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 Le choc des cultures

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MessageSujet: Le choc des cultures   Le choc des cultures EmptySam 20 Mai 2006, 13:13

Citation :
Le choc des cultures

Peut-on se dire Occidental et fier de l'être?

Antoine Robitaille

Édition du samedi 20 et du dimanche 21 mai 2006


Pour certains, se dire occidental, c’est participer d’une civilisation qui, il n’y a pas si longtemps, se prenait encore pour la civilisation, qui a colonisé des peuples, organisé des traites d’esclaves, etc., et qui, aujourd’hui, non seulement prospérerait grâce à un commerce absolument non équitable mais, au surplus, dont le mode de vie préparerait l’apocalypse environnemental.


Devant les revendications multiculturalistes qui se multiplient et la haine de l'Occident exprimée par les Ahmadinejad et Ben Laden, retrouver un certain sens de la «fierté occidentale» pourrait-il être de mise? La question, en soi polémique, se pose, selon plusieurs.


«L'identité occidentale ? Ce n'est pas sans péril que l'on aborde la question aujourd'hui», nous écrit un universitaire québécois dans un courriel pour justifier sa décision de refuser d'accorder une entrevue sur le sujet.

D'abord, poursuit-il dans le courriel, ce mot «occidental» semble désormais trop lourd à porter. À une époque où les identités nationales paraissent en déclin, celles de «civilisation» ont l'air tout simplement exorbitantes. Mais surtout, se dire Occidental, reconnaître une sorte de fierté à appartenir à cet ensemble, équivaut pratiquement, pour plusieurs, à «s'avouer criminels». C'est participer d'une civilisation qui, il n'y a pas si longtemps, se prenait encore pour la civilisation, qui a colonisé des peuples, organisé des traites d'esclaves, etc., et qui, aujourd'hui, non seulement prospérerait grâce à un commerce absolument non équitable mais, au surplus, dont le mode de vie préparerait l'apocalypse environnemental. L'universitaire, qui refuse même qu'on le nomme, ajoute que ceux qui se permettent encore de vanter l'Occident de nos jours sont souvent «des infréquentables».

Joint à Paris, l'écrivain français Pascal Bruckner rappelle que, dans l'Hexagone des années 1960, le mot «Occident» fut le titre d'une publication d'extrême droite. «À une certaine période, le mot avait une connotation fasciste», explique-t-il.


S'il rejette cet «Occident», l'auteur du célèbre essai Le Sanglot de l'homme blanc s'est toujours montré très critique envers l'autre extrême, c'est-à-dire l'antioccidentalisme, cette «haine de soi» si présente dans le discours tiers-mondiste, par exemple. En 1983, il publiait Le sanglot... , dans lequel il dénonçait justement la «culpabilisation incessante de l'Occident», «accusé de tous les maux de la terre». Ça se voulait une «critique constructive du tiers-mondisme», rappelle-t-il. Et Bruckner est justement à préparer un autre essai, qui sortira cet automne (chez Grasset), sur le même sujet, où il réactualise «en les déplaçant un peu» ses thèses, à la lumière de l'époque actuelle de l'après-11 septembre et de l'après-invasion de l'Irak.



À ses yeux, il est parfaitement possible de manifester une fierté occidentale «sans rougir, aujourd'hui». Dans le tiers-mondisme de jadis comme dans l'altermondialisation contemporaine, «on perçoit toujours l'Occident comme étant la civilisation qui asservit, qui a colonisé nombre de peuples, qui a organisé l'esclavage». À en écouter certains, l'Occident en général et les États-Unis en particulier seraient même responsables, par exemple, des 200 000 morts imputées au terrorisme islamiste en Algérie, puisque ce même terrorisme a été fomenté par les Américains dans leur lutte contre l'URSS dans la guerre froide.



Mais, insiste-t-il, dans ces analyses convenues, on oublie bien aisément «l'autre part» de l'Occident, celle qui «a produit le mouvement anticolonialiste et les mouvements d'abolition». D'ailleurs, il y a ici exclusivité : ces mouvements en faveur de l'abolition, aux États-Unis et en Europe, ne sont le fait que de l'Occident, souligne-t-il. On «impute l'esclavage aux seuls Occidentaux et on oublie complètement qu'il y a eu au moins deux autres traites tout aussi violentes et beaucoup plus longues», dans les mondes arabe et africain. «Or je ne connais aucun régime oriental ou arabe qui, pour l'instant, a demandé pardon pour la traite des Noirs, qui a longtemps sévi. En Afrique, il n'y a que le président du Bénin, Kérékou, qui a demandé pardon en l'an 2000 pour la traite.»

