Charest laisse MOURIR l'agriculture québécoise

voir:

DES MILLIERS DE PRODUCTEURS AGRICULTEURS QUÉBÉCOIS DANS UNE SITUATION CATASTROPHIQUE, SELON L'UPA

Un organisme de défense des intérêts des producteurs agriculteurs québécois affirment que des milliers de ces producteurs de cette province canadienne sont dans une situation catastropoque. L'Union des producteurs agricoles avertit qu'une grande partie des élevages de porcs, de boeufs et d'agneaux disparaîtront d'ici à la fin de l'année si rien n'est fait pour leur venir en aide.

L'UPA précise que le système de gestion de l'offre, dans le domaine du lait par exemple, menace la survie d'une ferme québécoise sur cinq. L'organisme blâme l'assureur des producteurs qui leur facture une surprime jugée non nécessaire ainsi que le ministère québécois de l'Agriculture qui tarde à rendre accessible une enveloppe d'aide de 20 millions $.

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Commentaires: dans les derniers accords entre l'UPA et le gouvernement, accords établis au début de l'hiver dernier et qui avaient permis de réouvrir les sentiers de motoneige, l'UPA avait obtenu du gouvernement qu'il (Charest) investisse les surplus de l'année courante de la Financière Agricole auprès des agriculteurs qui se voyaient non admissibles aux subventions premières de l'ASRA ==subventions maintenant coupées aux 20% des fermes les moins rentables==

Mais le gouvernement a plutôt décidé, MAINTENANT, de s'approprier ce montant, pour payer les dettes des années précédentes. Et, maintenant, des centaines d'agriculteurs vont se voir forcer de déclarer faillite..
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Dans le texte précédent, possiblement écrit par quelqu'un qui n'y connait rien en agriculture, on peut y lire que l'UPA déplore que la gestion de l'offre et de la demande (les quotas) dans le domaine laitier fait en sorte que la survie d'une ferme laitière sur cinq est menacée, ALORS QUE C'EST TOUT LE CONTRAIRE QUI SE PRODUIT AVEC L'APPLICATION DE QUOTAS.
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Alors que dans le domaine du porc, du boeuf et de l'agneau, ===dont il est question dans le texte ci-haut mentionné=== il n'existe pas de système de quotas au départ. DONC, LES PLUS PETITES FERMES VONT DÉCLARER FAILLITE EN TRÈS GRAND NOMBRE. IL NE VA RESTER QUE LES GROSSES COMPAGNIES PRODUCTRICES DANS CES DOMAINES, où leurs productions sont plus facilement assurables, surtout quand ils faussent leurs données avec la bénédiction du gouvernement et de la Financière Agricole ==voir l'émission "La Semaine Verte" à ce sujet.
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Et ces grosses compagnies font des torts immenses à l'ensemble de ces productions agricoles et des plus petits producteurs agricoles.
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La vraie nouvelle, selon le journal "Le Devoir":

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/322394/en-bref-des-producteurs-de-l-upa-en-danger?

TITRE: Des producteurs de l'UPA en danger

La Presse canadienne 2 mai 2011 Actualités économiques

Québec — Des milliers de producteurs agricoles sont dans une «situation catastrophique». Une grande partie des élevages de porcs, de bœufs et d'agneaux disparaîtront d'ici à la fin de l'année si rien n'est fait.

C'est le constat alarmant dressé par le président de l'Union des producteurs agricoles (UPA), Christian Lacasse, qui poursuit actuellement la tournée de ses membres dans les régions.

Environ 3000 producteurs sont menacés, soit pas moins d'une ferme sur cinq, si l'on exclut les producteurs qui sont protégés par le système de gestion de l'offre, dans le domaine du lait, par exemple. «Il y a des producteurs qui ne résisteront pas jusque-là [en 2012], a prédit M. Lacasse. Dans le porc, dans le boeuf, il y a déjà des producteurs qui sont en train d'abandonner. C'est une situation catastrophique.

C'est toujours un drame de fermer des entreprises agricoles.» Il impute la faute à l'assureur des producteurs, la Financière agricole, ainsi qu'au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. ==NOTE DE Québécois: c'est-à-dire: CHAREST (c'est la faute à..)

