Souhaitons lui Bonne chance!

Une famille déménage au N.-B. pour offrir une vie en français à ses enfants

Vivre en français dans un milieu minoritaire n'est pas toujours facile et le fait de lutter continuellement pour ses droits peut devenir exigeant.Lise Julian, une militante francophone et mère de famille de Moose Jaw, en Saskatchewan, travaille depuis longtemps pour défendre les droits des francophones. Aujourd'hui, elle se dit essoufflée.Pendant que la communauté francophone de Moose Jaw assistait, plus tôt cette semaine, à la levée de la première pelletée de terre pour la construction d'une nouvelle école francophone, Lise Julian et son conjoint mettaient leur maison en vente.Fatiguée de lutter

Originaire d'Assiniboia, au sud de Moose Jaw, Mme Julian n'a pas eu d'éducation en français et elle dit en avoir souffert. Pour éviter que ses enfants vivent la même situation, elle a décidé de déménager au Nouveau-Brunswick.Après avoir été vice-présidente et présidente du conseil de l'école fransaskoise de Moose Jaw, elle est fatiguée de se battre pour obtenir un meilleur système d'éducation en français. Elle et son mari ont deux filles qui fréquentent l'école fransaskoise de Moose Jaw.Cet été, la famille s'installera à Fredericton où elle espère obtenir une meilleure éducation en français. Selon Mme Julian, l'école Sainte-Anne offre des services complets, tandis qu'à Moose Jaw, on commence à bâtir.Elle ajoute qu'il y a des lacunes du côté du financement des écoles fransaskoises. Elle croit que le Nouveau-Brunswick est plus ouvert aux francophones.Mme Julian a précisé que le Nouveau-Brunswick est bilingue et que ses enfants pourront vivre dans les deux langues et non seulement apprendre le français à l'école et parler anglais ailleurs. (Elle pourrait avoir des surprises)

Même à des milliers de kilomètres de Moose Jaw, Lise Julian a l'intention de continuer à appuyer les Fransaskois. Elle veut les aider à développer des liens avec la communauté francophone de Fredericton.


http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/nouvelles/200505/26/004-saskatchewan.shtml

Son choix de Frédéricton semble basé sur le fait qu'elle ne voulait pas faire vivre à ses enfants l'enfer d'un transfert de Moose Jaw à un centre métropolitain comme Montréal!

Je ne peux juger de son cheminement, mais en mon sens, leur meilleure chance pour en arriver à leur but aurait été de déménager à Gatineau... Ville québécoise à 2 minutes d'Ottawa et de l'Ontario, c'est la ville avec des écoles francophones la plus bilingue que j'ai vue au Canada. Et j'habite Montréal, j'ai déjà habité Québec, j'ai passé beaucoup de temps à Sherbrooke (dans les cantons de l'est au Québec, avec une important communauté anglophone dans les campagnes environnantes), Toronto et Ottawa et j'ai visité Frédériction...

C'est sur que nous avons grand besoin de ces militants pour nous aider et on lui ouvre la porte toute grande mais, mais, mais, son calvaire n'est pas fini. Elle devra continuer à se battre pour son français même et surtout dans un province qui se dit bilingue.

Ce n'est pas parce que le COR (Confederation of Regions) ce parti francophobe est disparu que les Coristes se sont évaporés dans la nature. Oh non.

Sénateur a écrit:

C'est sur que nous avons grand besoin de ces militants pour nous aider et on lui ouvre la porte toute grande mais, mais, mais, son calvaire n'est pas fini. Elle devra continuer à se battre pour son français même et surtout dans un province qui se dit bilingue.

Ce n'est pas parce que le COR (Confederation of Regions) ce parti francophobe est disparu que les Coristes se sont évaporés dans la nature. Oh non.

Hmmm... Raconte-nous donc un peu de quoi ils retournent, ces coristes?

Merci à l'avance!