Recensement de 2006 : Faits saillants

Le portrait linguistique en évolution, Recensement de 2006 : Faits saillants

Le portrait linguistique en évolution, Recensement de 2006 : résultats

Le portrait linguistique en évolution, Recensement de 2006 : Tableaux de données, figures et cartes


Je suis en train de regarder ça, tranquillement pas vite.

J'ai pensé ouvrir ce fil afin de regrouper nos interventions à venir sur le sujet.

S'il y a des données que vous souhaitez souligner, ne vous gênez pas.


AF

Petit tableau vite fait.

Le premier chiffre représente la population qui a le français comme langue parlée le plus souvent à la maison. Source

Le second représente la population qui a comme langue maternelle le français. Source

***********

Canada: 6 608 125 // 6 817 655

Terre-Neuve-et-Labrador: 650 // 1 885

Île-du-Prince-Édouard : 2 680 // 5 345

Nouvelle-Écosse: 17 165 // 32 540

Nouveau-Brunswick: 211 665 // 232 980

Québec : 6 027 730 // 5 877 660

Ontario: 289 035 // 488 815

Manitoba: 19 515 // 43 960

Saskatchewan: 3 860 // 16 055

Alberta: 19 315 // 61 225

Colombie-Britannique: 15 325 // 54 740

Territoire du Yukon: 540 // 1 105

Territoires du Nord-Ouest : 445 // 970

Nunavut: 205 // 370


**********

AF

AF a écrit:

S'il y a des données que vous souhaitez souligner, ne vous gênez pas.

Citation :

C'est au Nouveau-Brunswick que l'on observe la baisse la plus importante de l'effectif des francophones, soit de 4 000 personnes entre 2001 et 2006. Cette réduction se poursuit depuis 1991. La baisse de l'effectif des francophones entre 2001 et 2006 s'observe dans la plupart des provinces à l'extérieur du Québec.

http://www12.statcan.ca/francais/census06/analysis/language/continue_decline.cfm

Citation :

À l'extérieur du Québec, 7,4 % des anglophones indiquaient pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles en 2006, en augmentation depuis 2001 (7,1 %).

Bien que la connaissance du français semble avoir légèrement progressé entre 2001 et 2006 au sein de la population anglophone, elle continue de diminuer chez les jeunes de 15 à 19 ans vivant à l'extérieur du Québec.

La capacité des jeunes anglophones à maintenir leur connaissance du français comme langue seconde semble diminuer avec le temps. En 2001, 14,7 % des jeunes anglophones de 15 à 19 ans étaient bilingues. En 2006, alors que ceux-ci avaient cinq ans de plus (20 à 24 ans), seulement 12,2 % se déclaraient bilingues.

http://www12.statcan.ca/francais/census06/analysis/language/bilingual.cfm

Ma génération chez les anglophones ont de la difficultés à maintenir leur français. Ça promet d'autres confrontations linguistiques dans le futur. C'est sur les jeunes qu'on doit miser et leur taux de bilinguisme diminue...

AF a écrit:

Petit tableau vite fait.

Le premier chiffre représente la population qui a le français comme langue parlée le plus souvent à la maison. Source

Le second représente la population qui a comme langue maternelle le français. Source

***********

Canada: 6 608 125 // 6 817 655

Terre-Neuve-et-Labrador: 650 // 1 885

Île-du-Prince-Édouard : 2 680 // 5 345

Nouvelle-Écosse: 17 165 // 32 540

Nouveau-Brunswick: 211 665 // 232 980

Québec : 6 027 730 // 5 877 660

Ontario: 289 035 // 488 815

Manitoba: 19 515 // 43 960

Saskatchewan: 3 860 // 16 055

Alberta: 19 315 // 61 225

Colombie-Britannique: 15 325 // 54 740

Territoire du Yukon: 540 // 1 105

Territoires du Nord-Ouest : 445 // 970

Nunavut: 205 // 370


**********

AF

CE QUE JE COMPRENDS de ce tableau, IL N'Y A QU'AU QUÉBEC OÙ les gens parlent le plus en français à la maison, MÊME SI CE N'EST PAS LEUR LANGUE MATERNELLE!!!!!

