L'Uranium du Québec au service du Canada

Harper est en train de conclure de nouvelles ententes commerciales avec les Chinois. Les Chinois vont avoir besoin de beaucoup d'uranium pour leurs 20 prochaines centrales nucléaires qu'ils vont construire, et c'est au Québec que "la ruée vers l'uranium" va se faire, AU DÉTRIMENT DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET CIVILES, FOI DE JEAN CHAREST, premier ministre du Québec!!!!!

http://biz.branchez-vous.com/actuaffaires/2009/12/uranium_le_quebec_pourrait_dev.html

COPIE:

Uranium: le Québec pourrait devenir un exportateur important

Le Canada souhaiterait devenir un exportateur d'uranium de premier plan, en particulier vers la Chine, et, selon des données obtenues par Radio-Canada, un tel projet pourrait facilement se concrétiser.

En effet, les données de l'exploration minière révèlent l'existence de plusieurs dizaines de tonnes d'uranium dans la province.

Si le Canada produit à lui seul 20% de l'uranium mondial, il s'agit principalement d'uranium provenant de la Saskatchewan.

Le Québec pourrait toutefois facilement s'imposer sur ce marché puisque la demande en uranium a fortement augmenté en raison, entre autre, de l'implantation de dizaines de centrales nucléaires dans le monde.

La Chine compte elle-même construire 20 réacteurs d'ici 2020. La compagnie canadienne Cameco serait présentement en discussions avec Pékin afin de conclure une entente d'approvisionnement à long terme.

Reste à voir si les populations touchées, notamment les Inuits du Nouveau Québec, approuvent un tel projet.

De plus, des investissements massifs seraient requis afin de pourvoir aux installations nécessaires à l'exploitation du minerai.

Rappelons que jeudi, 20 médecins de Sept-Îles ont menacé le ministre de la Santé, Yves Bolduc de démissionné en bloc si un projet minier similaire voyait le jour dans leur ville.

(source: Radio-Canada)

FIN DU TEXTE

Les habitants de la Côte Nord, à Sept-Îles, ne veulent rien savoir de l'exploitation de mines d'uranium:
http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2009/12/uranium_le_gouvernement_respec.html

Et même les médecins de ce secteur menacent de démissionner:
http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2009/12/uranium_une_vingtaine_de_medec.html

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87 projets de mines d'uranium sont déjà en action au Québec:
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2009/12/20091206-073800.html

EXTRAIT:

Projets miniers: Sept-Îles aujourd'hui, Montréal demain?
par Alain Rochefort -- Agence QMI, le 6 décembre 2009

Ce sont tous les Québécois qui devraient se sentir interpellés par les projets miniers uranifères, estiment les porte-paroles de la population nord-côtière en défaveur de l'exploitation d'une mine d'uranium à proximité du lac Kachiwiss, à 13 kilomètres au nord de Sept-Îles.

Regorgeant de réserves d'uranium, le Québec est à l'heure du choix de devenir ou non un exportateur majeur de cette ressource vers d'importants marchés dépendants de l'énergie nucléaire, tels la Chine ou l'Inde, jugent-ils.

Selon Marc Fafard, membre de l'organisation Sept-Îles sans uranium, le gouvernement québécois dévoile bien mal ses intentions en n'imposant pas de moratoire sur l'exploitation d'uranium, pendant que des projets d'exploration poussent comme des champignons sur son territoire.

Sept-Îles, Port- Cartier, Rivière Pentecôte, Baie-Johan-Beetz sur la Côte-Nord, mais aussi à proximité d'autres municipalités comme Mont-Laurier, dans les Laurentides, située à peine à 1h30 de voiture de Montréal, la vallée de l'Outaouais ou les monts Otish, à 250 kilomètres de Chibougamau.

«Il y en a partout des projets. Il y en a 87. L'argent n'a pas d'odeur, ni de maladie, déplore M. Fafard. C'est devenu une question nationale. La vraie question est veut-on devenir producteur d'uranium?

«Veut-on sortir ça de la terre pour envoyer 5% à l'extérieur et en garder 95% ici? Nous sommes dans une démocratie et la population a le droit d'être informée et de décider», argumente l'ingénieur spécialisé en environnement.

Pas à l'abri
Personne n'est à l'abri au Québec si ces projets se concrétisent, croit M. Fafard. «Le problème est que les gens ne savent même pas c'est quoi l'uranium et on veut se lancer dans quelque chose qu'on ne connaît même pas et qu'on n'est même pas capable de manipuler.

«On va commencer par contaminer la Côte-Nord. Ensuite, il y aura d'autres projets au nord des grands centres, là où l'eau s'écoule vers le fleuve Saint-Laurent et là où les vents soufflent vers le sud. Sans oublier qu'on va contaminer l'eau potable du nord du Québec, ce qui concerne aussi des villes comme Québec, Montréal, Saguenay.

FIN DE L'EXTRAIT

Commentaires: Tout ça, c'est Harper qui a demandé, presqu'exigé, de Jean Charest, de voir à ce que l'uranium du Québec soit vendu aux Chinois!!

ET, FOI DE CHAREST, le Québec va servir le Canada une autre fois!!
Et ce sont les Québécois qui vont en payer le prix!!

Encore si les entreprises minières payaient de FORTES REDEVANCES..., mais, même encore là, ce ne serait pas acceptable!! Mais, on le sait, Charest ne fait presque rien payer en redevances, peu importe la sorte de mines. DE PLUS, Charest ne fait même pas appliquer des lois québécoises, déjà mises en vigueur, qui exigent des compagnies minières de payer des coûts de fermeture de la mine, une fois que tout est fini.

