Une pétition DEVENUE TRÈS POPULAIRE sur la demande de démission de Jean Charest:
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voir la même nouvelle sur le site de CANOE:
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/11/20101115-162929.html
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http://www.ledevoir.com/politique/quebec/311073/succes-monstre-d-une-petition-anti-charest?
EXTRAIT:
TITRE: Succès monstre d'une pétition anti-Charest
Les demandes de démission font vaciller le site Internet de l'Assemblée nationale
par Antoine Robitaille, le 16 novembre 2010, journal "Le Devoir"
Québec — Un raz de marée de clics suscité par une pétition réclamant la démission de Jean Charest a eu des effets sur le serveur informatique de l'Assemblée nationale hier en soirée. «Le serveur part, puis il revient. La pétition en est une des causes», a-t-on confirmé au Devoir hier à l'Assemblée nationale.
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NOTE DE QUÉBÉCOIS: pour le site de la pétition, voir ce texte avec des explications:
http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2010/11/petition-contre-jean-charest-cap-100-000-signatures-franchi.html
PS: à la seconde où j'écris ce texte, vers 23h30, le site enregistre tout près D'UNE SIGNATURE À LA SECONDE, soit tout près de 3600 signatures par heure, et il se situe dans les 110,000!!!!
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Lancée hier matin (NOTE DE QUÉBÉCOIS: lundi matin, le 15 novembre, et cette pétition est ouverte jusqu'au 15 février 2011, et l'auteur de cette pétition prévoyait 100,000 signatures, environ, POUR TOUTE LA DURÉE de 3 mois, alors que ce nombre a été atteint en 2 jours seulement!!!),
la pétition reproche au premier ministre de refuser trois choses:
1==d'abord «d'accéder à la demande populaire et des différents partis de l'opposition concernant la mise sur pied d'une commission d'enquête publique»;
2==ensuite de proclamer un «moratoire sur les gaz de schiste»
3==et enfin de négocier certaines «orientations» et mesures contenues dans le dernier budget.
En conséquence, les signataires de la pétition «demandent la démission du député de Sherbrooke en tant que chef du gouvernement et premier ministre du Québec».
Quelque 7000 noms étaient déjà inscrits en début d'après-midi; il y en avait plus de 32 000 vers 21h, un record depuis que l'Assemblée nationale propose ce moyen d'expression. Hier en soirée, les noms s'ajoutaient par milliers toutes les demi-heures.
En début d'année, une «pétition citoyenne» réclamant la tenue d'une commission d'enquête sur la construction et promue par le Parti québécois avait recueilli, en deux mois, 60 000 noms.
Celle qui réclame la démission de Jean Charest sera ouverte jusqu'au 15 février 2011. Elle a été lancée par un groupe se présentant comme le Mouvement citoyen national du Québec (MCNQ). Toute pétition électronique doit être parrainée par un élu; ici, c'est le député de Québec solidaire (QS), Amir Khadir, qui agit comme parrain. Le député qui joue ce rôle n'a pas à être d'accord avec la pétition ni l'appuyer, a-t-on précisé hier. Mais, dans le cas présent, l'entourage d'Amir Khadir a rappelé que l'unique député QS, dès le mois de mai, avait réclamé en chambre que Jean Charest «déclenche une commission ou qu'il donne sa démission». La pétition avait été envoyée à plusieurs députés et seul M. Khadir a accepté de l'appuyer.
«Les gens sont tannés»
Celui qui a eu l'idée de la pétition, Steve Brosseau, a attribué ce résultat au ras-le-bol de la population envers le bilan des derniers mois du gouvernement. Préposé aux bénéficiaires de 36 ans, il a déclaré, en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne: «C'est clair que, dans mes livres à moi, je ne suis pas tout seul à avoir eu ce "feeling"-là et, comme je l'ai dit, les gens sont tannés de subir et ils veulent s'unir.»
M. Brosseau n'a pas fixé d'objectif, mais il a affirmé qu'il serait satisfait si la pétition atteint 50 000, 100 000 noms ou même davantage durant la période de trois mois où elle sera accessible en ligne.
«Plus on va avoir de membres [sic], plus ça va représenter la grogne populaire, plus ça va prouver qu'un simple citoyen peut changer la donne, peut changer les choses, a-t-il dit. C'est pas vrai que le Québécois est né pour subir les attaques répétées d'un gouvernement sans scrupules.»
Lendemain de conseil général
Paradoxe, la pétition fut lancée au lendemain d'un conseil général du PLQ à Lévis et où la formation politique avait refusé de débattre de l'opportunité de tenir une commission d'enquête. Un militant libéral de Groulx, Martin Drapeau, a proposé un débat sur la question, mais aucun coproposeur n'a daigné l'appuyer.
En 2006, M. Drapeau avait appuyé une résolution controversée remettant en question le projet du gouvernement de privatisation du mont Orford, présentée par Jean-Guy Dépôt, un militant libéral de longue date. Joint hier par téléphone, M. Dépôt s'est dit «déçu, mais pas nécessairement surpris» par l'attitude des militants du PLQ à l'égard de M. Drapeau. «Je l'aurais secondé si j'avais été là», a-t-il confié, mais il soutient que, depuis ses combats contre le projet du Suroît et contre la privatisation du mont Orford, le PLQ le tient à l'écart «même si j'en suis toujours membre», a-t-il soutenu.
M. Dépôt estime qu'il aurait été sain que le Parti discute publiquement de cette question même si, personnellement, il se dit opposé «pour l'instant» à la tenue d'une commission d'enquête. «Ce sont de gros spectacles. Et ce n'est peut-être pas la façon la plus productive d'emmener les gens devant les tribunaux.»
FIN DE L'EXTRAIT
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