Réforme "démocratique"

Sur Radio-Canada «Alberta» et «Colombie-Britannique»:

Citation :

Mise à jour le vendredi 11 mai 2007 à 15 h 42

Réforme démocratique

Pour mieux représenter les provinces

Le leader du gouvernement à la Chambre des communes et ministre de la Réforme démocratique, Peter Van Loan, a présenté vendredi un projet de loi pour améliorer la représentativité des provinces dont la population croît rapidement.

D'ici 2014, le nombre de députés à la Chambre des communes passerait de 308 à 330. L'Ontario gagnerait 10 représentants, l'Alberta aurait cinq députés de plus et la Colombie-Britannique sept sièges supplémentaires.

Les autres provinces auraient le même nombre de députés qu'actuellement. Leur poids relatif sera donc moindre à la Chambre des communes.

Les nouvelles mesures restaureront le principe de représentation par la population. — Peter Van Loan, ministre de la Réforme démocratique

Le projet de loi conservateur prévoit que ces changements entreront en vigueur après le prochain recensement, en 2011. La révision de la nouvelle carte électorale ne serait terminée qu'au milieu de 2014.

Y'ont bien calculé la sortie de ce projet...

J'ai encore rien vu concernant les réactions des partis de l'opposition.

Faut dire que certains ont la tête pas mal ailleurs...

AF

Bon.

Finalement, Charest, Pelletier et cie font volte-face et vont se joindre à l'opposition et au Bloc pour défendre les intérêts du Québec à ce sujet.

Heureusement que le PLQ est minoritaire: avec la crainte d'un ou deux coups de pied au c... , ils finissent par bouger.

AF

Citation :

Le jeudi 17 mai 2007

Réforme démocratique: Harper refuse de reculer

Isabelle Rodrigue

Presse Canadienne

La demande unanime de l'Assemblée nationale qui réclame le retrait de deux projets de loi fédéraux sur la réforme démocratique s'est rendue à Ottawa, jeudi, mais le gouvernement de Stephen Harper n'a pas l'intention de reculer.

(...)
http://www.cyberpresse.ca/article/20070517/CPACTUALITES/70517154/1019/CPACTUALITES

La seule conclusion politique qui s’impose : l’urgence de la souveraineté!


AF

Lorsque Charest dénonce la situation (pas de bon gré mais quand même) , c'est que sa commence à aller mal pour le Québec.

Si le Québec perd de l'influence au sein du Canada, c'est également le poids des francophones qui est diminué. Il y avait une très bonne émission de radio ce midi là-dessus à Radio-Canada. Le Québec étant reconnu comme nation, il faudrait que cette reconnaissance amène des gestes concrets comme une garentie que l'un des deux peuples fondateurs ait une représentation équitable au sein de la fédération. Notre Yvon Godin national était en furie !

Un auditeur rappelait que lorsqu'il y avait le Haut et le Bas-Canada à l'époque, ce dernier avait le même nombre de sièges que le Haut-Canada même s'il était plus populeux.


http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/17052007/87589.shtml

Merci pour le lien Guévara. J'écoute l'extrait en ce moment. (Blackburn: y m'énarve!!! )

De fait, il s'avère que le Québec n'est qu'une province et que la pseudo-reconnaissance de la nation ne fut qu'un «nananne».

Enfin...

Il s'agit somme toute de l'un des plus importants arguments pour la souveraineté.

Tel que le mentionne un lecteur du Devoir suite à l'article suivant: Langues officielles: Ottawa ferme boutique:

«On fond à vue d'oeil dans le Canada»

AF

Quelques extraits de la chronique de Michel David:

Citation :

La loi du nombre

Michel David
Édition du samedi 19 et du dimanche 20 mai 2007

Mon vieux professeur d'histoire à l'université, Michel Brunet, répétait continuellement qu'en définitive, tout se ramenait à trois éléments: le nombre, le nombre et le nombre.

L'Assemblée nationale s'est élevée cette semaine contre le projet de loi fédéral C-56, qui aura pour effet de diminuer encore un peu plus le poids du Québec à la Chambre des communes, mais cette minorisation ne date pas d'hier.

En vertu du principe de la «représentation selon la population», le Québec s'était fait octroyer 65 députés sur un total de 181 en 1867, soit 34,2 %. Au cours des 70 années suivantes, la création de nouvelles provinces a fait passer les effectifs des Communes à 245 sièges, mais la représentation québécoise, demeurée la même, n'en constituait plus que 26,5 %.

La façon de répartir les députés entre les provinces a été modifiée à quelques reprises par la suite. Pendant la campagne électorale, Stephen Harper avait promis une autre réforme, notamment pour tenir compte de la croissance démographique de l'Ouest canadien.

(...)

Malgré la motion unanime de l'Assemblée nationale et les protestations du Bloc québécois, le gouvernement Harper n'a de toute évidence aucune intention de faire une quelconque exception au principe de la représentation selon la population pour maintenir le poids politique du Québec.

