C'EST TRÈS SÉRIEUX!!!! C'EST TRÈS GRAVE CE QUI SE PASSE!!!Avec ses compressions de l'assurance-stabilisation, JEAN CHAREST est en train de faire fermer plusieurs rangs et villages du Québec, et même quelques régions!!!!
PLUS DE 4000 FERMES vont devoir faire faillite ===et combien de suicides de producteurs agricoles!!=== Charest coupe l'assurance-stabilisation sur le premier 25% de producteurs agricoles qui arrivent le plus en déficit, ALORS QUE CE SONT EUX QUI EN ONT LE PLUS BESOIN pour les années courantes!!! Ce ne sont pas eux le problème, les petits et moyens producteurs agricoles uniques sur leur terre, MAIS PLUTÔT LES GROSSES COMPAGNIES D'INTÉGRATEURS, qui trafiquent les chiffres, AVEC L'ACCORD TACITE DE LA FINANCIÈRE AGRICOLE, pour retirer le plus d'assurance, tel qu'on a vu dans le reportage télévisé de "LA SEMAINE VERTE" il y a quelques semaines!!!
C'est au gouvernement du Québec à trouver une solution pour protéger les petits producteurs agricoles, SURTOUT LES NOUVEAUX JEUNES PRODUCTEURS AGRICOLES QUI VIENNENT DE S'INSTALLER DEPUIS SEULEMENT QUELQUES ANNÉES, et qui, eux, en ont le plus besoin!!! Et le gouvernement du Québec devrait trouver une solution pour faire débarquer les intégrateurs de cette assurance!!
Tout le monde sait, en économie, que c'est souvent après 2 ou 3 ans d'activités qu'une compagnie peut faire ses frais, pas tout de suite la première année!! ET LÀ, CHAREST VIENT LEUR DONNER UN COUP DE COUTEAU DANS LE DOS À TOUS CES JEUNES PRODUCTEURS AGRICOLES qui viennent juste de s'installer sur des terres!
Donc, conséquences de cette nouvelle politique: IL N'Y AURA PLUS AUCUN NOUVEAU PRODUCTEUR AGRICOLE, ENCORE MOINS PARMI LES JEUNES, POUR VENIR S'INSTALLER EN RÉGIONS DANS DIFFÉRENTES PRODUCTIONS AGRICOLES!!http://www.ruefrontenac.com/affaires/119-enjeux/31016-rien-ne-va-plus-entre-lupa-et-quebec
TITRE: Rien ne va plus entre l'UPA et Québec par Yvon Laprade, journal "Rue Frontenac", le 1er décembre 2010
Le diable est aux vaches entre le gouvernement Charest et l’Union des producteurs agricoles (UPA). Réunis en congrès à Québec, les agriculteurs n’ont pas décoléré après avoir entendu les «tièdes propos» du ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard.
«On est très mécontents. On s’attendait à ce qu’il réponde à nos demandes, mais on ne peut pas dire qu’il s’est vraiment avancé», a déclaré mercredi à Rue Frontenac le porte-parole de l’UPA, Patrice Juneau.
Il admet que l’UPA, qui tient son 86e congrès en présence de 420 délégués, avait de grandes attentes et misait sur la «visite» du ministre pour faire avancer deux importants dossiers touchant le régime syndical agricole et la mise en marché collective.
Le président de l’Union des producteurs agricoles, Christian Lacasse, a parlé d’un «rendez-vous manqué», de «désarroi» et du «désespoir» des agriculteurs.Et le ministre Lessard est reparti sans être parvenu à établir un dialogue avec l’UPA sur les questions de l’heure.
Compressions de 85 M$
Concrètement, les producteurs agricoles n’acceptent pas que Québec impose des compressions de 85 millions de dollars au programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles.
«Ça va tomber comme des mouches s’il y a de telles compressions. Des milliers d’entreprises agricoles vont en payer le prix», soutient Patrice Juneau.Ce programme, administré par la Financière agricole, est en place pour «stabiliser» les entreprises agricoles en moins bonne santé financière. Or, avec les compressions, ce sont les plus fragiles qui écoperaient, prévient l’UPA.
Québec voudrait exclure 25 % des fermes les moins efficaces de la formule de calcul des coûts de production, ce qui soulève l’ire des agriculteurs.
Pas moins de 4 000 fermes pourraient ainsi cesser l’exploitation agricole, conséquence de cette réforme hautement contestée, et contestable, du modèle agricole québécois.Sur un autre tableau, l’Union des producteurs agricoles souhaite que le ministre de l’Agriculture soit «plus clair, plus précis», sur le principe du régime syndical. Concrètement, l’UPA veut continuer de jouer son rôle d’organisation syndicale pour représenter les agriculteurs dans les champs politiques et commerciaux.
«C’est une question de rapport de force. Nous parvenons à faire une mise en marché collective parce que nous avons les outils et les ressources. Mais si on nous affaiblit (en permettant à d’autres syndicats d’agriculteurs de faire cette mise en marché collective auprès des géants de l’alimentation comme Loblaw et Metro), nous allons forcément moins bien servir nos membres», analyse Patrice Juneau.
