Plan d'action en cas de catastrophes naturelles

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Un plan d'action en cas de catastrophes naturelles

Radio-Canada.ca - Nouvelles
Mise à jour le samedi 22 janvier 2005 à 10 h 10

Moins d'un mois après le tsunami qui a tué plus de 160 000 personnes en Asie du Sud-Est, 168 pays ont promis de réduire les risques auxquels sont exposées les populations vulnérables aux catastrophes naturelles.

La conférence des Nations unies sur la réduction des désastres naturels s'est terminée samedi à Kobe, au Japon, avec l'adoption d'un plan d'action à cette fin.

Les Nations unies ont mis sur pied un programme pour améliorer la faculté de récupération des populations victimes de tsunamis, mais aussi de sécheresses, de feux de brousse ou de forêt, d'inondations, de typhons, d'ouragans, de glissements de terrain et d'éruptions volcaniques. Ce programme vise notamment la transmission d'informations à la population sur les risques de catastrophe et sur les mesures à prendre en cas de catastrophe.

Le système de prévention planétaire des tsunamis ferait appel à la technologie de positionnement par satellite (GPS)

Lors de la session spéciale sur les tsunamis, les délégués ont convenu de doter les pays de l'Océan Indien d'un système d'alerte aux tsunamis d'ici 18 mois. Les inondations et les tremblements de terre ont également reçu une attention particulière.

Les pays ont convenu de partager des données météorologiques obtenues par satellites, d'établir une carte des risques naturels, de formuler des stratégies de gestion de crise pour les populations et de contribuer au nettoyage et au travail humanitaire sur le terrain après des catastrophes naturelles.

Quelque 4500 délégués ont participé à la conférence, organisée en mémoire des dix ans du séisme de Kobe, qui avait fait 6433 morts.

Il était temps que l'ONU s'occupe des pays en voie de développement sur ce sujet, malheuresement, ils ont peut-être agit un peu tard, mais bon...

Il serait temps que l'onu s'occupe aussi de sujet plus sérieux, je pense au hasard à l'afrique, continent sinistré par le SIDA où les 160.000 victimes du tsunami sont rien à côté des millions de gens qui meurent du virus. Mais là personne n'en parle, c'est sur que filmer un sidéen est moins spectaculaire que de filmer tsunami...

Ou encore de la crise humanitaire au Soudan?

D'un autre coté, ce n'est pas non plus à l'onu ou au reste du monde de régler les problèmes que des gouvernements irresponsables causent.

Mais il faut tout de même faire quelque chose. La politique et la diplomatie sont 2 choses très difficiles. Tout est relatif!

M'enfin, l'ONU n'est pas en quelque sorte un chien de garde de la politique internationale et des droits humains? Dans ce cas, elle devrait se mêler, activement ou passivement, de la crise humanitaire au Soudan!

un chien de garde oui, mais pas le payeur et exécuteur. Sinon faudrait militariser l'ONU et lui donner un mandat clair.

Ben dans ce cas (ni payeur, ni exécuteur), il faudrait que ce soit passivement... Diplomatie, etc.

Ce qui est est abhérant, c'est que l'effort ne semble tout simplement pas être là! J'ai l'impression qu'ils ont peur d'un autre Rwanda ou surtout d'une autre Somalie... Le film "BlackHawk Down": Ouch!!!

que ca soit somalie, rwouanda ou bosnie.. le mandat est jamais clair. Ne jamais prendre partie pour aucun des béligérants. Méchant casse-tête pour les soldats impliqués.

Effectivement... Pas facile de sauver du monde sans savoir s'ils ont du camps A ou du camps B et surtout sans vexer l'autre camps si c'est le cas!

Ca c'est sur, on a un exemple parfait en ce moment en France dans la crise qu'il y a en Côte d'Ivoire: la France a envoyé des troupes pour éviter une guerre civile entre le Nord et le Sud de la Côte d'Ivoire mais sans prendre position pour un camp. Résultat les deux camps haïssent désormais les français alors que le but à la base était d'empêcher la guerre

Cas classique du catalisateur! Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Et une fois les troupes "humanitaires" retirés, la guerre civile continue son chemin.

Exactement Coogar! Les français se sont interposés pour éviter que les ivoiriens ne s'entretuent alors qu'au bout du compte on a l'impression qu'ils ne veulent qu'une chose: que les français partent pour se foutrent sur la gueule...

Il faudrait que les Français organisent de nouvelles élections pour que le peuple puisse se prononcer sur l'ancien chef ou les rebelles.

Le problème est que la Côte d'Ivoire est un pays souverain, donc si des élections doivent être prévues ce sont aux ivoiriens de les organiser et ils prendraient très mal le fait que les français les organisent à leur place.

En plus, l'actuel président ivoirien, laurent gagbo considère qu'il a été élu démocratiquement, ce qui est le cas, et qu'il n'y a donc pas à organiser de nouvelles elections avant le terme de son mandat.

Affaire à suivre donc, quand son mandat s'achèvera...

Faut croire que pour eux, la résolution des problèmes se fait dans la suppression des éléments conflictuels.