Ménage à l'Organisation internationale de la Francophonie

Le Canada veut plus de «rigueur» et de «transparence»

Antoine Robitaille publie cette fin-de-semaine dans le Devoir un article intitulé Remous dans la Francophonie. Deux fragments retenus:

Citation :

L'adoption de «règles de rigueur et de transparence» à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) crée de sérieux remous à l'interne, a appris Le Devoir. Depuis plusieurs mois, les gouvernements du Canada et du Québec, entre autres, cherchent à imposer une modernisation des pratiques de cette «maison» fondée en 1970. «Ça équivaut à nettoyer les écuries d'Augias», dit avec ironie une source, en référence à l'un des 12 travaux d'Hercule. «On a des sueurs froides en lisant certains rapports, monsieur», raconte une autre source, très bien informée.
[...]
le directeur de cabinet [relationiste aux médias], Pierre de Cocatrix: «Pourquoi souhaitez-vous ce genre d'information?»

Bon bein bravo au gouvernement du Canada et du Québec pour initier le ménage étant certes des experts en la matière. Mais le ménage en matière de «règles de rigueur et de transparence» ne devrait-il pas commencer chez soi d'abord pour être crédible? Peut-être que c'est en fait ce qui se passe, mais permettez au Canard un peu de scepticisme sur la "rigueur et la transparence" utilisée pour ce faire. N'y a t'il pas danger de remplacer la clique actuelle des petizamis du pouvoir devenue un embarras pour la prochaine gang lors du sommet à se tenir à Québec en octobre prochain? Entre temps, un peu plus de scepticisme semble approprié. Le Canard se demande en terminant si nos médias en
milieu minoritaire suivront ce "nouveau dossier". L'expertise est là, c'est sûr!