QU'IL Y EN AIT UN AUTRE QUI VIENNE "CHIALER" CONTRE LA LOI 101, ET JE VAIS ALLER LUI "SACRER" UNE "BAFFFE"........

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PS: on jase là...... comme dirait Guy A. Lepage.......

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PS: c'est dans les provinces de l'Ouest où on parle le plus en anglais, même si la langue maternelle est la langue française.
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Pour une fois j'aime bien l'intervention de Mario Dumont :

Citation :

L'Action démocratique du Québec a accusé le gouvernement Charest de tenir un discours jovialiste sur la situation du français au Québec. « Un discours jovialiste, des lunettes roses, complètement déconnecté de la réalité. Ma question : Est-ce que le premier ministre peut présenter un discours un peu plus lucide de la réalité et dire ce qu'il entend faire? », a demandé le chef adéquiste.

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Citation :

Le premier ministre Jean Charest, aucunement ébranlé, a mis l'accent sur l'augmentation du nombre d'allophones qui adoptent le français comme langue d'usage au foyer, des signes encourageants à son avis.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2007/12/05/001-Francais-Quebec.shtml


Jean Charest a pas d'lair de vouloir prendre des mesures concrètes pour protéger le français au Québec. Il a fait un premier pas en avant (ou plutôt son ministre Benoît Pelletier) avec la politique pour aider les communautés francophones hors-québec, mais au Québec, il ne semble pas vouloir intervenir. Ça va prendre un autre gouvernement, et vite !

Dans le quotidien de Gesca de ma région, qui rejoint plus de 100 000 lecteurs, on y parle aujourd'hui du recensement en abordant les données sur l’immigration. Toutefois, pas même 10 lignes sont consacrées aux données linguistiques.



Sur Cyberpresse, voici la conclusion d’André Pratte qui titre son texte par « Quel recul ?»

Citation :

On discutera beaucoup au cours des prochains jours du prétendu recul du français au Québec. Ce n’est pourtant pas là qu’il y a péril. C’est le français dans le reste du pays et le bilinguisme d’un océan à l’autre qui perdent du terrain. Le gouvernement fédéral devra redoubler d’efforts s’il souhaite préserver ces caractéristiques du projet canadien.

SOURCE

Et que dites-vous, M. Pratte, de la perte de terrain du français dans l’ENSEMBLE DU PAYS ??? Le Québec s'y trouve toujours, à ce que je sache...

Le type semble vraiment réagir de la même manière que notre gouvernement qui joue à l’autruche.

Dormez citoyens...

L'édito de Jean-Robert Sansfaçon, dans Le Devoir d'aujourd'hui, me semble pas mal plus "lucide".

AF

francoquebecois a écrit:

CE QUE JE COMPRENDS de ce tableau, IL N'Y A QU'AU QUÉBEC OÙ les gens parlent le plus en français à la maison, MÊME SI CE N'EST PAS LEUR LANGUE MATERNELLE!!!!!

Si on regarde uniquement les données par province, oui.

Toutefois, en comparant les données par division de recensement à l'extérieur du Québec, on remarque qu'il y a aussi le secteur de Madawaska, au N.-B., où le nombre de gens qui parlent le plus souvent français à la maison (31570) est supérieur à celui de langue maternelle française (31185).

AF

Sur le site de Radio-Canada, un peu plus bas sur la page dans la section audio et vidéo on retrouve l'entretien du politologue Clinton Archibald de l'Université d'Ottawa qui commente la situation linguistique.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/

Son analyse est vraiment très intéressante. Il propose notamment de couper les vivres dans les endroits où c'est devenu critique (i.e Saskatchewan, Terre-Neuve et Colombie-Britannique) et concentrer les efforts dans des endroits dit bilingue (comme l'est ontarien, N-B, etc.)

