Enseignement

Citation :

Pour un retour à «l'école qui instruit»
L'aile jeunesse du PQ souhaite écarter la réforme

Marie-Andrée Chouinard

Édition du jeudi 8 juin 2006

Les jeunes péquistes écartent la réforme et réclament un retour à «l'école qui instruit». En vue du conseil national du Parti québécois, qui portera exclusivement sur l'éducation, l'aile jeunesse propose de «donner un coup de barre en prenant le virage des connaissances», révoquant du coup la philosophie du «apprendre à apprendre».

Surfant sur le discours ambiant, qui associe la réforme à un vacuum de connaissances, le Comité national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ) propose concrètement le retour du certificat en pédagogie, afin d'ouvrir la porte des écoles à des diplômés universitaires d'abord spécialisés en histoire, en mathématiques, en littérature ou en physique et formés ensuite en pédagogie par le truchement d'un certificat.

Les futurs maîtres doivent actuellement passer par un baccalauréat en enseignement les préparant à deux disciplines pour obtenir le brevet d'enseignant. Le ministre de l'Éducation a toutefois confirmé hier un assouplissement des règles pour faire face à une pénurie appréhendée de maîtres, qui comprend l'accès des bacheliers spécialisés à la pratique enseignante.

«Nous voulons aller au-delà de la réforme et proposer un virage vers les connaissances», a expliqué hier au Devoir le président du CNJPQ, Mathieu Jeanneau. «Il faut aller au-delà de l'apprendre à apprendre et privilégier les connaissances, en ouvrant la porte à des enseignants spécialistes des connaissances.»
(...)

http://www.ledevoir.com/

Excellent! C'est pas que je veux prêcher pour ma paroisse... Je n'ai, en réalité, que bien peu songé à l'enseignement.

Selon moi, nous avons besoin, en tant que société, de bons pédagogues «généralistes», en particulier au primaire. Par la suite, des professeurs spécialisés et passionnés par leur matière sont essentiels...

J'espère qu'ils aborderont aussi l'importance de la philosophie et de la littérature au collégial. L'importance aussi de la valorisation des programmes techniques tant au secondaire qu'au collégial...

Dossier important que celui de l'éducation! À suivre

AF

Citation :

Le 9 juin 2006 - 16:35
Jean Charest se moque des volte face du PQ au sujet des écoles privées
Presse Canadienne

D'après le chef libéral, le PQ a changé d'idée au moins trois fois sur la question du soutien financier aux institutions d'enseignement privées.

(...)

"Quatre positions différentes en l'espace de quelques semaines seulement et c'est son premier énoncé de politique, a rigolé M. Charest qui était à Montréal pour l'annonce d'une subvention au fabricant de simulateurs de vol CAE.

"J'ai hâte qu'il arrive à l'Assemblée nationale. Je pense qu'on va avoir du plaisir."

http://www.matinternet.com/quebec.php?article=20060609163527
(...)

Ce volte-face était nécessaire tant au niveau politique qu'au niveau du gros bon sens. Ce matin, j'ai même aimé l'éditorial du Nouvelliste.C'est peu dire...Ça m'arrive depuis peu. Enfin, tout ça pour dire que j'ai étudiée trois années dans une école secondaire privée et que ma famille n'aurait pas (mais vraiment pas) été en mesure de rencontrer les frais d'une école non-subventionnée.

Espérons qu'André Boisclair saura se re-re-re-reprendre de belle façon...

Bye!

AF

J'suis passé voir le document sur le site du P.Q.

Citation :

Une éducation pour un pays viable et humain.
Un pays qui a besoin de tout son monde.

J'ai mis fin à ma lecture [en diagonale] en apercevant cet encadré:

Citation :

Nous devons consentir à plus d'efforts de recherches et de développement portant sur des approches novatrices et fondées sur des données plus probantes capables de faire une différence dans la qualité de vie de ces enfants et de ces jeunes.