Bruckner, aujourd'hui comme hier, insiste : «L'Occident est la seule civilisation qui fasse son autocritique, qui ait un rapport critique avec sa propre histoire.» En découle une autre particularité occidentale : il a produit des anthropologues.

Or, «qu'est-ce que l'anthropologie ? C'est une certaine manière de s'éloigner de soi-même et de s'approcher de l'Autre. Il y a dans l'anthropologie cette fascination pour les autres et cette sorte de dédoublement de l'identité». C'est d'ailleurs dans les rangs des anthropologues, qui ont pris une distance par rapport à leur civilisation, qu'on trouve souvent les critiques de l'Occident les plus virulentes, les plus radicales. Le paradoxe, en somme, est que «la critique de soi est consubstantielle à notre relation avec nous-mêmes». Mais celle-ci peut devenir aisément «haine de soi», avertit Bruckner.


Multiculturalisme

Pour certains, le multiculturalisme est un exemple probant de cette ouverture à l'Autre proprement occidentale -- dixit Bruckner -- qui peut, au-delà d'un certain degré, se muer en haine de soi. Pour le père de la thèse du Choc des civilisations (Odile Jacob, 1997), Samuel Huntington, par exemple, les choses sont claires : «Le multiculturalisme menace de l'intérieur les États-Unis et l'Occident», écrivait-il dans son célèbre ouvrage. Pour Huntington, les multiculturalistes ont «dénoncé l'assimilation des États-Unis à la civilisation occidentale». Ils estiment qu'on devrait se débarrasser du «parti pris systématique pour la culture européenne et ses dérivés dans l'éducation», ce que déplore Huntington puisque, selon lui, l'Europe est la source des notions occidentales de «liberté individuelle, de démocratie politique, d'autorité de la loi, de droits de l'homme et de la liberté culturelle».


Rejeter le multiculturalisme, insistait-iil, c'est défendre l'Occident, défendre ces notions chez soi : «Les multiculturalistes américains rejettent [...] l'héritage culturel de leur pays. Ils [...] souhaitent créer un pays aux civilisations multiples, [qui n'appartient] à aucune civilisation [...] L'histoire nous apprend qu'aucun État ainsi constitué n'a jamais perduré en tant que société cohérente.»


Ces phrases ont suscité un déluge de critiques, on s'en doute. Même l'ancien élève de Huntington, le philosophe Francis Fukuyama, écrivait très récemment dans la préface de la dernière édition de son essai La Fin de l'histoire et le dernier homme, qu'il divergeait d'opinion avec son maître de Harvard sur ce point, entre autres. Il est inévitable, écrit Fukuyama, que dans les sociétés modernes les individus s'organisent en groupes culturels, et l'État ne peut refuser de reconnaître ce fait et de l'accommoder. «Cela peut prendre des versions relativement douces, comme dans le cas des Canadiens français, qui contraignent les élèves au Québec à étudier en français», écrit-il (en assimilant le Québec à un groupe ethnique... mais c'est un autre débat). Les problèmes se posent lorsque des islamistes demandent, par exemple, à ce que la charia prime sur la loi commune. Dans ces cas, le multiculturalisme entre en conflit avec les valeurs de base de l'Occident, l'égalité, entre autres choses.


Au Canada

Sociologue et ancien ministre péquiste, Joseph Facal souligne que le Canada donne «à plein dans une version particulièrement radicale de multiculturalisme». Actuellement, la question de la gestion des valeurs propres à l'Occident se joue selon lui dans ces cas où les religions réclament une place dans la vie publique : kirpan, lieux de prière, piscine réservée aux jeunes musulmanes, etc. Il note que le multiculturalisme procède d'une idée très importante en Occident, le relativisme. Se sortir de notre société et la comparer comme le font les anthropologues, «très bien». Mais à partir du «moment où l'on n'ose plus affirmer un certain nombre de principes fondamentaux, à ce moment-là, tout devient relatif. Toutes les opinions se valent. Et là, évidemment, on n'a plus de points de repère». Reste les chartes des droits comme seul lien social. «Ce qui est très bien, mais je ne crois pas que des concepts exclusivement juridiques soient assez forts pour cimenter une société», note-t-il.

(...)

