Le commissaire aux langues officielles du Canada s'offusque d'une déclaration de J.-F. Lisée, sur la décanadianisation des Québécois : ""Le Canada, un corps étranger"", alors qu'il ne semble pas s'offusquer de la FRANCOPHOBIE AMBIANTE DANS LES PROVINCES DU ROC, alors que ce devrait être le premier qui devrait défendre les droits des francophones DE TOUT LE CANADA, comme nation minoritaire au Canada, incluant le Québec.
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MAIS NON!!! AU CONTRAIRE MÊME, IL EN PROFITE, LUI AUSSI, POUR DONNER UN "COUP DE MASSE SUR LA TÊTE" DES FRANCOPHONES DU QUÉBEC, d'une façon plus "politically correct", mais il fait du "Quebec bashing" à sa façon!!
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FAUT LE FAIRE!!!
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On voit toujours que M.Fraser défend toujours la place du Canada au Québec, alors que ce devrait être la tâche des politiciens fédéraux. M. Fraser ne fait pas du tout son travail en s'attardant aux déclarations de M. Lisée. J'ai un SCOOP POUR LUI: IL EST LE COMMISSAIRE AUX LANGUES OFFICIELLES DU CANADA!!! Et, à ce titre, il devrait commander le respect des gens qui parlent français ou anglais, pour les anglais et les français.
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EN PASSANT, Il y a aussi le nouveau chef du Parti Libéral du Québec, Philippe Couillard, qui défend la place du Canada au Québec, alors que, JUSQU'À MAINTENANT, les chefs du Parti Libéral du Québec défendaient plutôt la place du Québec à l'intérieur du Canada!!! CE QUI EST BIEN DIFFÉRENT!!!
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NOTE: VOIR LE FIL PRÉCÉDENT SUR LES DÉCLARATIONS DE J.-F. LISÉE, ou bien aller directement à son blogue
http://jflisee.org/
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http://www.ledevoir.com/politique/quebec/395653/pourquoi-m-lisee-a-erre-en-parlant-de-corps-etranger
EXTRAIT:
TITRE: «Décanadianisation des Québécois» - Pourquoi M. Lisée a erré en parlant de «corps étranger»
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20 décembre 2013 | Graham Fraser - Commissaire aux langues officielles | Québec
Le ministre Jean-François Lisée a dit que les Québécois ne semblent plus avoir de lien avec le Canada, que le Canada est devenu « un corps étranger ». Il n’est pas le seul ; l’ancien chef du Parti libéral du Canada Michael Ignatieff a tenu des propos semblables il y a un an et demi dans une entrevue avec la BBC. Je ne crois pas que ce soit le cas.
Tout d’abord, à quand cet âge d’or d’engagement québécois auprès du reste du Canada remonterait-il ? À la Première Guerre mondiale ? À la Seconde, avec la crise de la conscription et le référendum de 1942, alors que 80 % des Québécois s’opposaient à la conscription et que 80 % des Canadiens hors Québec l’appuyaient ? À l’époque de Duplessis, lorsque le Québec refusait le financement fédéral pour la route transcanadienne ou pour l’éducation postsecondaire ? À la Révolution tranquille ?
Peut-être faisait-il référence à l’époque de Trudeau, Marchand et Pelletier. En fait, ils ne sont pas allés à Ottawa à cause d’un intérêt particulier pour le reste du Canada, mais plutôt pour leur position dans un débat purement québécois. Gérard Pelletier était très clair dans ses mémoires : « Me supposer un attachement émotif à l’entité politique canadienne serait une erreur, parce que je n’en éprouve aucun. »
FIN DE L'EXTRAIT
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Voir, justement, une lettre de certains auteurs qui dénoncent le fait que des médias anglophones s'amusent plutôt de la situation de la FRANCOPHOBIE au lieu de lui porter attention, et même de la dénoncer, si ce n'était pas trop leur demander: En passant, souvent, ces médias sont les premiers à dénoncer une apparence de racisme et de xénophobie (la Charte..) de la part des Québécois envers d'autres communautés, ALORS QUE LÀ, des expressions de racisme et anti-francophones pullulent sur leurs sites internet de la part de leurs lecteurs.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/395654/un-deni-malsain-de-la-part-des-medias-anglophones
EXTRAIT:
TITRE: Francophobie : Un déni malsain de la part des médias anglophones
20 décembre 2013 | Paul St-Pierre Plamondon Anne De Ravinel Jean-François Gingras - Montréal | Québec
Le regroupement « Uni(e) s contre la francophobie » publiait jeudi dernier une déclaration, parallèlement à laquelle était répertoriés un nombre impressionnant de propos stigmatisants, intolérants et parfois haineux envers les Québécois francophones, issus des médias traditionnels, des médias sociaux ainsi que de lieux publics. Les termes qui reviennent le plus régulièrement dans ces trente pages de citations sont les mots « xénophobes », « suprématistes », « nativistes », et « anglophobes ». Quant au Parti québécois, on y retrouve plusieurs références au nazisme de même que des menaces très violentes à l’endroit de notre première ministre. S’il ne fait aucun doute que le manifeste provient de groupes qui cherchent à promouvoir la souveraineté du Québec et si nous croyons que les cas répertoriés ne démontrent pas tant une phobie mais bien de l’intolérance et une stigmatisation, il n’en demeure pas moins que la véracité des propos rapportés ne fait elle non plus aucun doute. L’ampleur et la véhémence du Quebec bashing consignées devraient inquiéter les Québécois, mais, à notre avis, c’est davantage la réplique des médias concernés à ce même manifeste qui devrait nous inquiéter.
Écrits inquiétants
Dans son texte intitulé « Parcourir les toilettes pour la francophobie », Graeme Hamilton, du National Post, tourne la notion de Quebec bashing en ridicule en mettant l’accent sur les graffitis de toilettes et quelques autres exemples du manifeste — lesquels ne constituent en fait pas du bashing —, suggérant que la déclaration ne s’appuie que sur des cas marginaux venant de « têtes de noix » anonymes. Il en rajoute finalement une couche en concluant que le manifeste constitue en lui-même de l’anglophobie. Dans un texte fort similaire intitulé « Je suis désolé de me vanter, mais… », Don Macpherson de The Gazette tourne en dérision les signataires de l’initiative en les appelant les « Bernies », se félicite d’avoir été souvent mentionné dans le manifeste et s’attaque à la crédibilité de certains des signataires. Il conclut quant à lui que le manifeste est la version québécoise du maccarthysme.
Quelques constats s’imposent à la lecture de ces deux répliques. Premièrement, elles reproduisent en tout point le stratagème du Quebec bashing, qui consiste à apposer une étiquette négative ou dérisoire sur un débat, sur une personne, ou sur un groupe de personnes de manière à leur enlever toute crédibilité et ainsi éviter un débat de fond sur des arguments rationnels et bien intentionnés.
FIN DES EXTRAITS
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