Élections à la FCFA: qui est le plus branchable?

La FCFA tiendra sa prochaine AGA le 12 septembre prochain et un(e) prochain(e) président(e) sera élu(e) en remplacement de Mme Lise Routhier-Boudreau. Les biographies des quatre candidats sont disponibles en ligne et l'organisme invite à soumettre des questions aux candidats via info@fcfa.ca. Voici celle soumise par le Canard:

Citation :

Bonjour:

Les quatre candidats semblent généralement peu branchés (entk selon les
biographies publiées) en matière de diffusion ou brassage "social
medias", i.e. Twitter, Facebook, YouTube et la blogosphère en général.

Compte-tenu de la révolution électorale récente de Obama, j'aimerais
publier de la part de chaque candidat leur approche envers ces
médias-citoyens (aka social medias) dans le cadre de la présidence pour
laquelle ils postulent. Notons à l'ordre du jour de l'AGA: "La francophonie, il faut qu'on en parle!"

Je publierai en intégral les réponses soumises dans une mise-à-jour du
billet de mon média-citoyen (en appui à vos élections). Le billet sera
rediffusé via RSS et Facebook à travers mon propre réseau web2.0 ainsi
que sur le forum citoyen Amérique Française.
Le billet est lui-même partageable via Facebook et Twitter par les
usagers qui accéderont directement à mon Canard. Le rang Google de mon
média-citoyen est de 4 avec près de 5 ans de brassage et à peu près
aucun appui institutionnel.

Merci pour leur soumettre ma question et de me faire part des réponses!

Le billet préliminaire: Élections à la Présidence de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) - qui est le plus branchable?

Petit problème: ceux qui éliront le Président sont-ils branchés et branchables? En fait, ne préfèrent-ils pas le(a) candidat(e) le(a) moins branché(e), en tant que représentants de groupe d'intérêt peu branché et branchable???

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Je me pose 2 questions ce matin à propos de la FCFA et une troisième par extension .

1. Pourquoi notre présidente ne se représente pas ?

2. Quand est-il du Programme de Contestation judiciaire ?

3. Est-ce-que la réponse de la question 2 à une incidence sur la première question .

Note: ...et je me sens chauvin. Vive Roger Doiron

Doiron est-il branché et/ou branchable?

Sénateur: Ca ne vous dérange pas trop que ces candidats soient si peu branchés en 2009?

N'étant pas moi même branché ou branchable il m'est difficille de critiquer leur non branchéité ! J'avoue avoir encore de la misère avec les «m'as-tu-lu» je suis plutôt de l'approche «m'as-tu-vu»

Est-ce-que les 2 sont compatible

Pas plus tard qu'hier un intervenant dans le réseau de santé me rappelait qu'il est aujourd'hui plus important pour un donneur de soins d'entrer les infos dans l'ordi que de prendre soin du malade

Les deux vont de plus en plus ensemble (particulièrement lorsqu'on ne peut plus connaitre l'état du malade autrement ou encore communiquer avec ce dernier pour le guérir). En bout de ligne incidemment, le malade est celui qui se guérit soit-même, pas le personnel traitant, particulièrement lorsque ce personnel est autant malade que le "malade".

Vous êtes pour ma part passablement branché (et branchable) cher Sénateur.

note personnelle: je pars ce matin pour Rome, Malte et la Toscane. De retour au Canada le 20 sept. Je vous enverrai un bye-bye du vieux continent.

Revenant sur les droits linguistiques et la question du Programmme de Contestation Judiciaire abolie voilà plus de 3 ans...et bien le gouvernement accouche de la version «corrigée à la conservateur» cad avec le volet Médiation .