En effet, ce sont les Québécois qui paient des dizaines et des centaines de millions pour décontaminer les sites miniers fermés et abandonnés par les compagnies minières. JEAN CHAREST Y VOIT: IL NE FAIT PLUS RIEN PAYER À CES COMPAGNIES ACTUELLEMENT. En plus que ces compagnies ne paient presqu'aucune redevance: LES COMPAGNIES MINIÈRES EMPOCHENT TOUS LES PROFITS, et laissent le coût de la décontamination aux Québécois. ET CHAREST EST BIEN D'ACCORD AVEC CELA... C'EST TOUJOURS LE GRAND "DÉMOLISSEUR" --CHAREST-- qui voit à ce que le Québec s'appauvrisse de plus en plus ainsi.

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Le gens de Sept-Îles de plus en plus opposés contre l'exploration de mines d'uranium à quelques kilomètres de leurs maisons:

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/12/20091207-080000.html

"LE JOURNAL DE QUÉBEC", 7 décembre 2009, par Alain Rochefort

TITRE: LA GROGNE S'INSTALLE

COPIE:

La population de Sept-Îles grogne. Nombreux soupçonnent tant le gouvernement que Terra Ventures, qui ne respecterait pas les protocoles environnementaux, de jouer à cache-cache au sujet de l'exploration d'uranium dans le secteur.

Alors que Terra Ventures est extrêmement impopulaire à Sept-Îles, le président et chef de la direction de cette entreprise de Colombie-Britannique, Gunther Roehlig, fait figure de fantôme sur la Côte-Nord, même dans l'esprit des élus locaux.

Pas même le maire de Sept-Îles, Serge Lévesque, ou encore le chef du conseil d'Innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam, Georges-Ernest Grégoire, ont eu la chance de s'entretenir avec lui.

Même chose de la part des médecins démissionnaires, dont les porte-parole aimeraient bien obtenir des réponses à leurs nombreuses questions.

«La compagnie ne respecte même pas son propre protocole de normes environnementales, accuse la Dre Isabelle Gingras. Entre autres, elle devait boucher des trous de forage avec du ciment, ce qui n'a pas été fait. On voyait une nappe phréatique qui débordait. Si elle ne respecte pas l'environnement au stade de l'exploration, imaginez ce que ce sera lors d'une exploitation.»

En catimini
La psychiatre doute également de la bonne volonté du gouvernement Charest dans ce dossier. «L'obtention du permis de construction d'une route d'accès à la mine d'uranium a eu lieu pendant la crise du H1N1.»

«Tout se fait en catimini, en sourdine, ajoute son collègue, le pneumologue Bruno Imbeault. On ne veut pas être pris devant un fait accompli, qu'il y ait une mine et qu'on n'ait plus un mot à dire.»

Les médecins ne croient d'ailleurs pas le ministre des Mines, Serge Simard, lorsque celui-ci affirme qu'il n'y aura pas d'exploitation d'une mine d'uranium si la population de Sept-Îles n'en veut pas. Ils croient que le ministre commet une erreur lorsqu'il dissocie l'exploration, l'exploitation et la fermeture d'une mine uranifère.

Des bleuets géants:
«On n'achète pas ça, on n'est pas dupes. Pourquoi faire de l'exploration si on n'a pas l'intention d'exploiter une mine? Il n'y a pas une compagnie qui va investir de l'argent juste pour faire de l'exploration.

Avant, ils (les travailleurs et sous-traitants de Terra Ventures) se rendaient toujours au site en hélicoptère et, tout d'un coup, ils construisent un chemin. Pourquoi?» se questionne la Dre Gingras, ajoutant que l'exploration a aussi des impacts environnementaux néfastes, contrairement à ce qu'avance M. Simard. «Je me suis rendue près du site de Baie-Johan-Beetz et j'y ai vu des bleuets géants», a-t-elle révélé.

FIN DU TEXTE

Commentaires: des bleuets géants.... juste un bleuet pour faire une tarte... donc, ce n'est pas juste une histoire, une légende urbaine ???
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blackeye

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Autre texte: "Les Innus ---les Amérindiens--- en ont assez...":
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/12/20091207-080500.html

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Les derniers développements dans cette affaire:

== La menace de démission des médecins de Sept-Îles force le gouvernement du Québec (Charest) à réagir...:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/278827/exploration-et-exploitation-de-gisements-d-uranium-a-sept-iles-la-menace-de-demission-des-medecins-force-quebec-a-reagir
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Pour un moratoire sur les mines d'uranium au Québec, comme la plupart des autres provinces du Canada le font:
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/278773/pour-un-moratoire-sur-les-mines-d-uranium-au-quebec?
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Et l'éditorial de M. Jean-Robert Sansfaçon, du journal "Le Devoir":
Titre de son éditorial: "L'Alerte raisonnable":
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/278784/uranium-l-alerte-raisonnable
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Les mines d'uranium: très toxiques et polluantes, comme en Afrique ??

voir:

http://energie-climat.greenpeace.fr/au-niger-areva-empoisonne-l-eau-l-air-et-la-terre

Au Niger, selon Greenpeace France, une mine d'uranium pollue GRANDEMENT l'eau, l'air et la terre:

Areva extrait de l’uranium au Nord du Niger, autour des villes d’Arlit et d’Akokan, depuis 40 ans. Greenpeace a pu accéder à certaines zones d’extraction minière en novembre dernier pour prélever des échantillons de sol, d’eau et d’air.

La CRIIRAD, laboratoire indépendant; les a ensuite analysés en France.

Résultat : la radioactivité dans ces zones habitées et les déchets produits par l’extraction minière sont alarmants, et Areva n’a pas pris toutes les mesures qui s’imposent.

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