"C'est triste mais c'est comme ça que ça devrait fonctionner"

La chronique de Michel Vastel est très intéressante aussi:

http://blogues.lactualite.com/vastel/

Citation :

Certes, la situation de la minorité française du reste du Canada est préoccupante. Cela fait longtemps qu’on le sait. Mais c’est le problème du Canada, pas celui du Québec. Des intellectuels et des artistes francophones de Toronto souhaitent que le Québec vole au secours de ces minorités menacées. Pour faire le travail du gouvernement fédéral peut-être? Ces mêmes minorités de l’Acadie ou du Manitoba ou de l’Ontario se rangent du côté d’Ottawa en périodes référendaires - certains se permettant même de faire campagne au Québec sans en avoir le droit. Les minorités francophones du reste du Canada ont choisi leur camp: qu’elles y restent…

Et la chronique de Chantal Hébert aussi:

http://www.thestar.com/article/282693

Citation :

That's positive news for the Canadian policy of multiculturalism but it's bad news for those who dream of the day when Canada is done with its two solitudes, for the space where French and English cohabit is inexorably shrinking.

With French an abstraction in so many parts of Canada, the motivation to learn it as a second language is decreasing. Because most anglophones learn French at school, the peak bilingualism rate for anglophones outside Quebec occurs in the 15 to 19 age range. Over the past decade, it has slipped from 16.3 per cent to 13 per cent.

From a public policy perspective, those particular sets of numbers are by far the most ominous of the figures released yesterday, for they reflect a trend that stands to make the language policies of the federal government unsustainable.

Without a critical mass of bilingual anglophones, the long-term prospects for official bilingualism are poor. But the alternative of doing away with a policy that the vast majority of Canadians have come to see as a defining national feature is more than problematic.

Merci Guévara pour le lien du commentaire de Clinton Archibald. Il est aussi pas mal critique envers les "audiences privées", en parlant de la commission dirigée par B. Lord.

Il évoque également, lui aussi, que le rêve de Trudeau d'avoir un Canada bilingue s'est écroulé. C'est désormais un constat que nul ne peut nier.

Un autre extrait de texte:

Citation :

L'îlot

Michel David
Édition du jeudi 06 décembre 2007

(...)

Le rapport Pelletier, qui tient toujours lieu de politique constitutionnelle pour le PLQ, voit dans le Québec le «foyer principal de la francophonie au Canada». D'où la «vision vraiment pancanadienne du fait français» qu'il propose.

En réalité, le Québec ressemble moins à un «foyer principal» qu'à un îlot de plus en plus isolé. Si certaines données du recensement de 2006 peuvent sembler encourageantes pour la situation du français ici, elles sont toutes inquiétantes, pour ne pas dire catastrophiques, en ce qui concerne le reste du Canada.

Il est vrai que certaines communautés hors Québec, notamment au Nouveau-Brunswick et en Ontario, réussissent au prix d'efforts qui forcent l'admiration à maintenir le fait français bien vivant, mais parler d'un Canada français ne correspond plus à une réalité observable.

Quarante ans après l'adoption de la Loi sur les langues officielles, les chiffres rendus publics par Statistique Canada démontrent plus que jamais à quel point le pays bilingue d'un océan à l'autre dont rêvait Pierre Elliott Trudeau était une chimère. Il faudra bien finir par en prendre acte.

Cela ne signifie pas qu'il faille priver des francophones hors Québec des avantages qu'ils peuvent retirer des politiques fédérales, mais une certaine asymétrie serait de mise. Par exemple, le Bloc québécois a proposé d'amender la Loi sur les langues officielles et le code du travail canadien afin que les dispositions de la Charte de la langue française s'appliquent aux entreprises qui oeuvrent dans les secteurs régis par Ottawa, plus réfractaires à la francisation.

