REVEIL FRANCOPHONE AU MAINE

Le Maine est le seul Etat américain a avoir élu un representant d'origine francophone.Mike Michaud.................

Pour ceux qui voudraient correspondre avec ce Congress man, voici son site.
Il serait de bon ton de lui rappeler les attentes des francophones de toute l'Amérique.

Bonne visite à tous.



http://www.michaud.house.gov/

Si certains réussissent à trouver un code postal et un nom de patelin pour pouvoir écrire merci, sinon problemes..

Jack Kerouac était d'origine francophone.

Mais ce n'est pas le français qu'il faut parler au Maine, mais CELUI du Maine. Comme en Louisiane, il faut enseigner et parler le français de l'endroit et non celui de l'empire colonial français qui devrait disparaître.

Son prénom était Jean-Louis et je suis d'accord avec toi Denis. Il faut que l'enseignement soit un outil de fierté comme nos amis les Acadiens du Nouveau-Brunswick qui sont fiers de leurs expressions.
Il ne faut pas remplacer l'impérialiste américain par celui de la France. De toutes façons, plus ça va plus je pense que ce sont davantage les francophiles hors France qui sauveront le français (comme les Cadjiens ont sauvé le français en Louisiane alors que les aristocrates de la Nouvelle-Orléans ont abandonné) parce qu'ils sont davantage sensibles au danger de l'instinction.
Alain56

Au Maine, ce sont les jeunes qui sont les plus actifs afin de retrouver leurs racines (la plupart sont unilingues anglophones). Comme quoi, c,est souvent quand on a perdu quelque chose que l'on se rend compte de sa valeur.
Alain56

alain56 a écrit:

Au Maine, ce sont les jeunes qui sont les plus actifs afin de retrouver leurs racines (la plupart sont unilingues anglophones). Comme quoi, c,est souvent quand on a perdu quelque chose que l'on se rend compte de sa valeur.
Alain56

Rien de plus vrai.

Jack Kerouac est né à Lowell Massachussetts dans une famille d'origine Canadienne Française.

Figure mythique de la beat génération c'est un personnage unique qui découvre un style d'écriture décrit comme le style de l'instant.
Il rencontrera , l'alcool, la drogue, l'homosexualité, la vie débridée et sans limites, et errera à travers l'Amérique.
Son prmeeir livre the town and the city, en 1950 il publiera sur la route en 1957.
En ce moment je suis entrain de lire, les clochards célestes, et j'avoue, que j'ai dévcouvert cet auteur depuis peu, dions le, grâce aux différents articles et sites trouves sur Internet et sur ce forum.

J'adore cet auteur qui se lit comme du petit lait, et sa vie bien que décousue, l'a mené quand même vers une gloire de son vivant et à titre posthume.
C'est sûr les fachos n'aimeraient pas cette vie là!!

Pleinement d'accord avec toi Alain56. On ne remplace pas George Bush avec Sarkozy. L'italien des minables 300'000 habitants de la Suisse italienne ne sera peu-être pas évolué comme celui de Berlusconi et de Mussolini, mais nous n'avons pas subi les aberrations de l'Académie de la Crusca pendant la période 1924-1943. Elio Vittorini écrivit un livre, "Conversation en Sicile" en 1940 qui marquait bien la fin du langage fasciste. Ignazio Silone était exilé à Zurich, Carlo Levi était au "confino".

Je suis content Clovis que tu lises Kerouac. Dans "On the road" il décrit sa rencontre avec Charlie Parler à Denver - à la fin on trouve toujours les musiciens noirs, qui sont les vrais américains de culture.

Peut-être aimeras-tu aussi "La rage de vivre" (je crois, en anglais "Really the Blues") de Mezz Mezzrow, ou Milton Mesirow, de 1945, à condition que tu n'écoutes pas trop ses commentaires sur la musique dont il comprend peu. Aussi "Moins qu'un chien" de Charlie Mingus ("Beneath the underdog"), pas mal exagéré, mais qui nous sauve de cette amérique classe-moyenne stéréotypée, bourgeoise-décadente et sans âme. J'espère que Sénateur va y ajouter du sien.

Très amusants aussi les romans de Chester Himes, qui eut un prix en France et est inconnu aux USA. On se fait une culture sur Harlem - lieu que l'aime bien - surtout dans "All Shut Up", traduit en français avec "Imbroglio negro" je crois.

Commence par celui-là, je pourrais continuer avec Richard Wright, Langston Hughes, Erskin Caldwell... Tous des communistes évidemment.