C'est ça. C'est la solution «moderne»: On fait des études, des séminaires, des contre-expertises, etc. etc. Il en faut; c'est indéniable. Mais il y a des limites! Vous trouvez pas?

Bye!

AF

Le dossier de l'éducation a un effet repoussoir dans mon cas et pourtant avec des enfants encore à l'école...

Trop de caffouillages,de réformes,d'études et au final on dirait que ça rempironne.

Les bulletins cette année à l'école secondaire m'ont fait sortir la veine du cou 3 fois,c'est à dire lors des trois remises,en retard bien sûr.De vrais torchons avec lettre d'excuses que malheureusement et étant donné les circonstances exceptionelles...

Les concièrges de l'école aurait dû en prendre charge,ça aurait pas pû être pire.

Bonne journée!

AF

Lamarche a écrit:

Le dossier de l'éducation a un effet repoussoir dans mon cas et pourtant avec des enfants encore à l'école...

Trop de caffouillages,de réformes,d'études et au final on dirait que ça rempironne.

Les bulletins cette année à l'école secondaire m'ont fait sortir la veine du cou 3 fois,c'est à dire lors des trois remises,en retard bien sûr.De vrais torchons avec lettre d'excuses que malheureusement et étant donné les circonstances exceptionelles...

Les concièrges de l'école aurait dû en prendre charge,ça aurait pas pû être pire.

Citation :

Réforme de l'éducation

Bulletin alarmant

La Fédération des syndicats de l'enseignement qui représente environ 55 000 enseignants au Québec demande au gouvernement de surseoir à l'implantation de la réforme scolaire.

La FSE a rendu public un sondage Léger Marketing qui révèle que 83 % des enseignants pensent que la réforme n'a pas amélioré la réussite des élèves. Et 85 % des enseignants affirment qu'il y a eu détérioration ou aucun changement dans les connaissances des élèves.

Pour ce qui est de la réussite scolaire des élèves en difficulté, 61 % des enseignants disent qu'il y a eu détérioration, alors qu'un des buts de la réforme, selon la FSE, était d'améliorer la performance de ces élèves.

La présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, Johanne Fortier, affirme que le bilan de la réforme aurait dû sonner l'alarme au ministère de l'Éducation et ainsi revoir son implantation. « Rien ne justifie de persister tête baissée dans la réforme vers un échec magistral », a déclaré Johanne Fortier.

Le syndicat demande au ministère de l'Éducation de donner le mandat d'évaluer la réforme au Conseil supérieur de l'éducation.

Le sondage a été réalisé par la firme Léger Marketing du 5 au 12 mai mai auprès de 1009 enseignants, et sa marge d'erreur est de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/06/13/003-Reforme-education.shtml

Est-il nécessaire de commenter

À +

AF

AF a écrit:

Lamarche a écrit:

Le dossier de l'éducation a un effet repoussoir dans mon cas et pourtant avec des enfants encore à l'école...

Trop de caffouillages,de réformes,d'études et au final on dirait que ça rempironne.

Les bulletins cette année à l'école secondaire m'ont fait sortir la veine du cou 3 fois,c'est à dire lors des trois remises,en retard bien sûr.De vrais torchons avec lettre d'excuses que malheureusement et étant donné les circonstances exceptionelles...

Les concièrges de l'école aurait dû en prendre charge,ça aurait pas pû être pire.

Citation :

Réforme de l'éducation

Bulletin alarmant

La Fédération des syndicats de l'enseignement qui représente environ 55 000 enseignants au Québec demande au gouvernement de surseoir à l'implantation de la réforme scolaire.

La FSE a rendu public un sondage Léger Marketing qui révèle que 83 % des enseignants pensent que la réforme n'a pas amélioré la réussite des élèves. Et 85 % des enseignants affirment qu'il y a eu détérioration ou aucun changement dans les connaissances des élèves.