(...)

http://www.ledevoir.com/2007/12/06/167477.html

AF

Don MacPherson (The Gazette) m'agace souvent mais, la petite anecdote qu'il relate aujourd'hui vaut la peine d'être citée:

Citation :

Only in Montreal : Yesterday, an anglophone got into a cab whose driver spoke with a Spanish accent. And they spoke to each other entirely in French.

Something extraordinary has been happening in Quebec. Immigrants to North America and people whose mother tongue is the dominant language not only of the continent but of the world have been adopting French as either their second or even first language.

Source

C'est bon de lire ça.



AF

Merci de l'info, AF.... j'ai beaucoup moins de temps, de ce temps-là... donc, j'apprécie beaucoup des infos semblables.

Merci pour les textes intéressants AF. Comme Michel David le dit, ça va prendre une stratégie asymétrique pour protéger les francophones au Québec, sans nuir aux minorités francophones hors-Québec.

Bien souvent le Québec et les communautés francophones du Canada se trouvent à défendre une position différente, car le Québec ne veut pas que les gains des minorités francophones soient aussi appliquer à la minorité anglophone du Québec.

J'espère que l'une des reccomandations majeurs du rapport Lord sera de modifier la loi sur les langues officielles, car c'est plus que le temps de le faire.

En attendant la bataille des francophones se poursuit :

Citation :

Michel Thibodeau a déposé une plainte à la société de transport d'Ottawa, la semaine dernière, affirmant que le transporteur ne respecte pas les droits linguistiques des francophones.

http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2007/12/07/001-oc-transpo-francais_n.shtml

Les données de l'Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle
2006 sont disponibles ici.



AF

Citation :

Le mardi 4 mars 2008

Recensement de 2006 : activité sur le marché du travail, industrie, profession, scolarité, langue de travail, lieu de travail et mode de transport
Recensement de 2006

(...)

Langue de travail : légère augmentation du nombre de travailleurs employant plus d'une langue au travail

En 2006, près de 2,8 millions de Canadiens ont déclaré utiliser plus d'une langue au travail, en hausse par rapport aux quelque 2,5 millions dénombrés en 2001. Ces personnes représentent environ 15 % des adultes de 15 ans et plus ayant travaillé entre le 1er janvier 2005 et le 16 mai 2006.

Les francophones et les allophones sont plus susceptibles d'utiliser plus d'une langue au travail que ne le sont les anglophones.

Dans l'ensemble du pays, 33,6 % des travailleurs francophones employaient, en 2006, plus d'une langue au travail, en faible hausse par rapport à 2001 (32,9 %). Ce taux a légèrement diminué chez les allophones, passant de 25,6 % à 25,0 %, tandis qu'il est resté stable chez les anglophones, se situant à un peu plus de 4 %.

Lors du Recensement de 2006, 69,1 % des 577 000 travailleurs francophones hors Québec ont déclaré employer le français au travail. Le taux le plus élevé d'usage du français a été observé chez les francophones du Nouveau-Brunswick.

Au Québec, l'emploi du français au travail par les anglophones a progressé. En 2006, les deux tiers (67,9 %) des anglophones ont déclaré utiliser le français au travail, comparativement à 65,4 % cinq ans plus tôt.

Le français a dominé comme principale langue de travail chez les allophones du Québec, qui forment 70 % de la main-d'oeuvre immigrante de la province. Environ 77,3 % des allophones ont déclaré employer le français au travail, en hausse par rapport au taux de 76,0 % enregistré en 2001.

En revanche, la proportion d'allophones du Québec qui utilisent l'anglais au travail a diminué, passant de 72,5 % en 2001 à 70,9 % en 2006.