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Et Harper va laisser tomber les quotas au Canada, dans les prochaines ententes commerciales!!!

http://www.laterre.ca/politique/quadviendra-t-il-de-lagriculture/

TITRE: Qu’adviendra-t-il de l’agriculture ?

Le bloquiste réélu André Bellavance, critique en matière d’agriculture, s’inquiète de l’avenir de l’agriculture sous un gouvernement conservateur majoritaire.

le 3 mai 2011, par Pierre-Yvon Bégin, journal "La Terre de Chez Nous"

QUÉBEC – Porte-parole du Bloc québécois en matière d’agriculture au cours des dernières années, André Bellavance est l’un des rares rescapés de sa formation politique à Ottawa au lendemain du scrutin de lundi. Réélu de justesse dans Richmond-Arthabaska avec 18 031 voix, soit 33,8% du vote, il s’inquiète pour l’avenir de l’agriculture au pays.

Cette fois majoritaire, craint-il, le gouvernement conservateur de Stephen Harper n’aura aucun scrupule à liquider la Commission canadienne du blé, et même la gestion de l’offre. NOTE DE Québécois: "gestion de l'offre"=quotas

« On a mangé une volée », reconnaît d’emblée le député en entrevue téléphonique avec la Terre. Au lendemain du tsunami orange, il ne peut encore prévoir ce qu’il adviendra de ses fonctions au sein du Bloc.

« On ne s’attendait vraiment pas à ça, ajoute-t-il. Les gens ont passé leur message. Pourtant, les sons de cloche étaient tellement positifs au cours des derniers jours. Je suis au cœur d’une région agricole et ma motivation est d’ailleurs très ancrée au niveau agricole. J’ai bien l’intention de continuer à défendre les dossiers agricoles. »

« Pour le Québec, analyse-t-il, devant un gouvernement majoritaire, la crainte demeure la même. Dans la négociation d’ententes bilatérales, je crains que le gouvernement ne mette la gestion de l’offre sur la table. Je ne peux présumer de rien, mais on a les mêmes craintes que pour la Commission canadienne du blé. Majoritaires, les conservateurs vont pouvoir suivre leur idéologie. »

Au sujet de la gestion de l’offre, André Bellavance ne se souvient que trop bien de la réaction des ministres Gerry Ritz et Michael Fortier au lendemain de l’échec des négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en juillet 2008.

Il rappelle que les deux ministres se sont dits déçus de l’impasse. Le député de Richmond-Arthabaska croit plutôt qu’ils auraient dû s’en réjouir s’ils avaient vraiment voulu défendre la gestion de l’offre.

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Les producteurs de porc en arrachent terriblement de ce temps-là:
2 FERMES PAR JOUR FERMENT LEURS PORTES!!!
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Et Charest qui leur donne un COUP DE JAMBETTE avec le vol de $20 millions de dollars de LA FINANCIÈRE AGRICOLE qui aurait pu profiter à ces producteurs, tel qu'entendu au début de l'hiver, au lieu de conserver cet argent pour les fonds consolidés de la province.
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En passant, c'était juste $20 millions, pas $40 milliards de perte comme à la Caisse de Dépôt, dont $10 milliards de perte demeurent toujours inexpliqués, $10 milliards qui ont pris un chemin de travers pour renflouer les coffres de certaines compagnies et, ainsi, faire absorber la perte du papier commercial à l'ensemble des Québécois...

http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/05/20110525-163333.html

EXTRAIT:
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« Le stress est immense pour ces producteurs qui travaillent au minimum 80 heures par semaine et qui peinent à nourrir leur famille et leurs bêtes, estime Mariane Labrecque-Duchesneau, directrice générale de l’organisme. On estime que près de deux fermes se démantèlent par jour » Selon une étude de Santé Canada, le taux de suicide est deux fois plus élevé dans cette population.

L’organisme Au Cœur des Familles Agricoles est venu en aide à 570 agriculteurs l’année passée et reçoit près de 3000 appels par an. « La plupart des appels proviennent de producteurs de porcs, pour qui les conditions actuelles sont extrêmement difficiles », précise Mme Labrecque-Duchesneau.