« Il y a un volet qui est beaucoup plus important, le volet de médiation qui, à mon avis, risque de soulever certains problèmes au niveau des communautés. Comment on fait pour faire la médiation de droits constitutionnels? Moi, je n'ai jamais entendu ça auparavant, mais ça va être intéressant », explique le juriste Michel Doucet»

http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2009/09/09/004-droits-linguistiques-uottawa.shtml

La fameuse étape médiation est là pour voir s'il y a d'autres solutions possibles à part d'un recours judiciaire. Des fois, juste la perspective d'une action devant les tribunaux est suffisant pour amener un gouvernement provincial à s'arranger avec la communauté. Ça s'est déjà vu par le passé.

Par ailleurs, comme la présidente de la FCFA l'a dit en entrevue - en cinq heures max on peut déterminer si une solution alternative de règlement de conflit est possible ou non. Et si c'est non, on passe à l'autre étape. L'étape médiation n'est pas là pour imposer un délai de plus, ni pour "négocier" des droits constitutionnels, mais justement pour voir si d'autres solutions sont possibles pour régler le litige à la satisfaction de tous.

Ce qu'il faut mentionner aussi, en passant, c'est que le volet médiation va comprendre des fonds pour aider les plaignants à faire la recherche qui est nécessaire lorsqu'on s'en va dans un recours judiciaire - et souvent c'est coûteux cette recherche.

Merci pour les détails Serge Q .

Attendons voir pour la suite mais mais mais je garde en mémoire la mauvaise volonté de certains gouvernements provinciaux dont leur intentions est seulement de retarder la livraison des droits linguistiques aux francophones du pays. Comment ce volet «médiation» sera interprété

Être obligé de se rendre en Cour Suprême du Canada pour faire respecter des droits , c'est le boutte et voilà pourquoi ce volet médiation me chicotte.

C'est avec grand plaisir que je vous annonce l'élection de Marie-France Kenny à la présidence de la FCFA, à l'issue de notre Assemblée générale annuelle aujourd'hui.

Mme Kenny est la première Fransaskoise à occuper ce poste.

Bravo! C'était mon deuxième choix .

Pour en connaitre plus sur la nouvelle présidente de la FCFA, Marie-France Kenny, une entrevue au journal Étoile

Citation :

La francophonie me passionne vraiment. C'est surtout pour cela que je me suis présentée une première fois, il y a deux ans, et ensuite à la vice-présidence, il y a un an. Après y avoir été élue, c'était pour moi un cheminement logique. Si j'ai accepté la vice-présidence, c'est parce que je voulais éventuellement devenir présidente.

http://letoile.jminforme.ca/actualite/article/793528

Les réponses suivantes m'ont été envoyées ce matin (et étaient affichées sur le site de la FCFA avant les élections):

Citation :

Marie-France Kenny :
Bonjour!

Merci de la question et de l’intérêt que vous portez à la campagne et aux candidats.

Je me considère assez « branchée », particulièrement sur les médias
sociaux qui m’intéressent et quand je me sens interpellée par les
enjeux qu’on y discute. Je dois toutefois avouer qu’il me manque de
temps et que je doive me limiter. Également, à mon avis, certains de
ces médias, comme Twitter, diffusent trop d’informations qui parfois
s’avèrent inutiles. Je choisis donc mes médias, selon mes intérêts et
mon temps.

Il y a beaucoup à dire sur la portée des médias sociaux et leur
efficacité. Encore faut-il en faire une utilisation saine et équilibré.
Je suis d’accord avec vous qu’en utilisant ce type de médias, pour
diffuser nos informations, nous atteindrons plus de gens rapidement,
particulièrement les jeunes qui semblent très adeptes. D’ailleurs,
plusieurs organismes francophones utilisent certains médias, ainsi que
des blogs.

L’équipe de la FCFA se penche continuellement sur les enjeux qui
touchent les communications avec nos membres et la grande société
canadienne (groupes ethnoculturels, francophiles, Premières Nations,
anglophones), afin de bien positionner la francophonie et la dualité
linguistique et de bâtir des ponts entre les communautés francophones
et les autres composantes de la société canadienne. À titre de
présidente, je veillerai à ce que l’utilisation judicieuse des médias
sociaux fasse partie de notre réflexion.

