Journal de John Winslow à Grand-Pré

Je suis en pleine lecture parfois archi-triste des écrits de ce lieutenant-colonel, commandant des troupes anglo-américaines chargées de déporter les Acadiens de la région de Grand Pré en 1755. et double

Une lecture arrache-coeur qui s'impose, j'imagine, si l'on veut mieux comprendre cette anomalie historique.

«8 octobre 1755, nous avons rempli les bateaux des Capitaines Thomas Church et Nathaniel Milburry avec environ 80 familles, et aussi, j'ai enquêté le plus vigoureusement que j'ai pu au sujet de la manière dont les jeunes hommes ont pu s'évader hier, et parmi toutes les circonstances , j'ai trouvé qu'un certain Francis Hébert était l'instigateur ou le complice de ce plan, et qu'il était à bord du vaisseau du Capitaine Thomas Church. Aujourd'hui, j'ai ordonné que ses effets soient débarqués à terre et transportés jusqu'à sa propres maison, et alors, en sa présence, nous avons mis le feu à sa maison et à sa grange...»

Ouf! Ça brasse le camarade cette lecture du livre de Serge Patrice Thibodeau, qui a pris sept ans a traduire le journal de cet exécutant militaire qu'était John Winslow.

Il devait s'arrêter qu'a trop émotif. je comprends.

«Winslow apprit du gouverneur Charles Lawrence que ce dernier avais besoin de lui à Halifax, et qu'il n'avait pas a se rendre à Annapolis (Grand Pré) pour assister le Major John Handfiled qui n'arrivait pas a capturer les Acadiens de son district. Winslow ne cacha pas son soulagement».

«« Je suis ravi de ne pas être en service à Annapolis, car rien n'est plus pénible à supporter que les plaintes de ces misérables, puissé-je en être débarrassé aux Mines»»