Encore une fois, en fin de semaine, Jean Charest a salué la mémoire de Robert Bourassa.... au conseil général du PLQ:
Jean Charest attribue la paternité du "LIBRE-ÉCHANGE" et de la PREMIÈRE PARTICIPATION DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC au Sommet de la francophonie à Robert Bourassa!!! RIEN DE PLUS FAUX!!!!
Cela était une façon de "remplir du temps" lors de leur --au Parti ANTI-Libéral-- réunion en fin de semaine. Jean Charest ne voulait pas parler d'enquête sur la construction, ne voulait pas parler des "gaz de schiste", ne voulait pas parler "de la loi 115", etc... tous des sujets d'actualité où la majorité des Québécois voudraient bien que Jean Charest finisse par leur accorder ce qu'ils veulent.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201011/13/01-4342488-le-plq-nostalgique-rend-hommage-a-bourassa.php
1== Francophonie: Tant que PET (Pierre-Elliot Trudeau) était premier ministre du Canada, JAMAIS il n'aurait permis au gouvernement du Québec de participer au SOMMET DE LA FRANCOPHONIE!!! Dès que Brian Mulroney s'est vu élu premier ministre du Canada, en début septembre 1984, les choses ont changé. Depuis 15 ans, à cette époque, et même depuis 20 ans, il était question que le Québec devienne un membre à part entière et autonome de la Francophonie, ===certaines rencontres avaient même eu lieu dans les années 1970, avec M. Jean-Marc Léger (pas le politicien, l'autre) comme secrétaire général de l'OIF du temps===
Et, pour faire avaler la pilule de la francophonie, tout en ne semblant pas favoriser indûment la province de Québec, le Nouveau-Brunswick a été invité aussi à participer comme gouvernement autonome.... d'où son obligation --à cette province-- de se déclarer "officiellement bilingue" parmi les provinces du Canada. Donc, le courant était déjà tout préparé, avec l'assentiment de Brian Mulroney, pour que le Québec devienne un membre à part entière de la francophonie.
2==LIBRE-ÉCHANGE en 1989: si ce n'avait été des GROS TÉNORS DU PARTI QUÉBÉCOIS, à cette époque, dont Bernard Landry et Jacques Parizeau, qui étaient à 100000% en faveur du libre-échange, ET QUI APPUYAIENT CE PROJET DE TOUT LEUR POIDS POLITIQUE, même si le Parti Québécois était "L'OPPOSITION OFFICIELLE" du gouvernement du Québec, JAMAIS il n'y aurait eu d'accord signé!!!
EN ONTARIO, TOUT LE MONDE ÉTAIT CONTRE!!! Et ce sont eux qui ont profité le plus de cet accord, en tout cas, pendant presque 20 ans (1990 à 2008...) Donc, cela ne dépend vraiment pas JUSTE de Robert Bourassa. Brian Mulroney était le premier défenseur de l'ALÉNA ---on se souvient de la soirée de bal avec Reagan à Québec--- et Mulroney voulait à tout prix signer cet accord. On se souvient AUSSI qu'au niveau de la politique fédérale, de nombreux CONSERVATEURS DE BRIAN MULRONEY de l'époque, ou des gens de leur entourage, SONT MAINTENANT DES DÉPUTÉS DU BLOC QUÉBÉCOIS!!!
Si le projet de l"'Accord de Libre-Échange Nord-Américain" est en vigueur, c'est grâce, D'ABORD, aux appuis majoritaires de l'ensemble des politiciens québécois indépendantistes de l'époque, du provincial et du fédéral. Et non grâce au travail acharné de Robert Bourassa. Robert Bourassa n'a été qu'une courroie de transmission. Et même, au début, il me semble, il n'était pas très en faveur de cet accord. Faut dire qu'il (Robert Bourassa) filait "sereinement" en accord avec quelqu'un d'autre à l'époque, mais ça, c'est une autre histoire.... qu'on ne verra sûrement jamais à la télévision, comme les déboires, pour la boisson, racontés lors d'un film sur Maurice Duplessis, ou encore lors des nombreuses rencontres D'ADULTÈRE --à l'époque-- de René Lévesque.... René Lévesque adorait les femmes, lui!!!
.
.
PS: à mon avis, Jean Charest ne fera pleurer personne lors de son départ, ---un moment donné, il va bien partir--- et je ne crois pas que, jusqu'à présent, les gens aient de véritables raisons de s'en souvernir en bien..... c'est plutôt par rapport aux controverses sur ses différentes politiques depuis 2003!!!
QUEL CAFOUILLAGE!! QUELLE IMPROVISATION!!!
.