Tiré du Journal Le Devoir sur http://www.ledevoir.com/ mais piqué sur Vigile à l'adresse http://www.vigile.net/


AF sunny
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MessageSujet: Re: Le choc des cultures   Le choc des cultures EmptySam 20 Mai 2006, 15:11

Confused J'aimerais simplement ajouter, sans minimiser l'horreur de l'esclavage, que l'on mentionne rarement le rôle capital joué par les Africains eux-mêmes dans ce commerce de leurs frères et soeurs pour des considérations monétaires...Avant que les esclavagistes les parquent sur leurs bateaux-négriers, ce sont des Africains qui les pourchassaient , les enchaînaient, les emprisonnaient, notamment à Goré. Il faut dire aussi que les esclaves américains qui ont pu quitter l'Amérique, après l'abolition,pour le Libéria y ont traité les autochtones africains comme ils avaient été traités aux U.S.A.Il y a encore, dans ce pays, des enfants-esclaves, propriétés des anciens esclaves américains et des notables. Idea
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MessageSujet: Re: Le choc des cultures   Le choc des cultures EmptyMer 31 Mai 2006, 02:41

    N'oublions pas aussi qu'en Louisiane, les ex-esclaves affranchis qui devenaient propriétaires n'hésitaient pas non plus à employer des esclaves à leur tour. C'est un point ignoré de l'histoire ...
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MessageSujet: Re: Le choc des cultures   Le choc des cultures EmptyMer 31 Mai 2006, 08:11

Kobra a écrit:
    N'oublions pas aussi qu'en Louisiane, les ex-esclaves affranchis qui devenaient propriétaires n'hésitaient pas non plus à employer des esclaves à leur tour. C'est un point ignoré de l'histoire ...

Pourquoi parler au passé ?

L'esclavage existe encore de nos jours.

À Haiti, pays d'origine de notre gouverneure-général , l'esclavage existe encore. Pour brouiler les cartes, au lieu de les nommer «esclave» on les nomment «reste avec». Jeunes domestiques qui font toute la salle besogne et qui sont battus s'ils dérogent à leur tâches.

Et le tout est bien accepté par la société haitienne.

Le plus surprenant pour cette ancienne esclave qu'est notre g-g- est de ne pas l'avoir dénoncé lors de son récent voyage dans son pays d'origine.

Duplicité, qu'ils disent.
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MessageSujet: Re: Le choc des cultures   Le choc des cultures EmptyMer 31 Mai 2006, 08:21

A l'oeil! a écrit:
Confused J'aimerais simplement ajouter, sans minimiser l'horreur de l'esclavage, que l'on mentionne rarement le rôle capital joué par les Africains eux-mêmes dans ce commerce de leurs frères et soeurs pour des considérations monétaires...

Tous les groupes ont leurs crosseurs, qu'ils soient francos, anglos, ou afros. Etrange comment la récupération des crosseurs se fait par d'autres crosseurs venant d'autres groupes. Moa je préfère me concentrer sur les crosseurs francos. Sinque gleaubeulé, hacque leauceulé...
rambo
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MessageSujet: Re: Le choc des cultures   Le choc des cultures EmptyMer 31 Mai 2006, 18:43

LE TRAVAIL FORCE DANS LE MONDE

Le nouveau rapport intitulé «Une alliance mondiale contre le travail forcé» révèle que près de 10 millions de personnes (c'est-à-dire une majorité de personnes victimes d'un travail forcé) sont exploitées par un agent privé (en opposition à celui imposé directement par l'Etat). Dans ce chiffre, on compte 2,4 millions de personnes victimes de la traite des êtres humains.

Le rapport donne aussi la première estimation mondiale des gains réalisés avec le travail des femmes, des hommes et des enfants victimes de trafic ­ le chiffre avancé est de 32 milliards de dollars des Etats-Unis par an. Globalement, cette somme représente une moyenne de quelque 13 000 dollars par an et par victime.

«Le travail forcé est le revers de la mondialisation. Il bafoue les droits et la dignité des êtres humains», dit encore M. Somavia. «Pour parvenir à une mondialisation juste et à un travail décent pour tous, il est impératif d'éradiquer le travail forcé.»

Le rapport présente l'analyse la plus complète jamais entreprise par une organisation intergouvernementale des faits et causes sous-jacentes des formes contemporaines du travail forcé. Il a été préparé dans le cadre du suivi de la Déclaration des principes et droits fondamentaux au travail adopté par l'OIT en 1998 et sera discuté lors de la Conférence internationale du Travail en juin prochain.

Le rapport montre clairement que le travail forcé est un problème mondial auquel sont confrontés tous les pays, toutes les régions du monde et tous les types d'économie. La région où se trouvent le plus grand nombre de travailleurs forcés est l'Asie, avec 9,5 millions de personnes. L'Amérique latine et les Caraïbes en comptent en tout 1,3 million, l'Afrique subsaharienne
660 000, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ensemble 260 000. Trois cent soixante mille subissent le travail forcé dans les pays industrialisés et 210 000 dans les économies en transition.