(...)

Inévitablement, le poids relatif des provinces fondatrices du pays a diminué. Dans le cas de la Nouvelle-Écosse, la perte se chiffre aussi en termes absolus. En 1867, elle envoyait 19 députés (sur 181) à Ottawa. Elle n'en a plus que 11 (sur 308).

Ni l'Ontario ni la Nouvelle-Écosse n'ont cependant jamais prétendu constituer une «nation» au sein du Canada, ni même une «société distincte». Le gouvernement Harper ne pouvait pas choisir un meilleur moyen que le projet de loi C-56 pour illustrer le caractère purement symbolique de la motion que la Chambre des communes a adoptée en novembre dernier.

***

La résignation initiale du premier ministre Charest et du ministre responsable des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, traduisait bien leur pensée. Ils savent parfaitement que le Canada anglais, qui avait déjà rejeté l'entente de Charlottetown, n'acceptera plus la moindre entorse au principe de la représentation selon la population pour tenir compte de la spécificité québécoise.

En ce qui concerne le Sénat, le Québec peut s'appuyer sur des arguments d'ordre constitutionnel pour contester le projet C-43, qui ouvrirait la porte à un sénat élu, même si ce n'est sans doute qu'une question de temps avant que le principe ne s'impose. Dans le cas de la Chambre des communes, il devra se plier à l'implacable loi du nombre.

Certains arguments en faveur de la souveraineté peuvent être contestés, mais pas celui-là: la diminution du poids politique du Québec au sein de la fédération canadienne est un phénomène inéluctable et irréversible.

Il peut très bien arriver que, sur certaines questions, ses intérêts coïncident avec ceux des autres provinces, mais les limites des fronts communs ont été démontrées depuis longtemps. Pour la défense de ce qu'il est, le Québec ne peut compter que sur lui-même.

(...)



http://www.ledevoir.com/2007/05/19/144150.html

Texte disponible sur Vigile: http://www.vigile.net/article6774.html

AF

ETRANGE IMPRESSION

Pour le WE de l'Ascension je suis allé, aux côtés de me compagne refaire pour la enième fois un incursion en pays Basque français et aussi Espagnol.
Partout le long des routes les ponts et les murs servent d'inscription au mouvement séparatiste Basque Iperetarack.

Comme je ne comprends pas le Basque, et que de surcroît cette langue semble assez difficile du premier abord, je ne cherche pas trop à comprendre.
Mais, comme je suiis assez imbibé par la beauté des paysages basques, je me disais en regardant ces monts et vallées, ou paissent les troupeaux de moutons, me voici dans une société qui semble ancestrale, et restée au point de l(harmonie et du bonheur, et je me disais je comprends bien que les Basques aiment tant ce pays si beau.
J'ai demandé a droite à gauche l'origine de cette langue qui n'est pas latine, ni germanique, ni quoi ni quoi ....
Les Basques semblent être bien entre eux, et lorsqu'ils s'expriment souvent c'est en basque.
Je me disais je suis avec eux, un peu comme un Canadien Anglophone, et eux sont nos Québécois!Ils parlent tous le Français et on doit les féliciter pour cela, mais peu de Français connaissent le basque!!
Alors moi Le Français qu'est ce que j'en pense de leurs revendications de Souveraineté??
Et bien je vais en surprendre beaucoup, mais je pense que le Territoire de La république est inaliénable, et que les Guerres et le sang ont justifié ces frontiuères qui sont les nôtres.
Reconnaitre leur culture leur permettre de la pratiquer en toute quiètude, ça oui, car chaque culture est une fleur du Jardin de l'Humanité, mais défaire des frontières il n'en est pas question.
Cependant il n'y a pas de parallèle à faire avec le Quebec qui est un pays neuf, tout comme l'ensemble du Canada, alors que l'Europe est une vieille Nation, habitée de tous temps.
Il n'est pas question au Pays basques de savoir qui était là le premier, Français ou Basques?il est question de savoir ce que l'histoire à construit au prix du sang et de lourds sacrifices.
Moi je pense que l'Europe peut être la chance des minorités qui peuvent en recevoir une Garantie de survivance et de maintient des cultures.
En ce sens l'histoire peut avancer, Donc c'est bien vrai que j'ai vécu une étrange impression en Pays Basque, ce si beau pays.!!!!
Je suis aussi allé au Col de Ronceveaux.Peu de rappels des faits historiques, car ce sont les Basques Français qui ont trahis Roland malgré Durandal et l'olifan, mais l'eau est passée sous les ponts, et La France à Pardonné!!

Étrange impression que la lecture de ceci.

On y sent comme un relent d'impérialisme que je trouve fort désagréable.

AF

AF a écrit:

Étrange impression que la lecture de ceci.

On y sent comme un relent d'impérialisme que je trouve fort désagréable.

AF

IDEM