Racisme et discrimination systématique

voir le lien suivant sur le site de Impératif français:

http://www.imperatif-francais.org/dossiers/dossiers.php?id_dossier=4389

Cela a toujours été et ce n'est pas un problème spécifique au gouvernement fédéral. La fonction publique du Nouveau-Brunswick est également touché par ce phénomène. Des ministères ne respectent carrément pas la proportion linguisitque au Nouveau-Brunswick (66% anglo 33% franco). Par exemple, au ministère des finances, plus de 85% des fonctionnaires sont anglophones et les choses se passent en anglais même pour les employés francophones.

Au fédéral, un fonctionnaire peut travailler dans la langue de son choix selon la loi (ce qui ne se produit pas toujours ex: SCRS), ce qui n'est pas le cas au niveau provincial (du moins pour le N-B).

Grâce au réformes de Louis Robichaud et de Richard Hatfield, les francophones occupent maintenant environ 33% des postes des fonctionnaires au Nouveau-Brunswick mais sont plutôt concentré dans des ministères en particulier : Éducation, gouvernement locaux, etc...

Les données sur le profil linguistique de la fonction publique néo-brunswickoise était publié jusqu'à ce que McKenna abolisse ce rapport annuel.

Je dérive un peu du sujet qui parlait plutôt du fédéral mais juste pour vous faire penser que la situation est parfois bien pire dans les provinces qui sont généralement moins sensible à la cause linguistiques.

Cette situation n'est pas nouvelle, c'est une réalité quotidienne qui risque de durée encore longtemps...

Pas de problème, Guevara,.....

Même je te dirais: BRAVO pour ta prise de position, pour ton intérêt à ce sujet........

Les choses évoluent, en autant que les gens autour s'en occupent............ ou les dénoncent...........

Oui, mais il faut amener les fonctionnaires à dénoncer cette situation. Bien souvent ceux-ci la dénonce dans l'ombre ou à la caméra avec le visage caché.

Si il le dénonce ouvertement, leur employeur, c'est-à-dire le gouvernement fédéral ou provincial (mettons le N-B), risque de les sacrés dehors carrément.

C'est dommage que les gouvernements travail contre leur propre employé...

C'est un peu comme la province du N-B qui conteste sa propre loi des langues officiels en cour dans l'affaire des services de la GRC.

Ouais,,,,, parlons-en,,, justement...


Graham aurait le pouvoir de mettre fin à cette contestation, s'il le veut....

c'est aux organismes francophones du N.B. à y voir....


et c'est aux organismes francophones du N.B. à faire en sorte que cela soit clair pour tout le monde, concernant les services dans les langues:
LE NOUVEAU-BRUNSWICK EST UNE PROVINCE BILINGUE, QUI VIT DANS UN PAYS BILINGUE, et dont les ministères fédéraux se doivent d'offrir des services bilingues........

tu écris ça comme ça, tu fais signer ça par les représentants des organismes francophones, tu leur demandes de faire signer cela par le Premier Ministre et les différents ministères du N.B. et du Canada "bilingue",, et là, il n'y en aura plus de contestation possible pour avoir droit à des services en français........


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Bon,,, blague à part, c'est plus compliqué que cela, mais si les communautés francophones font des représentations, si les députés font preuve de volonté politique, tout cela pourrait se régler très vite en faveur des francophones.............

Gueverra:

Citation :

Par exemple, au ministère des finances, plus de 85% des fonctionnaires sont anglophones et les choses se passent en anglais même pour les employés francophones.

Les finances...

Ça pris presque 100 ans pour qu'ose mettre un ministre des finances Franco au Québec.On était juste bon pour l'agriculture et la voirie.

Essaye de trouver l'histoire des ministres des finances.Pour l'instant on sait au moins que le premier était Anglo.

Citation :

Premier discours des finances du Québec
AUTONOMIE ET DÉPENDANCE FINANCIÈRE
DE L’ÉTAT QUÉBÉCOIS.
Ambiguïtés des aspirations du Québec
14 février 1868

SOMMAIRE
Nous fêtons, le 14 février, le 130e anniversaire du premier discours du budget à l’Assemblée législative de la province de Québec. La tâche revint à Christopher Dunkin, un anglophone des Cantons de l’Est. Car, à l’occasion de la formation du premier Cabinet du Québec, le premier ministre P. J. O. Chauveau fut obligé, par les circonstances, à accorder ce poste à un anglophone. Ce premier discours fut prononcé exclusivement en anglais.

Jacques Parizeau a mentionne qu il avait ete le premier ministre des finances au Quebec qui n a pas recu la benediction d Ottawa avant sa nomination. Tout ceux qui l ont procede devait avoir le OK du federal

Ah la bénédiction d'Ottawa,voilà un critère auquel devait se soumettre le gérant de la succursale provinciale dans le choix du chef-comptable.Ça dû prendre du temps pour qu'Ottawa accepte un Franco.Au fait y a t-il déjà eu un Acadien ministre des finances

Lamarche a écrit:

Ah la bénédiction d'Ottawa,voilà un critère auquel devait se soumettre le gérant de la succursale provinciale dans le choix du chef-comptable.Ça dû prendre du temps pour qu'Ottawa accepte un Franco.Au fait y a t-il déjà eu un Acadien ministre des finances

Sous le gouvernement Lord, le ministre des finances était Jeannot Volpé, soit un francophone. Avant cela, je ne sais pas. Il faudrait faire un peu de recherche là-dessus mais les sites gouvernementaux du Nouveau-Brunswick sont tellement mal faite !

