Une très belle découverte: Madame ANDREA LINDSAY,
une ontarienne qui a appris la langue française à l'âge de
18 ans seulement!!!!!
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ANDREA LINDSAY: Coquetterie, puissance et fragilitépar Philippe Meilleur -- Le Journal de Montréal -- 07-11-2008 | 11h38
Quelle meilleure façon d'ouvrir un festival comme Coup de coeur francophone qu'avec une Ontarienne tombée amoureuse de la langue de Molière à l'adolescence? C'est le mandat qui incombait à Andrea Lindsay hier au Club Soda.
Parlons d'abord charme et coup de foudre, question de respecter l'esprit du festival.
Notre première impression a été très favorable. Il est en effet difficile de ne pas succomber à ce petit accent succulent qui ponctue toutes les interventions de la chanteuse entre ses morceaux. Elle maîtrise très bien sa langue d'adoption, aucun doute, mais elle commet d'adorables erreurs qui feraient fondre le plus cynique des hommes. Même ses gestes sont mignons: connaissez-vous beaucoup d'artistes qui réussissent à nous faire sourire avec un geste aussi banal que boire une coupe de vin?
Cette coquetterie a trouvé écho dans l'interprétation sans faille dont nous a graciés Lindsay en première partie du spectacle (l'heure de tombée nous aura fait rater une partie de la deuxième, malheureusement).
Puissance et fragilité
L'artiste pop a lancé sa soirée avec Printemps noir, d'abord livrée piano-voix. Très claire et juste assez puissante pour capter l'intérêt, sa voix a été impeccable dès les premières mesures. Cet état allait se révéler permanent, Lindsay accomplissant un sans faute tout au long de la soirée.
Après une La Belle Étoile marquée par une poussée encore une fois bien maîtrisée, la chanteuse s'est risquée avec une interprétation de Dream a Little Dream of Me, de The Mamas and the Papas. À la fin de la chanson, un constat nous a frappés: en voilà une qui passe de la puissance à la fragilité avec une facilité déconcertante. On connaît des chanteuses plus connues qui ne peuvent en faire autant, on vous jure.
En tant que francophile n'ayant qu'un album solo à son actif, Lindsay devait piger dans le vaste répertoire de la chanson française pour offrir un spectacle complet. Ses choix se sont arrêtés sur deux Gainsbourg (Le Poinçonneur des lilas et L'Anamour) qui ont complètement ravi l'assistance. Il allait en être de même pour Le Chat du café des artistes (de Ferland), dont la finale chaotique a été remarquable.
L'extrait Les Yeux de Marie a été interprété avec autant de douce passion que nous espérions, arrachant plusieurs sourires dans la salle et confirmant que nous avions devant nous une artiste à découvrir.
FIN DU TEXTE
Voir le texte sur Andrea Lindsay, dans l'EXPRESS DU GRAND TORONTO:
http://www.lexpress.to/archives/3149/
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