Protocole de Kyoto

Citation :

PROTOCOLE DE KYOTO

Les partis d'opposition désavouent le gouvernement

Isabelle Rodrigue

Presse Canadienne

Ottawa


La Chambre des communes a désavoué, lors d'un vote tenu mardi soir, le gouvernement de Stephen Harper face au Protocole de Kyoto, mais l'opinion de la majorité ne convainc pas le premier ministre qui dit ne pas avoir l'intention de changer de cap.

Par une forte majorité de 169 voix contre 125, les trois partis d'opposition se sont imposés et ont fait adopter une motion présentée la semaine dernière par le Bloc québécois. Le texte de la motion vise à forcer le gouvernement à respecter ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre en vertu du Protocole de Kyoto et de soumettre un plan pour y arriver d'ici le 15 octobre.

Peu importe le résultat du vote, le premier ministre Harper a déjà indiqué qu'il ne se soumettrait pas à la volonté des Communes


http://www.cyberpresse.ca/article/20060516/CPACTUALITES/60516141/5032/CPACTUALITES

Comme J. Charest: la volonté du «peuple»; y s'en fout pas mal itou!


À +

AF

Dans le monde l'on parle déjà de Ottawashington. C'est tout dire.

Mais le Général Harper est mieux de se bracer car l'Environnement est un très gros morceau pour les Canadiens Hors de l'Alberta.
et à ma connaissance, No Way que le Bloc va avaler ça.

Le Protocole de Kyoto pourrait devenir le commencement de sa fin.

En passant, son premier 100 jours de «règne» ne m'a pas épaté du tout. Il semble s'être entouré de serviles qui préfèrent passer pour des idiots ou idiotes plutôt que de briser sa loi du silence

Le Canada a même son Guantanamo

Ottawashington

NOUVEAU DÉPART pour demander au gouvernement fédéral de respecter l'engagement du Canada au sujet du Protocole de Kyoto:

http://www.sauvonskyoto.org/

SEREZ-VOUS PARMI les 100 premiers signataires de cette nouvelle pétition ??

BEN NON JE SUIS LE PLUS QUE 85000 ème

Mais c est fait!

Foi de Clovis:farao:

Ben oui,,,, je croyais qu'ils refaisaient une nouvelle liste de signataires de la pétition..., de la façon que j'avais lu la nouvelle....

la chronique de Jean Lemire, d'aujourd'hui, 29 avril 2007:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070429/CPENVIRONNEMENT/704290332/6614/CPENVIRONNEMENT

son site internet, sur Cyberpresse:
http://cybercassetete.ca/jeanlemire/index.html

Même le représentant de la Grande-Bretagne au Canada critique Harper pour son inaction au sujet de l'environnement:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070516/CPENVIRONNEMENT/705160667/6108/CPENVIRONNEMENT

COPIE DU TEXTE:

Climat et GES : le haut-commissaire du Royaume-Uni critique Harper

par François Cardinal, journal La Presse, mercredi le 16 mai 2007:

Dans une rare incartade diplomatique, le plus haut représentant de la Grande-Bretagne au Canada s'en est pris à la position du gouvernement Harper en matière d'environnement, l'accusant de chercher constamment des coupables plutôt que d'agir comme il se doit.

Le haut-commissaire du Royaume-Uni, Anthony Cary, s'est dit «déçu» du débat entourant la question climatique dans une lettre publiée hier dans l'hebdomadaire The Hill Times à Ottawa. À mots à peine couverts, il accuse Stephen Harper de ne pas prendre au sérieux la menace "alarmante" qui pèse sur l'humanité.

«Je dois avouer avoir été déçu par le débat très politisé des derniers mois, a-t-il écrit. Non seulement s'est-il concentré sur le passé (qui est le responsable de la situation dans laquelle se trouve le Canada?), mais il s'est aussi focalisé inutilement et presque exclusivement sur la cible Kyoto de 6% et ce, même s'il est clair que le pays ne l'atteindra pas. La première phase de Kyoto n'est pourtant que le premier pas d'un très long voyage.»

Réplique à un texte d'opinion sur la couverture journalistique des changements climatiques, la lettre de M. Cary ressemble davantage à un prétexte pour faire pression sur le gouvernement. Il l'exhorte ainsi à mettre sur pied le plus rapidement possible une Bourse du carbone pour lutter contre le réchauffement planétaire.

«Le monde doit mettre un prix sur le carbone, précise-t-il, et développer un mécanisme efficace d'échange de permis le plus rapidement possible. J'espère que le Canada en fera bientôt partie. Certes, la première tentative européenne ne fut pas couronnée de succès, mais cela devrait nous inciter à redoubler d'efforts, non pas à baisser les bras.»