---
Jean Johnson :

Un des défis à laquelle nous sommes de plus en plus confronté est
comment pouvons nous interpeller la jeunesse à participer au sein de
nos communautés. Une des approches, à mon avis, est d’utiliser les
nouvelles formes de média ou de communications tel les médias sociales.
Il faut reconnaitre le fait qu’aujourd’hui pour la première fois dans
l’histoire 4 générations œuvre ensemble sur le marché du travail. Cette
situation ce manifeste à tout les niveau de nos communautés. Comment
les différentes génération travail ensemble reflète la divergence de
capacité d’adaptation avec ces nouvelles technologies. Je considère que
ces outils sont des outils qui peuvent en partie rétrécir la distance
entre les générations. Il faut que ma génération accepte de s’ouvrir à
cette dynamique et je crois que de plus en plus nous y arrivons. Nous
n’avons vraiment peu de choix car ces moyens sont des plus percutant
pour justement rejoindre et faire participer la jeunesse. Il sera donc
important d’inclure dans nos plans de communications l’utilisation de
ces outils.

À l’ACFA, pendant mon mandat à la présidence nous avons commencé à
intégrer l’utilisation de ces outils et petit à petit nous voyons un
intérêt de la jeunesse ce manifester. Chose intéressante par contre
nous nous rendons compte que ce sont des isolés qui participe le plus (
des ainés, des familles dispersées ou des mamans au foyer). Je crois
que la francophonie canadienne peu répondre à un besoin de minimiser
l’isolement et faciliter le rapprochement de cette francophonie par
l’entremise de ces nouveaux moyens. L’expérience albertaine me confirme
que nous allons devoir ajuster la façon de communiquer entre nous à la
FCFA et intégrer ces outils dans notre fonctionnement. Comme dans toute
choses il est important de maintenir un équilibre entre nos objectifs
de communications et la séduction des nouvelles technologie, mais de
les éviter est un erreur à mon humble avis!

---
Roger Doiron :

Suis-je branché? Oui et non. J’utilise régulièrement le courriel, mon
ordinateur me suit en voyage. Je suis de la génération qui aime plus
parler au monde, que de leur écrire. Ce que l’on appelle communément
les "social medias" me passionne plus ou moins. Ce n’est pcq tu as cent
amis virtuels sur Facebook que tu en as un réel. Je suis assez ouvert
pour saisir l’importance de certains moyens de communication, j’en
connais la nature, j’en comprends les avantages quand il y en a. Je
dois admettre qu’il a certain medium, comme Twitter, qui ne m’attire
pas du tout. Je peux voir que You Tube ou avoir un blogue pourrait nous
servir, mais encore là, faut-il avoir quelqu’un pour s’en occuper. Je
remercie M. Beaulieu pour sa question.

---
Ghislaine Pilon :

Les médias sociaux ont leur place dans ce nouvel air. Les jeunes
d’aujourd’hui veulent de l’information tout de suite et ces médias
répondent à leurs besoins. Je comprends les avantages de ce genre de
communication et il faudrait les utiliser positivement.

Dans le contexte des élections à la présidence de la FCFA, ces
médias-sociaux ne sont pas utiles vraiment car les membres votants sont
rassemblés pour 3 jours avant les élections. Il est beaucoup plus
facile de discuter en personne avec ces gens.

Je suis consciente que c’est un bon moyen de communication et avec la
vitesse que nos vies se déroulent il y a sûrement de la place pour de
l’amélioration à de bonnes communications N’étant pas de cette nouvelle
génération, je suis quand même membre de Facebook et je l’utilise
régulièrement pour jaser et partager des idées avec des amis(es) et des
connaissances. Je suis branchée avec un ordinateur et un blackberry,
deux outils qui me permettent d’être disponible à tout temps.

Merci de votre question.