L'écologie des médias

"Internet doesn't destroy relationships, a new study finds, it strengthens them" chapeaute un excellent article paru dans le Globe&Mail portant sur une recherche des impacts du Net financée par le Pew Internet & American Life Project.

Les points saillants: "...computer users have larger social networks than non-users. And, perhaps surprisingly, people who use e-mail actually have more phone and face-to-face contact with their friends, families and associates [...]The reason e-mail breeds increased communication, the report suggests, could be because, as the old maxim goes, one thing simply leads to another.[...]There's an ecology of media and they all fit together[...]While social networks were once geographically based -- people's lives revolved around local friends, neighbours and co-workers -- they are now much more dispersed.[...]the "great bulk of ties" nurtured by the Internet were among people living in the same city[...]The study also found that Internet users are more likely than non-users to get help from their contacts. As well, nearly one-third of adult Americans said the Internet had played a key role in dealing with at least one recent major life decision."

On penserait que s'il y a "vitalité" des communautés FHQs, elle devrait s'exprimer sur le Net, puisqu'il agit comme une loupe de ce qui se passe. Si peu est exprimé sur le Net, nous sommes en droit de nous demander si une "vitalité' des communautés peut-elle vraiment exister dans une francophonie de "spectateurs" dans laquelle la parole est appropriée par une petite élite. Si la vitalité des communautés est en fait un gros mensonge de cette élite, l'écologie de nos médias serait-elle gravement malade? Et qui s'en préoccupera si on ne peut pas trouver les francos: cette petite élite??? Not

gaulois a écrit:

"Internet doesn't destroy relationships, a new study finds, it strengthens them" chapeaute un excellent article paru dans le Globe&Mail portant sur une recherche des impacts du Net financée par le Pew Internet & American Life Project.

Les points saillants: "...computer users have larger social networks than non-users. And, perhaps surprisingly, people who use e-mail actually have more phone and face-to-face contact with their friends, families and associates [...]The reason e-mail breeds increased communication, the report suggests, could be because, as the old maxim goes, one thing simply leads to another.[...]There's an ecology of media and they all fit together[...]While social networks were once geographically based -- people's lives revolved around local friends, neighbours and co-workers -- they are now much more dispersed.[...]the "great bulk of ties" nurtured by the Internet were among people living in the same city[...]The study also found that Internet users are more likely than non-users to get help from their contacts. As well, nearly one-third of adult Americans said the Internet had played a key role in dealing with at least one recent major life decision."

On penserait que s'il y a "vitalité" des communautés FHQs, elle devrait s'exprimer sur le Net, puisqu'il agit comme une loupe de ce qui se passe. Si peu est exprimé sur le Net, nous sommes en droit de nous demander si une "vitalité' des communautés peut-elle vraiment exister dans une francophonie de "spectateurs" dans laquelle la parole est appropriée par une petite élite. Si la vitalité des communautés est en fait un gros mensonge de cette élite, l'écologie de nos médias serait-elle gravement malade? Et qui s'en préoccupera si on ne peut pas trouver les francos: cette petite élite??? Not

En partant, le Net est majoritairement anglophone, que ce soit par des individus anglophones ou pas. Ça n'aide drôlement pas à trouver une communauté francophone quand ces francophones passent leur temps sur des communautés anglophones...

Du reste, est-ce vraiment un cas de communauté de "spectateurs" ou plutôt d'un cas de communauté carrément inexistante? Je serais curieux de connaître les statistiques de visites dans ce forum par des visiteurs qui ne participent pas à la discussion et ne font que lire les messages, que ce soit une seule fois ou plus ou moins régulièrement...

Monsieur l'Admin?

ddemtl a écrit:

En partant, le Net est majoritairement anglophone, que ce soit par des individus anglophones ou pas. Ça n'aide drôlement pas à trouver une communauté francophone quand ces francophones passent leur temps sur des communautés anglophones...

Du reste, est-ce vraiment un cas de communauté de "spectateurs" ou plutôt d'un cas de communauté carrément inexistante? Je serais curieux de connaître les statistiques de visites dans ce forum par des visiteurs qui ne participent pas à la discussion et ne font que lire les messages, que ce soit une seule fois ou plus ou moins régulièrement...

Monsieur l'Admin?

Je t'assure que le Net n'est plus strictement anglo. La présence chinoise devient imposante!

Les Québecois et Francais vivant en milieu majoritaire ont des présences importantes en francais sur le Net. Les Acadiens ont une *petite* présence définitivement plus importante que les franco-ontariens en dépit de leur moindre nombre. Il y aussi plusieurs communautés "expats" de francos actifs sur le Net. La "communauté" est disparue de par ce souci de maintenir une francophonie de parure (i.e. spectacteurs) plutot que de participation. Il faut aussi noter que les Autochtones ont développé une présence importante sur le Net. Pourquoi pas les FHQs? Ma réponse: l'écologie de nos médias est gravement malade et cela est du à une petite élite de propagandistes qu'il faut dénoncer.