrapage sera difficile, mais la SAANB doit rapidement retrouver la voie que lui dictent les priorités qu'on lui a données.»
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MessageSujet: Re: Retrouver la route   Retrouver la route EmptySam 02 Aoû 2008, 08:42

Et le questionnement se poursuit concernant l'inaction de la SAANB dans les dossiers qui préoccupent les Acadiens c.a.d la dualité en éducation, soins de santé et immersion dans les les écoles anglophones., entre autres.

C'est maintenant le milieu associatif qui se demande...

’Où est la SAANB?’
Mise à jour le samedi 02 août 2008
Par: Eddie, Marie Hélène

DIEPPE - Plusieurs intervenants publics acadiens s’inquiètent du silence de la SAANB à un moment où de nombreux dossiers laissent présager l’effritement de la dualité linguistique au Nouveau-Brunswick.

Ces derniers mois, que ce soit dans les dossiers de la santé, de l’éducation postsecondaire ou de l’immersion précoce, plusieurs personnes ont admis qu’elles craignaient la perte des droits acquis par les francophones et un retour vers la bilinguisation des institutions.

Ces intervenants publics ne gobent pas non plus l’excuse de la SAANB, qui prétend manquer de moyens et de personnel pour être à la hauteur de la tâche qui lui est confiée.

"Beaucoup d’organismes aimeraient avoir le budget de la SAANB. Certains de ceux-là véhiculent très bien leur message quand même. J’accepte mal que la SAANB donne cette excuse", dit Willy Lirette, le président du Forum de concertation des organismes acadiens, qui collabore normalement avec la SAANB.

Il se dit d’ailleurs préoccupé par le manque de transparence de la SAANB.

"Le hic, c’est que la SAANB fait cavalier seul dans les dossiers importants. Elle ne respecte plus son partenariat avec le Forum de concertation", dénonce M. Lirette.

Il estime que la communauté francophone et acadienne est en droit de savoir de quelle manière l’organisme protège leurs acquis.

"Quand on revendique sur des enjeux comme la dualité linguistique, il y a des choses qui ne se négocient pas. Où est la SAANB? Elle fait peut-être des démarches, mais on ne le sait pas, c’est ça le problème", s’alarme-t-il.

Le juriste Michel Doucet, qui a déjà formulé publiquement l’opinion que les réformes proposées par le gouvernement en santé et en éducation postsecondaire vont à l’encontre de la Loi sur les langues officielles, voit lui aussi un vide au niveau du leadership des organismes acadiens.

"La SAANB avait l’habitude de jouer un rôle de chien de garde. Ce silence est très inquiétant et c’est une attitude généralisée de beaucoup d’organismes qui ont changé d’approche et sont plus conciliants. Les médias aussi (ne réagissent plus autant). On remarque que les gens ne savent plus qui est là pour les représenter et cherchent des ressources pour réagir. La lettre ouverte aux anglophones pour l’immersion précoce en est un exemple", dit Me Doucet.

Cette lettre, cosignée par une douzaine de personnalités publiques acadiennes, avait pour but de démontrer aux parents anglophones que la communauté acadienne les appuie dans leur démarche. Suite à celle-ci, les aînés, puis 45 artistes, se sont eux aussi prononcés sur la question.

"J’avais lu dans l’Acadie NOUVELLE que Dr. Louis-Marie Simard était surpris que ce soient les parents anglophones qui défendent le statut de la langue française dans la province. Je me suis dit, le Dr. Simard a raison, il faut se prononcer", explique Donald J. Savoie, l’initiateur de cette lettre.»
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MessageSujet: Re: Retrouver la route   Retrouver la route EmptySam 02 Aoû 2008, 11:34

QUESTION: où sont les organismes francophones des provinces, incluant la FCFA, qui sont sensés protéger, LE MINIMUM, les acquis des communautés francophones de leur province et du Canada ??

RÉPONSE: ils sont encore dans les "vaps" après s'être fait faire un "show de boucane" par Jean Charest, à Québec, l'an passé (ou il y a 2 ans ??) Ils n'en sont pas encore revenus....

