L'affichage bilingue en Ontario: polémique

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L'affichage bilingue en Ontario ne fait pas l'unanimité

Radio-Canada - Nouvelles
Mise à jour le mardi 8 février 2005 à 11 h 25

L'adoption, il y a un mois, d'un règlement obligeant les nouveaux commerces de Clarence-Rockland à avoir un affichage bilingue continue de soulever la polémique.

Lundi soir, des dizaines de résidents de cette petite municipalité de l'est ontarien se sont présentés à la séance du conseil municipal.

Nombre d'entre eux appuient le règlement qui fait de Clarence-Rockland la première municipalité ontarienne à imposer un affichage commercial bilingue. Cependant, d'autres craignent que ce soit la fin de la paix linguistique.

De son côté, le maire de Clarence-Rockland, Richard Lalonde, soutient que l'adoption du règlement municipal sur l'affichage bilingue des nouveaux commerces a été positif pour sa municipalité.

Le règlement, qui force les nouveaux commerces à afficher dans les deux langues officielles, avait suscité une couverture particulièrement agressive de certains médias anglophones.

M. Lalonde craignait que certains d'entre eux salissent la réputation de la municipalité. La question d'une poursuite éventuelle contre le Ottawa Citizen au sujet de sa manchette sur l'embauche d'une « Police de la langue » a d'ailleurs été discutée lundi soir à huis clos à la réunion du Conseil municipal. Aucune décision finale n'a encore été prise.

Oh la la ! Les Ontariens ont peur que les francophones volent leur langue...

Que des conneries pour faire vendre des journaux!

Eric a écrit:

Le règlement, qui force les nouveaux commerces à afficher dans les deux langues officielles, avait suscité une couverture particulièrement agressive de certains médias anglophones.

Pourquoi? Les anglophone se sentent en danger? C'est ridicule, ils sont majoritaire non, en plus si le canada est officiellement bilingue je vois pas ce qu'il y a de choquant, au contraire il était temps!

En fait, je crois plutôt qu'ils sentent encore l'animosité qui a animé les relations francophones et anglophones depuis des lunes...

Et peut-être aussi un peu de "nous sommes chez-nous ici!"...

Tout dépend des gens. Je viens de terminer une conversation avec un ontarien anglophone et lui disais :" Si je vais au québéc et que je ne veux pas parler français, je n'ai rien à faire là-bas." il disait aussi que pour sa part, il aimait bien les francophones et ce n'est pas mauvais du tout de connaître plusieurs langues.

Il faut dire que l'animosité des deux langues se faient sentir depuis le début de l'Amérique du Nord et que peu à peu, elle s'estompe avec les nouvelles générations. La haine fait place à une nouvelle façon de penser. De toute façon le problème maintenant est du fait qu'une minorité est riche et que la majorité ( franco ou anglo) sont dans la misère.

Et la haute-société de la majorité, peu importe l'endroit, agit malheureusement encore de cette manière... Mais au moins, la classe moyenne et la classe ouvrière de la majorité sont mieux informées maintenant et peuvent se faire leur opinion.