Le colloque de la recherche des identités franco/métisse est en cours.
Encore une fois, des "experts" se réunissent pour réfléchir sur la transparence et la reddition des comptes (ooopsie les résistances et les convergences) dans un secteur d'activités administré et financé en grande partie par le gouvernement fédéral. Encore une fois, les médias sont tenus à l'écart à tout le moins comme conférenciers et experts dans l'expression de nos identités, la résistance et la convergence. Encore une fois les seuls qui participent ont obtenu leur financement passé, actuel ou futur du système actuel.
Peuvent-ils vraiment voir ou trouver des solutions hors de leur encadrement? Ont-ils la liberté académique au même titre que la commission Gomery devait avoir une liberté dans l'exécution de son mandat ? L'ont-ils invoquée ou mise au défi? Il semblerait que non.
Le site web du colloque demeure bien statique à l'image de la solitude qu'ils incarnent. Le travail réalisé par ces chercheurs devrait-il vraiment être partagé parmi l'autre solitude des communautés franco/métisse? What's the point? Le Canard, lui de son côté, continue l'envoi de ses grands Couaques, invite les participants du colloque à démontrer leur liberté académique en publiant leur travail sur le Canard ainsi qu'à s'engager dans un véritable dialogue.
[Soumise par gaulois]