L'agriculture crée plus d'emplois que...

..... la construction!!

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L’agriculture créée plus d’emplois que la construction

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le 10 novembre 2009

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Pour stimuler la création d’emplois, les gouvernements auraient peut-être mieux fait d’investir dans l’agriculture plutôt que dans des travaux d’infrastructure.

De fait, un investissement de 100 M$ dans le secteur agricole se traduit par la création de 1042 emplois comparativement à 846 pour la construction. Ces chiffres proviennent d’une étude réalisée par ÉcoRessources consultants pour le compte de l’UPA et révèlent qu’une diminution du soutien financier de l’État aura des conséquences tragiques dans plusieurs régions du Québec.

En agriculture, ÉcoRessources estime le soutien de l’État à 900 M$ par an. À titre de comparaison, le gouvernement du Québec a annoncé des investissements gouvernementaux en infrastructures qui passeront de 3,6 milliards par an en moyenne entre 2003 et 2007 à 5,9 milliards en 2012.

L’étude, qui vient d’être publiée, révèle notamment que les activités de production et de transformation des produits agricoles ont généré 174 000 emplois directs, indirects et induits à l'échelle du Québec en 2007. La création de richesse provenant de ces secteurs (PIB) a atteint 13 milliards de dollars tandis que Québec a encaissé 2,2 milliards de dollars en revenus directs de taxation. Ottawa et les municipalités ont pour leur part retiré 1,7 milliard de dollars.

Dans la foulée du rapport de la Commission Pronovost sur l’avenir de l’agriculture, les auteurs de l’étude estiment que l’impact économique de productions dites non dominantes, bovine et ovine, est peu documenté.

Or, certaines des solutions avancées par Michel R. St-Pierre dans son rapport sur le financement agricole pourraient réduire de façon importante le soutien financier à ces productions dites non dominantes.

Leur contribution à l’économie québécoise, conviennent les auteurs de l’étude, peut sembler marginale. Concentrées en régions, elles ont pourtant un impact important, telles les productions de boeuf et de petites céréales qui représentent 964 emplois (1,41 %) en Abitibi-Témiscamingue. L’agneau et les petites céréales procurent 892 emplois (0,95 %) au Bas-Saint-Laurent.

Ces chiffres sont petits, écrivent les auteurs, mais ils sont toutefois très significatifs. À titre comparatif, l’agneau et les petites céréales sont tout aussi importants pour le Bas-Saint-Laurent que le Port de Montréal pour le grand Montréal. « Un emploi créé au Bas-Saint-Laurent, révèle l’étude, est équivalent à 22 emplois à Montréal, et un emploi en Abitibi-Témiscamingue correspond à 30 emplois à Montréal. »

FIN DU TEXTE

Commentaires: mais que pense le gouvernement du Québec (je veux dire: Charest et son nouveau ministre du développement économique, M. Clément Gignac) qui font à peu près tout pour "mettre à terre" tout le système agricole du Québec ??

Surtout quand on sait que les grandes instances internationales prévoient que la demande pour l'alimentation et la nourriture, dans 5 ans, dans 10 ans, aura doublé et même triplé!!!! Autrement dit, si le système agricole est encore en vigueur au Québec, dans quelques années, il saura profiter, ENCORE PLUS, de la nouvelle demande de produits agricoles pour le besoin de la population mondiale!!

Et ceux qui disent que les assurances agricoles (stabilisation et récolte) permettent de faire vivre ARTIFICIELLEMENT l'agriculture au Québec, moi, je dis que ceux-là se trompent!!! En effet, il n'y a aucun secteur, dans l'économie, qui n'est pas subventionné!! Et même aux États-Unis et en France, les producteurs agricoles sont encore plus subventionnés qu'au Québec. La différence, c'est qu'au Québec, les producteurs ont moins besoin, un peu, de subventions à cause de l'assurance-stabilisation (assurance qui comble le déficit entre le prix de vente et le coût de production).


ET, EN RÉGIONS, QU'EST-CE QU'ON PEUT FAIRE, SINON DE L'AGRICULTURE ???
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