La boucane de Charest devait avoir quelque chose "d'euphorisant" puisque, depuis cette rencontre, ON DIT ET RACONTE À LA RADIO, À LA TV, ET DANS TOUS LES GRANDS JOURNAUX FÉDÉRALISTES que la langue française n'est pas menacée, ni au Québec, ni dans les autres provinces, ni au Canada.

À cette rencontre, on y entendait aussi Benoît Pelletier dire que le Québec était "revenu dans le Canada" -- à ce que je sache, personne n'était parti à la mer avec la langue de terre qui contient la province de Québec....


Non, Benoît Pelletier voulait dire, à ce moment-là, que, dorénavant, TOUTES LES DÉCISIONS PRISES EN FAVEUR DE LA FRANCOPHONIE VONT ÊTRE DÉCIDÉES EN PREMIER LIEU PAR LE FÉDÉRAL....

On voit ce que cela donne pour les festivités du 400ème, pour la défense des droits des francophones dans les autres provinces, etc...


En tout cas, il y en a qui en avait fumé du bon pendant ce "show de boucane" !!!!!!!!!
.

En passant, s'il avait fallu attendre le gouvernement fédéral pour mettre en force la LOI 101 au Québec, on attendrait encore. Et le Québec serait déjà devenu un état presqu'unilingue anglophone.
.
AUSSI, je trouve dommage que les FRANCOS du ROC aient tout mis leurs oeufs dans les mains de Benoît Pelletier, ministre du gouvernement du Québec, et Jean Charest, Premier ministre du Québec. Avec eux, les FRANCOS du ROC sont sûrs de ne pas aller très loin.

En effet, avec eux, EN PREMIER LIEU: toute activité ou geste en faveur des francophones NE DOIT PAS DÉRANGER LA QUIÉTUDE DES ANGLOPHONES DU QUÉBEC ET DU CANADA. Donc, restez assis, parler anglais de plus en plus, et tout le monde va être content.

.
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MessageSujet: Re: Retrouver la route   Retrouver la route EmptySam 02 Aoû 2008, 12:01

L'expression "discours de mendicité" de Linda Cardinal décrit bien la situation de *tout* le secteur associatif, que ca soit la FCFA, la SAANB ou près de chez moi la FFCB. Les officiels de ces organisations se nourissent à 100% de financement de Patrimoine canadien, voyages, conférences, états généraux, "consultations publiques", promotions, publications, propagandes, etc... Nos médias sont à peu près complètement absents de discussions qui devraient avoir lieu pour les mêmes raisons de source de financement. Je crois que c'est rêver en couleurs que de s'attendre à un secteur associatif qui brasserait Patrimoine canadien, le bilinguisme officiel, le multiculturalisme, et autres bureaucraties implacables de l'Etat canadien. Personnellement je me sens plus "défendu" par des gens comme Gilles Rhéaume et JP Perreault à Impératif-Français que par nos super soumis. Vous remarquerez que Rhéaume&Perreault ne se nourrissent pas de Patrimoine canadien et ne tiennent pas un "discours de mendicité". Ils sont aussi remarquablement branchés à l'Internet. La première action que le DG de la FFCB a posé lorsqu'il est entré en poste l'an dernier était de mettre fin à un blogue prometteur, question sans doute de mieux se concentrer sur sa jobbe. Coincidence???

Le plus gros blocage pour "retrouver la route" est à mon avis la source de financement du secteur associatif, i.e. Patrimoine canadien. Son remplacement par le Ministère des affaires interprovinciales du Québec sous l'agenda de décentralisation de Harper inspire malheureusement peu la confiance pour essentiellement les mêmes raisons, i.e. bureaucraties sclérosées et déconnectées de la réalité qui se concernent beaucoup plus de leurs propres intérêts. Incidemment j'ai sollicité une entrevue avec James Moore (MP PCC Coquitlam), le nouveau responsable de la francophonie pour Harper.

Par ailleurs, Linda Cardinal m'accordait une entrevue en début d'année sur le problème de la gestion de la verticalité. A considérer pour "retrouver la route"!
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MessageSujet: Re: Retrouver la route   Retrouver la route EmptySam 02 Aoû 2008, 15:14

C,est ce qui va de pair avec la séance d'enculage le « discours de mendicité». Le canard ne pouvait pas mieux définir les sornettes qui sort de ces d'gueules là. geek
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