Du lait à la mélamine, sur votre table, bientôt!

En effet, le gouvernement fédéral d'Ottawa demande aux autres d'annuler leurs subventions agricoles, tout en sachant fort bien qu'il est bien mal placé pour défendre les subventions agricoles et autres protections semblables pour les producteurs agricoles du Québec et du Canada.

Déjà que l'"Accord de Commerce Intérieur" (ACI) va venir mettre à terre, anéantir complètement toute l'organisation des quotas de produits agricoles de lait, d'oeufs et de la volaille dans les prochaines années, au Québec.

Donc, Ottawa n'aura même plus à défendre toutes ces organisations agricoles, cela ne sera même plus en vigueur, même si les lois et tout le montage de ces organisations vont exister encore.

Donc, pour bientôt: du lait à la mélamine, des oeufs et de la volaille engraissé aux OGM des USA et autres produits toxiques!!

voir ce texte, où on raconte qu'Ottawa demande à l'Union Européenne de bannir les subventions agricoles!!! Tout cela, au moment où les producteurs agricoles DE LAIT de l'Europe de l'Ouest sont en grave déficit et que la plupart va faire faillite ou fermer bientôt.

SUR LE FIL DE PRESSE DE RADIO-CANADA:

OTTAWA DEMANDE À L'UE ---Union Européenne--- D'ABANDONNER SES SUBVENTIONS AUX PRODUITS AGRICOLES

Le Canada demande aux pays de l'Union européenne d'abandonner leurs subventions aux produits agricoles lors de pourparlers destinés à parvenir à un accord de libre-échange.

La semaine dernière, des représentants canadiens et européens ont complété leur première ronde de pourparlers officiels en vue de parvenir à une entente bilatérale. Les pays européens veulent quant à eux que le Canada se débarrasse du système de gestion des approvisionnements pour les produits laitiers et de volailles et d'oeufs.

Mais le ministre ministre du Commerce, Stockwell Day, a maintenu que cette idée n'était pas envisagée. Certains experts affirment qu'il sera pratiquement impossible de parvenir à une entente et soutiennent que ces pourparlers représentent une perte de temps et d'argent.

Le ministre du Commerce international du Canada Stockwell Day avait qualifié ces échanges de difficiles mais productifs. Le Canada espère parvenir à une entente d'ici deux ans.

FIN DE CE TEXTE

Commentaires: c'est évident que, d'ici 2 ans, les choses vont avoir beaucoup évolué, dans le mauvais sens pour les producteurs agricoles du Québec.
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À cause de raisons tout à fait les plus obscures, on dirait que le MAPAQ (Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec) lui-même fait exprès pour que le lait qui se classait comme "biologigue" au Québec, NE LE SOIT PLUS!!!

TOUT CE QUE LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC PEUT FAIRE CONTRE LES PRODUCTEURS AGRICOLES DU QUÉBEC, CONTRE LES PRODUCTEURS DE FROMAGES (L'AN PASSÉ), LE PREMIER MINISTRE CHAREST EN TÊTE LE FAIT!!!!

Et même, intentionnellement, Charest pose des actions pour "mettre à terre" tout le secteur agricole du Québec. Ainsi, dans quelques années, ses tinamis Anglos de l'Ontario ou de la France ou des USA viendront ramasser les miettes au Québec, et s'accapareront de tout ce secteur qui pourrait, NORMALEMENT, être très valorisé et être très rentable SI LA VOLONTÉ POLITIQUE Y ÉTAIT!!!

IMAGINEZ: on dit, dans certains articles de journaux, que dans quelques années, il faudra produire le double ou même le triple des productions agricoles pour répondre à la demande. Et là, ici au Québec, CHAREST FAIT TOUT POUR ANNIHILER COMPLÈTEMENT CE SECTEUR!!!

voir ce texte:

http://www.laterre.ca/bulletin/bulletin.php?id=1754&idSubscriber=8876&numero=285

Le lait biologique pourrait perdre sa certification

Le certificateur biologique Québec Vrai reproche à la FPLQ de ne pas lui fournir la preuve du respect des normes biologiques en ce qui concerne notamment l’absence de résidus de savon ou de lait conventionnel dans les camions qui servent au transport du lait.

