80 % de la population vit maintenant en milieu urbain

Selon les données rendues publiques hier par Statistique Canada, le recensement 2006 montre que 80 % de la population du pays vit maintenant en milieu urbain - le Canada compte désormais six régions métropolitaines soit Montréal, Toronto, Ottawa-Gatineau, Vancouver, Edmonton et Calgary.

Il faut se demander quel impact cette urbanisation de la population du pays aura sur les communautés francophones et acadiennes - beaucoup d'entre elles se trouvent toujours en milieu rural, que ce soit en Saskatchewan, dans l'Est et le Nord de l'Ontario, ou en Nouvelle-Écosse. Quel avenir cette tendance réserve-t-elle à ces communautés?

Il faut aussi se questionner sur la capacité des francophones de vivre en français dans les grandes villes. Qu'est-ce que ça prend, de nos jours (activités, lieux de regroupement, services, etc...) pour qu'un francophone puisse continuer à vivre en français à Calgary ou à Toronto?

J'ai rapidement prit connaissance de quelques données du recensement par le biais de cet article du Devoir:

Recensement 2006 - Le Canada grossit par la banlieue

Serge Q a écrit:

Il faut se demander quel impact cette urbanisation de la population du pays aura sur les communautés francophones et acadiennes - beaucoup d'entre elles se trouvent toujours en milieu rural, que ce soit en Saskatchewan, dans l'Est et le Nord de l'Ontario, ou en Nouvelle-Écosse. Quel avenir cette tendance réserve-t-elle à ces communautés?

Il faut aussi se questionner sur la capacité des francophones de vivre en français dans les grandes villes. Qu'est-ce que ça prend, de nos jours (activités, lieux de regroupement, services, etc...) pour qu'un francophone puisse continuer à vivre en français à Calgary ou à Toronto?

Ai-je droit au chapitre même si je suis issue de régions francophones à 99,9%?

Quelques petites généralités:

Il s'agit là de questions difficiles. Difficiles puisque nombre de régions et de communautés sont en fait des cas d’espèces où les besoins, les ressources et l’environnement diffèrent tellement qu’on ne peut proposer un quelconque «modèle» à suivre. Mais, honnêtement, je pense que la création de réseaux non officiels [qui peuvent aussi être «soutenus» d'une certaine manière], non seulement «dans» mais aussi à l'extérieur des communautés, est une voie porteuse d’espoir.

D'ailleurs, j’espère que dans un avenir prochain, les relations et les interactions entre les gens issus de milieux majoritaires et ceux issus de milieux minoritaires s’accentueront. Dans les faits, il s’avère que nous sommes tous minoritaires puisque francophones en cette Terre d’Amérique. Il nous faut donc être solidaires tout en respectant les choix des uns et des autres; qu'ils soient personnels ou collectifs. Pas facile mais néanmoins faisable.

AF

AF a écrit:

Ai-je droit au chapitre même si je suis issue de régions francophones à 99,9%?

Bien sûr que oui, voyons!

AF a écrit:

D'ailleurs, j’espère que dans un avenir prochain, les relations et les interactions entre les gens issus de milieux majoritaires et ceux issus de milieux minoritaires s’accentueront.

Effectivement. Il faut créer des liens et mieux se connaître.

AF a écrit:

Dans les faits, il s’avère que nous sommes tous minoritaires puisque francophones en cette Terre d’Amérique.

Bien d'accord.