Selon un reportage de la SRC, Michel Dubé, président de l'Assemblée communautaire fransaskoise, se dit "non surpris des conclusions d'étude du Commissariat aux langues officielles" puisqu'elle a été menée principalement auprès de parents qui ne parlent pas le français. Il espère convaincre l'entreprise privée, mais surtout le fédéral et la province de l'importance d'investir dans une campagne de publicité pour "mettre en valeur la langue française en Saskatchewan".
Alors la faute ne serait aucunement dans le système en place, mais dans la perception que les gens ont de ce système puisqu'on ne peut pas changer le système. De là la raison d'une campagne! Hmmm. Est-ce que "denial" s'épelle avec un n ou deux n? On sait pourtant que la propagande de l'Etat produit générallement le contraire de ce qu'elle essaie d'accomplir... Rf. l'ancien régime Soviet, le scandale des commandites, Option-Canada, la démocratie en Iraq, etc... N'a-t'on pas suffisamment de preuves??? Peut-être c'est en fait ce que l'on désire pour justifier son existence...
Par ailleurs, les fransaskois ont-ils été consultés par l'ACF sur les mesures à prendre et ont-ils vraiment sanctionné une telle campagne publicitaire? On sait pourtant que ne pas consulter contribue au désengagement des citoyens. Et avoir des citoyens francos désengagés n'est certes pas une bonne façon de faire la promotion du français, peu importe les montants alloués à la publicité.
Con m'explique une autre fois en quoi des groupes d'intérêt sclérosés et élitiques avec des attitudes de ouellefaire aident-ils couramment les francos à se relever en situation minoritaire après que ces groupes soient devenus au fil des années une raison importante de dévalorisation du français en premier lieu. Blâmer les "méchants séparatisses" n'y changera rien.