Québec Vrai est arrivé au bout de son processus qui vise à s’assurer de l’intégrité des produits biologiques et a retiré la certification du lait biologique depuis plus d’une semaine.

C’est maintenant le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV), qui supervise le secteur bio au Québec, qui devra trancher entre la position de Québec Vrai et celle de la Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ).

Une certification temporaire a été émise le temps pour le comité d'accréditation du CARTV de régler cette question qui a d'abord été soulevée par le site Internet des employés en lock-out du Journal de Montréal : ruefrontenac.com.

« On nous demande de modifier une procédure de lavage des camions », a confirmé François Dumontier à la Terre.

Les normes biologiques exigent qu’il n’y ait pas de mélange du bio avec le conventionnel, que l’entreprise dispose d’une procédure écrite, que les produits utilisés soient conformes à la norme biologique ou, à défaut, qu’on effectue un double rinçage. Québec Vrai affirme qu’il « manque des preuves documentaires » sur un ou plusieurs de ces éléments, mais ne veut pas divulguer lequel ou lesquels. La directrice générale de Québec Vrai, Julie Bergeron, parle tout de même de « non-conformité majeure ».

La FPLQ ne veut pas se prononcer sur le type de lavage effectué et remet la question de savoir s’il y a ou non des résidus (savon ou lait) entre les mains de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), qui sont tous deux responsables de l’inspection des usines de transformation du lait au Québec.

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NOTE DE FRANCO: quand même étonnant que la FPLQ s'en remette à l'ACIA ou bien au MAPAQ!!! Il y a des pressions politiques énormes ou bien il me manque un bout d'histoire pour comprendre TOUT CE NON-SENS!!!
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L’ACIA estime toutefois que la question du transport du lait est de ressort provincial. Le MAPAQ explique de son côté que les normes de lavage des camions utilisées ne sont pas spécifiques au biologique. Québec Vrai effectue lui-même des audits aux usines certifiées bio, mais se dit incapable d’avoir les preuves nécessaires au respect de sa norme.
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FIN DU TEXTE RECOPIÉ
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Commentaires: comme je disais, à bientôt le lait à la mélamine... car, après le lait biologique, ce sera le lait industriel ou de transformation à passer dans la moulinette des politiciens COMME CHAREST et en faire de la m.rde!!!
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Du bon "lait frais" à la mélamine, toujours disponible:

"lait frais": selon l'article, ce serait des restants de lait à la mélamine de 2008 qu'on retrouverait encore sur les tablettes!!

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Chine_de_la_mb_lanine_de_nouveau_db_couverte_dans_des_lots_de_lait.htm?rub=15&xml=newsmlmmd.8b9e04a23c389b241351f66cb572a430.f1.xml

EXTRAIT:

Longtemps dissimulé, le scandale du lait contaminé à la mélamine avait éclaté en septembre 2008 au lendemain des jeux Olympiques de Pékin, entraînant une psychose en Chine et le retrait à travers la planète des produits chinois contenant du lait.

Au total, 22 entreprises avaient mis sur le marché des produits frelatés avec cette substance destinée aux colles, aux résines ou aux engrais qui simule, lors des tests de contrôle, un apport en protéines.

Cette manoeuvre permettait aux trafiquants de rajouter de l'eau au lait, donc d'augmenter les volumes et les profits.

La mélamine avait provoqué de graves problèmes rénaux chez les nourrissons et jeunes enfants. Six en étaient morts et 300.000 étaient tombés malades.

Au total 21 personnes ont été condamnées, dont deux ont été exécutées.