Dans les trois principales régions métropolitaines de recensement, soit Montréal, Toronto et Vancouver, l'utilisation d'une langue non officielle au travail perd du terrain parmi les allophones. En 2001, 19,8 % des allophones de Montréal avaient déclaré employer une langue non officielle au travail. En 2006, cette proportion était passée à 17,4 %, soit bien en deçà de la moyenne nationale de 21,9 %.

À Toronto, 21,8 % des allophones ont déclaré utiliser une langue non officielle au travail en 2006, et, à Vancouver, cette proportion était de 33,0 %.

http://www.statcan.ca/Daily/Francais/080304/q080304a.htm

AF

Voici ce qui est rapporté sur le site de TV5 MONDE:


http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=../topics/francophonie&idArticle=080305233937.6q8a0x9a.xml&titre=Le+fran%E7ais+se+r%E9g%E9n%E8re+au+Qu%E9bec+gr%E2ce+aux+populations+non+francophones

COPIE DU TEXTE:

Le français se régénère au Québec grâce aux populations non francophones

MONTRÉAL, 5 mars 2008 (AFP) - 05/03/2008 23h39


Le vieillissement de la population de langue maternelle française au Québec est compensé par l'arrivée d'immigrants qui adoptent la langue et la culture majoritaires de cette province canadienne, selon un rapport officiel publié mercredi.

"Entre 1991 et 2006, le groupe de langues tierces (autres que le français et l'anglais) a vu son poids relatif croître de façon importante", et "le poids relatif du groupe de langue maternelle française se situait, en 2006, légèrement en deçà des 80% dans l'ensemble du Québec et des 50% dans l'île de Montréal", selon le rapport de l'Office québécois de la langue française (OQLF).

"La population québécoise de langue française se régénère moins" que les autres groupes linguistiques de la province, a déclaré France Boucher, présidente de cet organisme, notant que le vieillissement généralisé de la population "est plus marqué chez les personnes de langue maternelle française".

Mais, selon l'OQLF, "on a assisté à un progrès continu de l'attraction et de la vitalité du français, au cours de la dernière décennie".

"Par rapport à 2001, quelque 658.000 Québécois additionnels affirmaient, en 2006, connaître le français. De 1991 à 2006, la connaissance du français s'est accrue de manière appréciable, tant chez les personnes de langue maternelle anglaise que chez celles de langues tierces, respectivement de quelque 10 et 7 points", poursuit-il.

Par ailleurs, "la francisation des milieux de travail a fait des progrès considérables au Québec depuis 30 ans", souligne le rapport, ajoutant néanmoins que "plus on se rapproche de l'île de Montréal, moins le français est utilisé seul au travail".

Une étude publiée mardi par l'institut national canadien de la statistique, et portant sur des chiffres de 2006, montre que la présence du français au travail s'est légèrement affirmée dans tout le Canada. De 2001 à 2006, on a enregistré une hausse de deux points en moyenne de l'utilisation du français au travail chez les travailleurs immigrants ou anglophones du Québec.

Tandis que des médias francophones s'alarmaient du recul de la population francophone, la ministre québécoise de la Culture Christine Saint-Pierre s'est déclarée, elle, "très satisfaite" des résultats du rapport.

"Les immigrants optent de plus en plus pour le français, un signe que nos politiques d'immigration sont sur la bonne voie. Nous devons maintenir le cap sur cette francisation", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.

"Ce qu'il faut, c'est que nous ayons des immigrants qui puissent s'intégrer rapidement à la culture francophone, qui puissent rapidement parler et travailler en français", a-t-elle insisté, promettant de rendre public un plan d'action pour la promotion de la langue française avant la fin du mois.

L'opposition officielle au parlement québécois a quant à elle estimé que le rapport démontrait que la province devait "se doter d'une politique familiale qui encourage la natalité et le gouvernement (devait) rouvrir le débat sur l'immigration".

FIN DU TEXTE

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Commentaire: on peut faire dire n'importe quoi par des statistiques.....

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