Élections irakienne

Malgré les meurtres, les attentats et les enlèvements quotidiens, malgré les menaces des porte-parole d'Al-Qaïda, malgré les appels au boycottage lancés par les dirigeants religieux sunnites, des élections générales auront lieu dimanche le 30 janvier en Irak.

Voir le dossier Irak: élections à hauts risques, Radio-Canada

Aujourd'hui, l'ambassade américaine à Bagdad a été victime d'un attentat, tuant 2 américains. Bilan de 14 morts aujourd'hui seulement en Irak.

Est-ce que vous croyez que le jour des élections il y aura beaucoup plus d'attentats et de violence qu'à l'habitude (sic!) ?

S'ils veulent vraiment pas d'élection, pourquoi ne pas faire une guerre ouverte et s'emparer des positions stratégiques? C'est plus intéressant de faire peur que de perdre ses troupes contre les Américains.

Citation :

Irak: forte participation aux élections

Radio-Canada - Nouvelles
Mise à jour le dimanche 30 janvier 2005 à 9 h 36

Les premières élections multipartites depuis 50 ans se sont déroulées, dimanche, en Irak, dans un climat de peur émaillée de nombreux attentats qui ont tué au moins une vingtaine de personnes, dont plusieurs policiers affectés à la protection des bureaux de scrutin.

Si la participation des électeurs dans les zones à majorité chiite du sud du pays semblait assez élevée, atteignant le chiffre surprenant de 90 % dans certaines localités du sud du pays, dans les secteurs sunnites du centre et du nord de la capitale, toutefois, les bureaux de vote sont restés presque déserts.

À trois heures de la fermeture des bureaux de vote, la Commission électorale estimait à 72 % le taux de participation aux élections.

Selon les autorités irakiennes, 36 civils et six policiers ont été tués dans plusieurs attaques distinctes contre les infrastructures électorales. Pour la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, ces premières élections se sont déroulées mieux que ce qui avait été prévu, y voyant ainsi, « un grand pas en avant ».

Mesures de sécurité draconiennes

Afin de convaincre les électeurs de braver ces menaces et de se rendre dans les bureaux de vote, les autorités irakiennes ont imposé des mesures de sécurité draconiennes.

Ainsi, samedi, l'état d'urgence a été prolongé d'un mois dans tout le pays, à l'exception de la zone autonome kurde. L'aéroport est fermé jusqu'à dimanche soir, et les frontières du pays ont été bouclées jusqu'à lundi.

De plus, la circulation automobile est totalement interdite dans le pays. Des chars et des véhicules militaires américains et irakiens sont positionnés dans la capitale.

Les élections

Les 14,2 millions d'électeurs irakiens sont censés élire une assemblée constituante et 18 conseils provinciaux. Environ 17 000 candidats et 223 listes seront en lice pour trois scrutins qui se déroulent le même jour.

Pour pourvoir les 275 sièges de l'Assemblée nationale chargée notamment de rédiger la Constitution permanente, 111 listes et 7761 postulants sont en compétition.

Les Irakiens doivent également choisir les 41 membres de chacun des 17 conseils provinciaux et les 51 membres du conseil de Bagdad. En outre, les Kurdes doivent choisir les 111 députés de leur assemblée autonome. Treize listes sont en compétition.

En raison du climat d'insécurité, peu d'observateurs étrangers se sont rendus en Irak pour superviser le scrutin.

Il ne reste que plus à attendre les résultats!!!! :-o

Eric a écrit:

En raison du climat d'insécurité, peu d'observateurs étrangers se sont rendus en Irak pour superviser le scrutin.

C'est bien ca le problème, comme aucun observateur international ne s'est déplacé on ne saura jamais si ces elections ont été transparente...

Sans compter qu'il faudra attendre 10 jours avant de connaître les résultats.

Quant au taux de participation qui avoisine les 90 %, c'est une belle leçon de démocratie que nous donne les irakiens à nous occidentaux en général (je crois même pas qu'en France on est atteint ce pourcentage un jour) et aux EU en particulier!

êtes-vous sûr du 90%, c'est beaucoup là et les sunnites n'ont pas beaucoup voter.

J'ai entendu hier qu'il n'y avait 70 % de participation, c'est toujours pas mal comme chiffre

Tout à fait, ils étaient aux postes malgrer des actes terroristes par endroits. BRAVO!