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NDLR: la bourse du carbone serait prête à entrer en fonction à Montréal en l'espace de quelques jours. Tout a déjà été mis en place. MAIS ON SAIT BIEN QUE LES CONSERVATEURS NE FERAIENT JAMAIS FAIRE DE L'ARGENT AUX COMPAGNIES DU QUÉBEC avec le pétrole de l'Alberta. Jamais Harper ne laissera le Québec s'enrichir grâce à ce pétrole. Mais, pour une fois, ce serait juste le bon retour des choses. Au Québec, on aurait, éventuellement et indirectement, une plus grande richesse économique, et ainsi, le Québec aurait à moins quémander d'Ottawa pour la peréquation. Mais non, Ottawa aime 100 fois mieux avoir le Québec qui vienne manger dans le creux de sa main au lieu que le Québec puisse mieux avoir les moyens pour se développer de lui-même.-------------------------------------------------------------------------

Les mots de M. Cary sont en quelque sorte une réponse à la position ambiguë du fédéral sur la création d'un tel système d'échanges. Le plus récent plan vert fédéral ouvre en effet la porte à la création d'une telle Bourse au Canada dès cette année, mais on voit mal comment elle pourrait s'arrimer à la Bourse européenne. L'échéancier étendu du plan d'action, ainsi que l'absence de plafonds d'émission pour la plupart des entreprises, rendent difficile l'émergence d'un important marché canadien du carbone.

Rappelons le fonctionnement d'un tel système d'échange. On impose d'abord des plafonds d'émissions aux entreprises. Celles qui dépassent leur cible doivent ensuite acheter des "droits de polluer" aux compagnies qui ne les ont pas atteintes. L'objectif économique se substitue donc à l'objectif environnemental pour inciter les compagnies à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Cela dit, M. Cary reconnaît que la lutte contre les changements climatiques est un immense défi pour le Canada, encore plus que pour la Grande-Bretagne. Ce pays a développé ces dernières années une économie de service, et il a été facile d'atteindre la cible de Kyoto. En revanche, le Canada mise beaucoup sur l'exportation d'hydrocarbures, une activité très polluante.

«Tout ça est vrai, ajoute-t-il. Mais en même temps, il faut savoir que les politiques britanniques ne se concentrent pas sur les cibles Kyoto. Elles sont plutôt basées sur le fait que nous entrons dans une nouvelle ère, une affirmation maintenant partagée par l'industrie et les gouvernements.»

Rappelons que le 26 avril dernier, le ministre de l'Environnement, John Baird, a dévoilé son cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques. Celui-ci vise une réduction «de l'intensité» des émissions de 6% par année d'ici 2010. Par la suite, la réduction devrait atteindre annuellement 2% jusqu'en 2020 (la base de calcul est 2006 et non 1990, comme dans le protocole de Kyoto). Les écologistes estiment que ce plan est lénifiant, qu'il n'est pas à la hauteur du défi.

La Presse a tenté à plusieurs reprises, sans succès, de joindre M Carry hier.

FIN DU TEXTE RECOPIÉ

Est-ce que la loi fédérale (Rodriguez) qui obligera le gouvernement conservateur de Harper à s'astreindre au Protocole de Kyoto va être finalement approuvé par le Sénat Canadien, et, surtout, signée par la Représentante de Sa Majesté la Reine ?? Actuellement, c'est une joute de bras de fer, là aussi, qui se joue entre le gouvernement conservateur minoritaire et les membres des oppositions du gouvernement, qui sont aussi encore majoritaires au Sénat Canadien.

En effet, le gouvernement conservateur minoritaire avait présenté son propre projet de loi sur la protection de l'environnement, et, suite à cela, ce projet de loi a été refait complètement par les partis de l'oppostion, qui sont majoritaires au gouvernement. Pour devenir loi, un projet doit aller, ensuite, se faire approuver devant la Chambre des Sénateurs, où le parti libéral est toujours, actuellement, majoritaire.

Note sur la REPRÉSENTANTE DE LA REINE D'ANGLETERRE AU CANADA: une loi, au Canada ou bien dans les provinces, n'est pas officiellement en vigueur tant que cette loi n'est pas contresignée par le ou la REPRÉSENTANTE DE LA REINE D'ANGLETERRRE AU CANADA, soit, actuellement, la Gouverneure Générale du Canada, Mme Michaëlle Jean, que les Européens appellent la "Petite Reine Noire" ou encore, pour chacune des provinces, un ou une lieutenant-gouverneure.
Pour le bénéfice de ceux qui ne sont pas au courant, Mme Michaëlle Jean n'a absolument rien fait de spécial pour porter actuellement ce titre de Représentante de la Reine d'Angleterre, si ce n'est de sa très bonne notoriété personnelle. Mme Jean parle 5 langues, elle était une très bonne journaliste à la télévision publique d'État, mais rien de plus, en spécial, ne la signalait. Ce poste de REPRÉSENTANT DE LA REINE est juste UNE NOMINATION POLITIQUE, qui se voulait, au départ, une façon de "couper l'herbe sous les pieds" des souverainistes, des indépendantistes du Québec, car elle, Mme Jean, et son mari --français de France-- M. Jean-Daniel Lafond, ont longtemps côtoyé et même appuyé fortement les indépendantistes du Québec.
Donc, pour les gens du Québec en général, et surtout pour les indépendantistes du Québec plus particulièrement, la nomination de Mme Jean ne leur a pas enlevé leurs convictions politiques indépendantistes,,,et même, je dirais,, au contraire.. cela en a rajouté.