Guevara a écrit:

Lamarche a écrit:

Ah la bénédiction d'Ottawa,voilà un critère auquel devait se soumettre le gérant de la succursale provinciale dans le choix du chef-comptable.Ça dû prendre du temps pour qu'Ottawa accepte un Franco.Au fait y a t-il déjà eu un Acadien ministre des finances

Sous le gouvernement Lord, le ministre des finances était Jeannot Volpé, soit un francophone. Avant cela, je ne sais pas. Il faudrait faire un peu de recherche là-dessus mais les sites gouvernementaux du Nouveau-Brunswick sont tellement mal faite !

Même chose pour le Québec,pas facile à trouver.Mais la tendance doit être la même chez-vous et chez-nous à savoir que nous étions trop bêtes pour gérer de l'argent.

En passant, comme Ministre des Finances pour le Québec....,,,, de 1976 à 1984,,,, c'est lui , Parizeau, qui disait à Jean Chrétien, Ministre des Finances du fédéral, comment calculer sa peréquation, comment faire les comptes....

C'est lui, Parizeau, qui avait établi, 10 années auparavant, toute la façon de faire les calculs de peréquation à Ottawa...........

Quand Chrétien avait demandé à toute les provinces, en 1981, d'abaisser sa taxe provinciale de 1% pour faire redémarrer l'économie,,, Parizeau avait laissé sa taxe provinciale à 9%, mais AVAIT ABOLI la taxe provinciale sur tous les produits de chaussures, de linge ---maximum $200 je crois, sur les meubles,,,etc....

Mais Chrétien, à ce moment-là, avait refusé d'envoyer le chèque de remboursement de ce 1% à Parizeau. Tous les Québécois qui avaient fait un rapport d'impôt en 1980, au Québec, avaient alors eu droit à un chèque de $85.00 directement du fédéral pour compenser ce 1%,,, et plusieurs le signaient et l'envoyaient à Parizeau à Québec...........


Mais Parizeau s'était très bien débrouillé avec toutes les Finances du Québec.....

..............

et là, en 1995, ils se retrouvent tous les deux, Chrétien et Parizeau, comme premier ministre......

Parizeau savait que Chrétien ne possédait pas 10% de la matière de finances que lui possédait,,et suite au référendum manqué, c'est sûr que Parizeau ne voulait plus continuer comme premier ministre du Québec, avec Chrétien à Ottawa.....

Suite au Congrès de l'ACFAS, à l'Université d'Ottawa, des études ont été présentées.

On y démontre qu'il existe du racisme envers les francophones dans les sports au Canada et au Québec (--- Est-ce que quelqu'un est surpris de cette nouvelle ?? ---), notamment au hockey professionnel.

http://www.cyberpresse.ca/le-droit/sports/200905/15/01-856748-les-joueurs-francophones-sont-sous-evalues.php

Publié le 15 mai 2009 à 02h02, par Caroline Barrière, journal "Le Droit" de la ville d'Ottawa -- journal francophone

TITRE DU TEXTE:
Les joueurs francophones sont sous-évalués

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NOTE DE FRANCO: la journaliste ne pouvait écrire, comme titre:
"les francophones subissent du racisme dans les sports"
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EXTRAIT:

L'étude Le côté obscur de la Sainte-Flanelle démontre que le Canadien ne favorise pas les joueurs francophones. Ces derniers ne sont pas mieux rémunérés non plus.

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NOTE DE FRANCO: "Sainte-Flanelle": surnom donné à l'équipe de hockey "Le Canadien" de Montréal -- pourquoi un tel surnom ?? quelqu'un a l'explication juste ??
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Malgré les nombreux revers que le Canadiens de Montréal a connu en cette année de centenaire, des universitaires se penchent aujourd'hui sur le phénomène qu'ils représentent, l'évolution du club de hockey et sa relation à la société québécoise.

Le congrès de l'Association francophone pour le savoir (Acfas) est l'occasion pour Marc Lavoie, professeur d'économie à l'Université d'Ottawa, de présenter une étude portant sur la discrimination dont sont victimes les francophones dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Dans Le côté obscur de la Sainte-Flanelle, il souligne les disparités qu'il a notées pour les joueurs du Canadien et des Nordiques de Québec entre 1983 et 1994.

Selon la croyance populaire, le Canadien est perçu comme étant plus favorable aux joueurs francophones face à la marée anglophone que la LNH représente. Mais l'étude statistique démontre plutôt le contraire, alors que le professeur s'est attardé à la question des salaires et du repêchage des joueurs.

« Statistiquement, les Canadiens-français ne sont pas mieux payés. Au niveau du repêchage, les francophones ne sont pas favorisés ni par le Canadien et ni par les Nordiques. De façon assez systématique, ils sont sous-évalués par les équipes », explique-t-il.


Il a notamment comparé deux joueurs, l'un francophone et l'autre anglophone, qui ont été repêchés au même rang.

En théorie, ils devaient être de valeur égale. Il a ensuite étudié leur performance. « En moyenne, les francophones font mieux, soit 0,13 point de plus par partie et 10 points par saison pour le même rang au repêchage », note l'économiste.

L'exercice a été répété à quelques fois en étudiant d'autres saisons et d'autres joueurs et, à son grand étonnement, il a obtenu le même résultat de 10 points d'écart par saison. « Habituellement, dans une nouvelle étude statistique, on obtient des résultats complètement différents. Là, c'était systématique », précise Marc Lavoie.

Selon lui, il n'existe pas de jugement favorable envers les Canadiens-français, tant à Montréal qu'à Québec. « Les dirigeants disent qu'ils font des efforts pour recruter des francophones. Mais dans les faits, ce n'est pas vérifiable. »

FIN DE L'EXTRAIT
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