Et il ajoute: «Le gouvernement veut modifier le régime syndical, mais on a vu ce que ç’a donné dans l’industrie de la construction. Dans cette industrie, il y a plusieurs syndicats qui ont tous leur façon de fonctionner. Ce n’est pas ce modèle qu’on souhaite dans l’agriculture. Nous, on souhaite qu’il y ait une seule organisation.»
Motoneiges
Ces vives tensions entre le gouvernement et l’UPA – certains parlent désormais d’une crise de l’agriculture – ne font pas que des victimes chez les agriculteurs. En riposte au ministre de l’Agriculture, les agriculteurs vont interdire l’accès aux motoneigistes sur leurs terres au cours de la saison hivernale.
«Le mot d’ordre est maintenu. Nous allons recourir à ce moyen de pression ultime puisque nous n’avons pas réussi à négocier avec le gouvernement sur la question de l’assurance stabilisation», a précisé Patrice Juneau.Cette stratégie de l’UPA de bloquer les sentiers de motoneiges et de véhicules tout terrain en serait une de «cul-de-sac» et serait même «dangereuse», a critiqué l’Union paysanne, un regroupement d’agriculteurs qui se disent mal servis par l’UPA.
L’Union paysanne aurait reçu l’adhésion de 500 agriculteurs et se propose de faire sentir sa présence dans plusieurs régions du Québec en 2011, dans le Témiscamingue, le Saguenay–Lac-Saint-Jean et Lanaudière.
Les agriculteurs qui en font partie estiment que les programmes de mise en marché de l’UPA ne sont pas adaptés en fonction des régions. Plusieurs soutiennent que l’Union des producteurs agricoles, qui rejoint 95 % des agriculteurs sur la base d’une adhésion volontaire contre 1 à 2 % à l’Union paysanne, préconise plutôt des mesures mur à mur pour tout le Québec.
Entre-temps, les agriculteurs attendent avec impatience, et une grande anxiété, la sortie du Livre vert qui devrait baliser pour la première fois les politiques agricoles et agroalimentaires au Québec.
«Pas de nourriture sans agriculture», rétorque l’UPA.FIN DU TEXTE
Commentaires: l'assurance-stabilisation des prix permet aux producteurs agricoles de recevoir de l'argent si les coûts de production moyens se trouvent plus élevés que les prix de vente de façon générale pour une année donnée.
Les producteurs agricoles payent une prime d'assurance, pour être assurés. Le gouvernement du Québec fournit un certain montant dans le "pot" de cette assurance.
Et tout dépendant des années ===on a vu que les producteurs de grain, en cet été 2010, ne savaient plus où entreposer leur production tant qu'il y en avait, donc, pour eux, cette production était, au contraire, très lucrative!!!=== différentes productions agricoles peuvent être rentables une année ou 2 ou 3 ans, et pendant 2 ou 3 ans, cette production se trouve déficitaire...
Ceux qui ont les reins solides n'ont pas besoin de cette assurance, mais les nouveaux producteurs agricoles, généralement assez jeunes, ont besoin de cette assurance, ET, DE PLUS, TOUT LEUR CRÉDIT AUPRÈS DES BANQUES VA S'EN TROUVER SOUVENT BLOQUÉ, puisque les banques exigeaient, comme garantie de prêt, que le producteur agricole soit assuré auprès de l'assurance-stabilisation afin de couvrir le prêt en cas de perte sur leur production agricole... MAIS LÀ, ILS NE SAURONT MÊME PLUS, À L'AVANCE, s'ils vont pouvoir retirer de l'assurance ou non si leur production est déficitaire...!!! CATASTROPHE!!!
JUSTE POUR CE "FLOU", à cause de cet inconnu, les banques et les Caisses Populaires vont vouloir couper le crédit, ou bien en refuser des nouveaux, à de nombreux producteurs agricoles... , et ainsi, les amener à faire faillite dans l'année qui vient, sans pouvoir connaître de bonnes années de production agricole!
Donc, comme conséquence à moyen terme: FERMETURE DE RÉGIONS....
ET NOUS SERONS "POGNÉS" à manger des produits OGM des USA ou bien à boire du lait à la mélamine de Chine!!!ET DIRE QUE LES USA SUBVENTIONNENT À PEU PRÈS 10 FOIS PLUS qu'au Québec LEUR PRODUCTION AGRICOLE!!! .
.
.
=============================
CONCERNANT LES SENTIERS DE MOTO-NEIGE: si Charest s'entête à ne pas changer sa loi, bientôt, D'ICI 2 OU 3 ANS, LES MOTONEIGISTES SERONT LES SEULS À SE PROMENER DANS LES RÉGIONS!!! Ils n'auront même plus besoin d'avoir les autorisations des producteurs agricoles; plus personne ne sera propriétaire de ces terres!! Et c'est à se demander si c'est ça où Charest veut en venir!!!
.
================================
Le communiqué du Parti Québécois qui appuie la position de l'UPA et des producteurs agricoles....
http://pq.org/actualite/communiques/crise_dans_le_milieu_agricole_jean_charest_doit_ecouter_les_producteurs_agrico
.....mais on voit tout de suite qu'il ne semble pas y avoir grand-monde, au PQ, qui comprenne les enjeux de ces changements!!! J'espère que le PQ saura trouver un interlocuteur d'expérience dans leurs rangs, concernant la production agricole...
.