http://info.branchez-vous.com/Nationales/070527/N052710U.html

COPIE DU TEXTE:

Les sénateurs libéraux tiennent à faire adopter le projet de loi de Rodriguez

PAR ISABELLE RODRIGUE, le 27 mai 2007

OTTAWA (PC) - Alors que la fin de session parlementaire approche, la leader de l'Opposition au Sénat, Céline Hervieux-Payette, met en garde le gouvernement conservateur qu'elle l'attend de pied ferme s'il s'obstine à recourir à l'obstruction pour bloquer le projet de loi libéral sur le respect des cibles de Kyoto.

Ce projet de loi (C-288) du député libéral Pablo Rodriguez n'a plus qu'à passer une dernière étape pour être adopté au Sénat et devenir loi. Il a obtenu l'appui des trois partis d'opposition aux Communes, en plus de la majorité libérale au Sénat.

Mais plus la mesure se rapproche de la fin du processus parlementaire, plus le gouvernement conservateur multiplie les efforts pour en stopper l'adoption.

Il y a 10 jours, avant la pause d'une semaine aux Communes, les sénateurs conservateurs avaient usé de tactiques dilatoires pour retarder le débat sur la question, poussant les libéraux à réagir avec ruse pour les doubler.

Ce n'est qu'un exemple de l'affrontement procédural qui a dominé les travaux parlementaires, aux Communes comme au Sénat, avant le congé d'une semaine. Ce brouhaha a complètement gâché l'atmosphère, faisant craindre le pire pour les jours qui restent avant la pause estivale.

Parce qu'il ne fait plus de doute que les conservateurs tenteront de mettre un terme le plus rapidement possible à cette session parlementaire et ainsi avoir la possibilité de proroger les travaux.

La prorogation de la Chambre aurait pour effet de tuer tous les projets de loi sous étude, dont celui de M. Rodriguez s'il n'est pas encore loi.

Cette menace pousse les libéraux à mettre toute la vapeur pour appuyer C-288.

"C'est la priorité prioritaire", souligne la sénatrice Hervieux-Payette, utilisant le pléonasme de façon délibérée.

Pour forcer le jeu si ses adversaires conservateurs se rebiffent, elle affirme, sans dévoiler toute sa stratégie, détenir quelques cartes dans ses mains.

"Je vais garder toutes mes cartes parce que j'ai à faire adopter un projet de loi, déclare Mme Hervieux-Payette. On verra leur gentillesse. Ils auront à mettre de l'eau dans leur vin et je pense qu'on a une monnaie d'échange qui est quand même assez sérieuse. Moi, je ne donne rien s'ils ne donnent rien."

Cette "monnaie d'échange", c'est d'abord le projet de loi du gouvernement sur la mise en oeuvre du budget (C-52), que les conservateurs doivent faire adopter avant la relâche estivale. La mesure devrait arriver au Sénat d'ici la fin de la semaine et le gouvernement pourrait être tenté de se démener pour faire adopter C-52 avant C-288, pour ensuite proroger les travaux.

La leader libérale au Sénat croit que la balle est dans le camp du gouvernement conservateur qui devra faire preuve de souplesse pour éviter un dur affrontement. "Je vais jouer les règles du jeu et avoir la même élégance qu'eux autres vont avoir. S'ils sont bons joueurs, on va être bons joueurs. Moi, je ne suis pas là pour saboter quoi que ce soit. Mon équipe, c'est du monde sérieux qui veut travailler sérieusement. Puis, on va voir comment ils vont se comporter", a fait valoir Mme Hervieux-Payette.

Le parrain du projet de loi, Pablo Rodriguez, ne s'attend pas à ce que cette dernière étape soit plus facile que les autres. "Ca fait 13 mois que je me bats et chaque fois il y a de l'obstruction. Ils (les conservateurs) mettent des barrages. (...) Ils n'arrêteront pas aujourd'hui."

Le projet de loi C-288 vise à obliger le gouvernement à respecter le Protocole de Kyoto, c'est-à-dire de réduire de six pour cent les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990.

Si elle est adoptée au Sénat, la nouvelle loi irait carrément à l'encontre de la position du gouvernement conservateur.

Cherchant à miner la crédibilité du projet de loi, le ministre de l'Environnement John Baird dévoilait une étude, il y a un mois, affirmant que l'adoption de ce projet de loi et son application précipiteraient le pays dans une récession frôlant la catastrophe économique.

© La Presse Canadienne, 2007

FIN DU TEXTE RECOPIÉ

Commentaire: en tout cas, les gens de l'extérieur du Canada ne pourront pas dire qu'une majorité de Canadiens, incluant ceux du Québec, ne font pas tous les efforts possibles pour obliger le gouvernement conservateur minoritaire actuel, qui ne veut rien savoir de Kyoto, à s'astreindre à ce Protocole sur la protection de l'environnement.