L'exploitation économique forcée, dans des secteurs tels que l'agriculture, la construction, les briqueteries et les ateliers clandestins, se répartit à part à peu près égale entre les deux sexes. Cependant, l'exploitation sexuelle commerciale forcée concerne en grande majorité des femmes et des jeunes filles. Globalement, ce sont les enfants âgés de moins de 18 ans qui paient un lourd tribut avec une proportion de 40 à 50 pour cent de l'ensemble des victimes.

Approximativement, un cinquième de tous les travailleurs forcés sont victimes de traite mais la proportion varie d'une région à l'autre. En Asie, Amérique latine, Afrique subsaharienne, la proportion y est de moins de 20 pour cent. En revanche, dans les pays industrialisés et en transition ainsi qu'au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la proportion y est de 75 pour cent du total.

Les formes anciennes du travail forcé dans les économies en développement connaissent une évolution, même si elles demeurent, et c'est ce que l'on voit principalement dans le secteur informel. La servitude pour dettes touche fréquemment les minorités, y compris les peuples indigènes, qui connaissent depuis longtemps la discrimination sur le marché du travail et les enferme dans un cercle vicieux de pauvreté dont il est difficile de sortir. La plupart des victimes vivent dans des zones éloignées, où l'inspection du travail représente un défi considérable.

Le rapport jette un éclairage nouveau sur les formes émergeantes du travail forcé liées à la migration, en particulier la migration irrégulière dans les pays qu'ils soient riches ou pauvres. Il examine également les conditions du marché du travail qui favorisent le travail forcé. Par exemple, des contrôles inadaptés des agences de recrutement et des systèmes de sous-traitances ou encore la faiblesse de l'inspection du travail.

L'apparence des nouvelles formes de coercition dans l'économie globalisée pose également quelques difficiles questions. Le rapport examine les grandes pressions pour la dérégulation des marchés du travail, partie prenante de la tendance générale à réduire au maximum le coût du travail et ainsi à accroître la compétitivité.

«Le travail forcé est l'antithèse du travail décent, qui est le but global du BIT», a déclaré M. Somavia. «Il est urgent de définir des stratégies efficaces contre le travail forcé. Cela demande d'avoir recours à la fois au renforcement législatif et à des moyens d'attaque contre les racines du travail forcé, comme les systèmes agraires démodés ou les dysfonctionnements du marché du travail.»

Le rapport souligne le fait que le travail forcé peut être aboli à condition que les gouvernements et les institutions nationales poursuivent une action politique constante, renforcent les lois et démontrent un engagement réel dans l'éradication de tels traitements infligés à des êtres humains. Une série d'expériences réussies est citée dans des pays qui, avec l'aide de l'OIT, s'attaquent au travail forcé en adoptant une législation et des mécanismes d'application forts, en mettant en place des politiques et des programmes qui s'en prennent aux causes réelles, et en aidant les victimes à recommencer une nouvelle vie.

«Même si les chiffres sont élevés, ils ne le sont pas assez pour rendre l'abolition du travail forcé impossible», dit encore M. Somavia. «Le BIT en appelle à la constitution d'une alliance mondiale impliquant les gouvernements, les organisations d'employeurs et de travailleurs, les agences de développement et les institutions financières internationales concernées par la réduction de la pauvreté ainsi que la société civile et les institutions de recherche et du monde académique. Grâce à la volonté politique et un engagement mondial, nous croyons qu'il est possible de reléguer le travail forcé dans l'histoire ancienne.»
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MessageSujet: Re: Le choc des cultures   Le choc des cultures EmptyVen 02 Juin 2006, 02:58

Shocked Voilà pourquoi, nous devrions tous et toutes, nous faire un point d'honneur de ''boycotter'' non seulement Arvune, (!)etc., mais aussi Wall-Marde, itou! Montréal réagit très égativement aux visées de cette multinationale( exploitante de femmes, d' enfants(!!!) et d' hommes du Tiers-Monde) sur son territoire.La mondialisation n'est qu'une exoploitation de la main d'oeuvre ''cheap'' des pays des pays en développement.

Ces Americans sont en train de détruire nos centres-ville et nos petits commerçants de quartier...Quand je pense que des ''enfants'' ont travaillé , pendant des heures,à des salaires minables pour fabriquier un minable T-shirt, je préfère encourager ''Croteau-la guenille)(québécoise)pour cacher mon torse nu...
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