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 Gaz de schiste: l'industrie moins enthousiaste

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Québécois parmi d'autres
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MessageSujet: Gaz de schiste: l'industrie moins enthousiaste   Gaz de schiste: l'industrie moins enthousiaste EmptyLun 25 Oct 2010, 20:54

voir:
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/10/20101025-120138.html

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ET LES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES du Québec demandent un moratoire
http://www.cyberpresse.ca/environnement/dossiers/gaz-de-schiste/201010/25/01-4335736-les-congregations-religieuses-demandent-un-temps-darret.php
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Gaz de schiste: l’industrie moins enthousiaste

le 25 octobre 2010, par Jean-Louis Fortin, Agence QMI

Réunis lundi à Montréal pour leur deuxième congrès annuel, les membres de l’Association gazière et pétrolière du Québec (APGQ) se sont montrés beaucoup moins enthousiastes qu’il y a quelques mois sur les possibilités de développement de la filière québécoise du gaz de schiste.

La saturation du marché du gaz naturel, qui a fait chuter les prix, et la rareté des équipements de forage et des experts, combinés aux vives contestations de plusieurs citoyens face à l’exploitation, expliquent ce revirement.

« Si on compare le passage d’une étape à une autre au Québec, c’est effectivement plus long que ce qui se fait ailleurs, dans l’Ouest canadien et aux États-Unis », a reconnu le président de l’APGQ, André Caillé.

L’ancien PDG d’Hydro Québec faisait sa première apparition publique depuis que des problèmes de santé l’avaient forcé au repos, début octobre. Il n’avait d'ailleurs pas pu assister à la première partie de la commission du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Investissements incertains

Lors de ces audiences, de nombreux citoyens s’étaient inquiétés des risques environnementaux et des effets néfastes sur la valeur de leurs terrains.

« C’est sûr que l’atmosphère, on l’aurait souhaitée autrement, mais on a donné toutes les réponses », a expliqué André Caillé, qui reste convaincu d’un potentiel à long terme de « 7500 emplois dans une industrie où on ferait 250 forages par année ».

La campagne de séduction de l’APGQ, qui a fait appel à plusieurs experts venue de l’Ouest canadien et des États-Unis, a coûté « plusieurs centaines de milliers de dollars », selon M. Caillé.

Lundi, Michael Binnion, le président de Questerre, une entreprise qui a déjà effectué des forages d’exploration dans la région du Centre-du-Québec, a prévenu que les investissements privés nécessaires à l’exploitation n’étaient pas encore acquis.

Il faudra des investissements de 300 à 500 millions $ avant de démarrer une phase d’exploitation. Mais ces investissements n’auront pas lieu avant qu’il y ait une acceptabilité sociale [de l’exploitation du gaz] au Québec », a-t-il déclaré.

Boisclair prudent
Le développement de l’industrie du gaz est donc en « pause », comme l’a également remarqué l’ancien ministre de l’Environnement André Boisclair qui était invité par l’APGQ à prononcer une allocution.

« On est dans une période d’incertitude, on le voit bien. Le marché n’est pas au rendez-vous, l’équipement est au sud de la frontière », a-t-il expliqué lors d’un point de presse. Celui qui a aussi dirigé le Parti québécois a ajouté que l’actuel débat sur le gaz de schiste « ne mène nulle part » et a proposé à l’APGQ de créer un « comité [consultatif] formé de gens de renom et indépendants de l’industrie », qui pourrait mieux répondre aux questions des Québécois.

Lundi, les membres de l’APGQ ont également pris connaissance d’un rapport de la compagnie d’investissement Mackie Research Capital, daté du 20 octobre, qui confirme l’idée d’une « pause ».

« Le rythme de développement est beaucoup plus lent que ce qui avait été prévu. En 2008, des entreprises comme Forest Oil anticipaient la production commerciale pour 2010. Actuellement, la commercialisation à grande échelle semble irréaliste avant 2013-2014, au plus tôt », peut-on lire dans le document rédigé.

« À cause des faibles prix du gaz naturel et des coûts élevés nécessaires pour amener des spécialistes au Québec, les firmes Talisman et Cambrian ont choisi de reporter leurs projets pilotes de six à douze mois », ajoute le rapport qui souligne aussi « la performance incertaine des puits ».

Selon le scénario « conservateur » de l’APGQ, la construction de 150 nouveaux puits par année à partir de 2012 se traduirait par 5500 nouveaux emplois et des redevances gouvernementales de 43 millions $ dès 2015.

Le ministère des Finances du Québec, de son côté, entrevoit des redevances de 87,4 millions $ et 6000 emplois en 2015, si 200 puits par année étaient forés.

FIN DU TEXTE

Commentaires: on dirait que certaines personnes commencent à comprendre...
.

Surprised Smile study thumleft
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