Les producteurs de porcs entament, effectivement une sixième année consécutive dans le rouge. « Les prix du porc ont commencé à chuter en 2004 », explique Lorraine Cormier, propriétaire de la ferme porcine Cormier Martin à Saint-Pierre-de-Véronne-à Pike-River.

«Les prix sont déterminés à la bourse en dollar américain. Avec la hausse de la devise canadienne, nos prix ont diminué. À cela s’ajoute l’apparition de la grippe H1N1 en 2008, aussi appelée grippe porcine, qui a grandement nui à la perception que se faisaient les consommateurs du porc. Même les troupeaux sains ne se vendaient pas. », explique Mme Cormier.

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FIN DE L'EXTRAIT
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Dans un autre article, on peut lire que la FINANCIÈRE AGRICOLE va devancer certains déboursés à l'été au lieu de les faire à l'automne.... juste un léger baume sur une très grande plaie!!
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VOIR AUSSI:
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/05/20110525-172457.html

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voir:

http://www.laterre.ca/politique/livre-vert-devoile-mardi/

EXTRAIT:

Par ailleurs, les producteurs de porcs pourraient recevoir un nouveau coup de pouce du ministre de l’Agriculture du Québec la semaine prochaine. Pierre Corbeil a indiqué ce matin à l’Assemblée nationale qu’il sera présent à l’assemblée annuelle de la Fédération des producteurs de porcs du Québec « pour ajouter encore des mesures qui vont aider l'industrie porcine ».

Le ministre répliquait à la porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture et députée d’Iberville, Marie Bouillé, qui faisait état de la crise en production porcine. Marie Bouillé a rappelé l’abandon de sept fermes dans un seul rang en Beauce et de la disparition de la dernière ferme porcine au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Le tripotage des règles de l'assurance stabilisation des revenus agricoles, a-t-elle accusé, avalisé par le gouvernement libéral est en train d'étrangler des milliers de producteurs agricoles qui sont au coeur même de l'économie du Québec. Les organismes d'aide sont complètement débordés et pourtant le ministre est dans le déni le plus complet…Quand le ministre va-t-il cesser son travail de démolition de l'agriculture au Québec? »
La députée a été rappelée à l’ordre par le président de l’Assemblée nationale, la priant de ne pas employer le mot « tripotage ».

FIN DE L'EXTRAIT
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Charest laisse mourir les producteurs agricoles du Québec, pour que des entreprises extérieures puissent acheter ou louer des terres agricoles, et les mettre en production à très bas coûts, en nous passant, souvent, des produits qui seront pleins de OGM, d'hormones et autres.... Même du lait à la mélamine à venir bientôt sur les tablettes des épiceries!!!!

Des entreprises des USA ou de l'Europe ou même de la Chine vont venir acheter toutes ces terres. C'est ce que Charest veut: faire entrer de la nouvelle argent, obtenir des investissements extérieurs, et, ainsi, mieux faire paraître les statistiques économiques du Québec...
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Les agriculteurs vont devenir locataires chez eux.. Ils ne seront que de simples employés sur leur propre terre. D'ailleurs, cela se passe déjà, ou presque, pour tous ceux qui fonctionnent à contrat avec des intégrateurs...
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Dans les prochaines lois sur l'agriculture, Charest veut faire la promotion des produits du Québec, même si ces produits proviennent de compagnies extérieures au Québec. Mais les produits vont pousser sur les terres du Québec. AINSI, LES PROFITS DE L'AGRICULTURE, tout comme ce qui se passe ACTUELLEMENT au sujet des mines du Québec, des éoliennes, du gaz de schiste, du pétrole et autres ressources, S'EN VONT À L'EXTÉRIEUR, PARCE QUE LES PROPRIÉTAIRES DE CES GROSSES COMPAGNIES sont des actionnaires de l'extérieur du Québec.
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Il faut savoir lire entre les lignes dans les différents communiqués et textes du Ministre de l'Agriculture:
http://www.laterre.ca/politique/corbeil-depose-son-livre-vert/
http://www.laterre.ca/politique/Le-sort-des-fermes-debattu-a-Quebec/
http://www.laterre.ca/vie-rurale/le-cri-dalarme-des-agriculteurs/
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