FIN DE L'EXTRAIT

Commentaires: du lait chinois à la mélamine avait été retracé dans les provinces de l'ouest, Colombie-britannique et Alberta, notamment, en 2008.

ET LÀ, pourquoi je parle encore de ça ??
c'est juste pour dire que bientôt, au Québec, on va pouvoir goûter à tous ces fameux laits d'à travers le monde. En effet, Harper va bientôt laisser tomber le marché de quota qui est en vigueur au Québec. Et ces quotas de lait, au Québec, EMPÊCHENT du lait extérieur de venir contaminer les tablettes chez nos épiciers!!

ET QUOI D'AUTRE ??
vous savez qu'au Québec, nous recevons SEULEMENT des fruits et des légumes DE MOINDRE QUALITÉ, de la Californie et de la Floride ?? ¸

EN EFFET, les MEILLEURS produits maraîchers -- fruits et légumes -- des USA, ceux de PLUS GRANDE QUALITÉ, s'arrêtent en Ontario!!! Les produits de 2ème qualité, c'est pour le Québec!
Je n'invente pas cette histoire! Demandez aux grosses compagnies qui font la distribution nord-américaine de ces produits, et ils vont vous le confirmer!

DONC, imaginez pour les autres produits du monde entier, quand toutes les lois protectrices, en faveur du Québec, vont tomber!! On va manger de la m.rde, ou tout proche!!

MAIS, SEMBLE-T-IL, DE TEMPS EN TEMPS, les Québécois reçoivent les MEILLEURS PRODUITS DES USA: les compagnies de transport se sont trompé, alors, à Toronto!!
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Des agriculteurs québécois sont allés parler du fonctionnement de "quotas de lait" en France, à l'invitation des agriculteurs FRançais:

http://www.laterre.ca/?action=detailNouvelle&menu=&section=manchette&idArticle=6967

COPIE:

Quatre Québécois exposent la gestion de l’offre en France

www.laterre.ca
le 26 janvier 2010

redaction@laterre.ca

Quatre producteurs de lait du Québec ont quadrillé la France du 18 au 23 janvier 2010 et expliqué à plus de 10 000 de leurs vis-à-vis le fonctionnement de l’industrie laitière qui évolue sous gestion de l’offre au Québec et au Canada.

Ces producteurs (Gilles Michaud, de la Côte-du-Sud, ainsi que Jean Rousseau, Michel Lemire et Denis Morin du Centre-du-Québec) ont répondu à l’invitation de l’Association des producteurs de lait indépendants (APLI), l’organisation qui a orchestré la grève du lait, l’automne dernier, en France, afin de protester contre des prix à la ferme inadéquats. L’APLI évoquait alors l’exemple du Québec pour réclamer un prix équitable à la ferme.

Propriétaire de Ferme OSAM, à Sainte-Élisabeth-de-Warwick, Denis Morin a signalé à la Terre : « Nous ne sommes pas allés leur dire quoi faire, mais présenter notre système de mise en marché collective et de gestion de l’offre ainsi que ses résultats. Je crois que nous avons créé un peu d’espoir en montrant qu’il est possible de fonctionner autrement. »

Office du lait
La gestion de l’offre a-t-elle des chances de s’implanter en France, à l’heure où la fin des quotas laitiers est prévue pour 2015? « Chose certaine, si les conditions ne changent pas pour eux d’ici la fin de mars 2010, près du tiers des producteurs vont abandonner, a noté Gilles A. Michaud, copropriétaire de Ferme Régika, à Kamouraska. Il est impossible pour eux de survivre avec un prix à la ferme de 260 euros la tonne alors que le coût de production se situe à 330 euros. » Au Canada, la moyenne est de 457 euros (70 $/hl).

L’APLI milite en faveur d’un office national du lait pour regrouper l’offre des producteurs et créer un rapport de force avec les acheteurs pour obtenir un prix approprié.

FIN DU TEXTE
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