En effet, la ville de Montréal se classe maintenant 3ème ville au Canada (après Toronto et Calgary) pour le nombre de sièges sociaux, ET MÊME 4ÈME VILLE d'importance pour les sièges sociaux (APRÈS WINNIPEG), si on compte le nombre de sièges sociaux d'entreprises par 100,000 habitants!!! INCROYABLE!!
SVP, MADAME HAREL... j'espère que vous serez élue le 1er novembre, et que vous mettrez en place un programme d'expansion et de renouvellement économique pour revitaliser les entreprises existantes (pour arrêter la délocalisation des sièges sociaux) et pour, même, en attirer des nouvelles!!
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2009/10/20091020-105901.html
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Sièges sociaux au Canada : Montréal glisse au 3e rang
20 octobre 2009 | 10h59 , par Katia Germain, CANAL ARGENT, QUÉBÉCOR MÉDIA
Montréal est maintenant passée au troisième rang pour le nombre de sièges sociaux des 500 plus grandes entreprises au Canada, révèle l'Institut Fraser dans son dernier bulletin.
Après avoir été confortablement installée au deuxième rang pendant plusieurs années, la métropole a vu Calgary lentement la remonter pour finalement la coiffer.
«C’est inquiétant. C’est un phénomène qu’on observe depuis des décennies et on n’arrive pas à le renverser présentement. Le signal que ça lance c’est que Montréal devient de moins en moins une ville de gouvernance d’entreprises», a indiqué à Argent le président de la Chambre de commerce du Montréal Métropolitain, Michel Leblanc.
Au cours des huit dernières années, Montréal a perdu 16 sièges sociaux, et vu leur nombre passer de 92 à 76. La ville ne compte plus que 15,2% des hauts lieux du pouvoir des principales entreprises au pays, contre 18,4% en 2000.
Pendant cette même période, Calgary est passée de 50 sièges sociaux (10%) à 79 (15,8%). Toronto est en tête avec 176 sièges sociaux (35,2%). Elle en comptait 190 (38%) en 2000.
La vague de fusions/acquisitions qu’a connue Montréal ces dernières années peut en grande partie expliquer l’exode des sièges sociaux.
«Les sièges sociaux qu’on perd ne se sont pas réellement déplacés. Ils n’ont pas quitté Montréal pour Calgary. Ils ont été gobés par d’autres sièges sociaux», estime M. Leblanc.
Selon l'organisme, la meilleure façon de mesurer l’importance des sièges sociaux dans une région donnée, est de prendre en compte leur nombre par 100 000 habitants. Montréal fait encore plus piètre figure en la matière et glisse au 4e rang, avec 2 sièges pour 100 000 habitants.
En 1990, elle en comptait 2,9. La chute est drastique : 31%. La métropole est devancée par Calgary (6,7), Toronto (3,2) et Winnipeg (2,3).
Une plus grande concentration de sièges sociaux permet d’assurer la vitalité économique des communautés. Les grandes entreprises donnent du travail à un nombre importants d’avocats, de consultants et de comptables. Ces professionnels s’établissent bien souvent à proximité des sièges sociaux, ce qui permet une plus grande concentration d’une main d’œuvre qualifiée et une meilleure qualité des services pour les autres entreprises établies à proximité, note l'Institut Fraser.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’érosion des sièges sociaux montréalais. Selon Michel Leblanc, l’absence de lien rapide entre le centre-ville de Montréal et l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau est problématique.
L’analyse est fondée sur la liste des 500 plus importants sièges sociaux au pays établie par le Financial Post. Power Corporation, Bombardier, la Banque de Montréal, BCE et Alimentation Couche-Tard sont les principales entreprises ayant choisi Montréal comme principale place d’affaires. Il faut toutefois nuancer ces résultats.
Même si le siège social d’une entreprise est établi à Montréal, il n’est pas garanti que ce soit à cet endroit que les décideurs et les gens de pouvoir y exercent leur influence.
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