Pour ce qui est de la réussite scolaire des élèves en difficulté, 61 % des enseignants disent qu'il y a eu détérioration, alors qu'un des buts de la réforme, selon la FSE, était d'améliorer la performance de ces élèves.

La présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, Johanne Fortier, affirme que le bilan de la réforme aurait dû sonner l'alarme au ministère de l'Éducation et ainsi revoir son implantation. « Rien ne justifie de persister tête baissée dans la réforme vers un échec magistral », a déclaré Johanne Fortier.

Le syndicat demande au ministère de l'Éducation de donner le mandat d'évaluer la réforme au Conseil supérieur de l'éducation.

Le sondage a été réalisé par la firme Léger Marketing du 5 au 12 mai mai auprès de 1009 enseignants, et sa marge d'erreur est de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/06/13/003-Reforme-education.shtml

Est-il nécessaire de commenter

À +

AF

Quel surprise !

D'accord avec les profs que je salue au passage.J'aime pas les casseurs de profs qui vomissent sur la profession et que ne savent pas de quoi ils parlent.Comme dans toutes les professions,il y en a des bons et des moins bons.

Lamarche a écrit:

Quel surprise !

D'accord avec les profs que je salue au passage.J'aime pas les casseurs de profs qui vomissent sur la profession et que ne savent pas de quoi ils parlent.Comme dans toutes les professions,il y en a des bons et des moins bons.

Je suis d'accord.

En ce qui concerne les multiples «réformes», les intentions sont généralement bonnes (ou électoraliste$; s'cusez-là! ) mais...à trop faire «d'études» à la «va-vite», les réponses les plus simples nous pendent parfois au bout du nez sans que l'on s'en aperçoive... Pour être «dans le coup», il faut «performer», «produire», «publier», «déposer»... À ce compte-là, comment atteindre la «qualité» si on n'a plus le temps pour «réfléchir»?

C'est mon avis en tout cas!

Bye!

AF

AF a écrit:

Lamarche a écrit:

Quel surprise !

D'accord avec les profs que je salue au passage.J'aime pas les casseurs de profs qui vomissent sur la profession et que ne savent pas de quoi ils parlent.Comme dans toutes les professions,il y en a des bons et des moins bons.

Je suis d'accord.

En ce qui concerne les multiples «réformes», les intentions sont généralement bonnes (ou électoraliste$; s'cusez-là! ) mais...à trop faire «d'études» à la «va-vite», les réponses les plus simples nous pendent parfois au bout du nez sans que l'on s'en aperçoive... Pour être «dans le coup», il faut «performer», «produire», «publier», «déposer»... À ce compte-là, comment atteindre la «qualité» si on n'a plus le temps pour «réfléchir»?

C'est mon avis en tout cas!

Bye!

AF

Oui et les fonctionnaires s'evertuent à réinventer la roue.Pour l'électoralisme,c'est pas pour des intentions nobles dans ce cas,on s'entend.

Citation :

Libre opinion: La réforme m'a fait décrocher
Guillaume Beaulac
Étudiant en philosophie

Édition du jeudi 15 juin 2006

(...)

Au nom de tous les élèves sur qui est expérimentée une réforme qui, nulle part, n'a montré ses bienfaits (peut-être qu'une étude sera faite, peut-être que ces bienfaits existent, je ne me positionne pas sur cette question précise, je me fie seulement aux études que je connais), je remercie les gens qui prennent la peine de prendre connaissance de ce que j'ai vu à la FSE et qui partagent mes craintes devant le consensus qui règne à la faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM... et peut-être ailleurs.

http://www.ledevoir.com/2006/06/15/111647.html

Le problème est vraiment très complexe...et je pense qu'il s'étend à d'autres sphères d'activités...

AF

Je me corrige immédiatement.

Le «problème» est profondément «ancré» dans les mentalités et comporte de multiples ramifications responsables de dommages collatéraux importants...

AF