Selon une nouvelle de la SRC, Jean-Guy Rioux, le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), a été incapable de s'entretenir avec l'une ou l'autre des ministres responsable des fameux dossiers de la francophonie: "il frappe à différentes portes, mais qu'il n'a pas de porte d'entrée dans ce gouvernement et qu'il a hâte d'en avoir une." Il propose donc au gouvernement "de nommer un porte-parole avec qui la fédération pourrait tout au moins dialoguer". Nos porte-parole pourront donc parler à leur porte-parole: bla, bla, bla... Toute une nouvelle quand-même quand les médias relaient ce qui se passe (ou ne se passe pas) entre les porte-parole et les autres coordinateurs de communication.
Et tiens, tiens des communications tricotées bein serrées? Le Canard sympathise pourtant connaissant bein la difficulté d'avoir bien hâte lorsqu'on veut engager un dialogue mais que l'autre parti semble avoir absolument aucun intérêt à le faire, dans un médium ou un environnement qui dérange. Les fameux dossiers de la francophonie avanceront-ils avec des porte-parole qui parle à d'autres porte-parole? Ca déplace beaucoup d'air et pis r'tenez vous bein: on ne sait jamais qu'est-ce qui pourrait arriver avec un coup de rigormotis ou encore un brin de réincarnation.
En bout de compte, n'y-a-t-il pas de porte d'entrée parce qu'on ne peut pas trouver les Francos? ou il n'y a pas de Francos parce qu'on ne peut pas trouver la porte d'entrée? Ou encore qu'il n'y a pas de porte d'entrée parce que les Francos ont trouvé la porte de sortie: quel condendrum!